la philosophie rend elle croyant ou athée?

Answer 1

Votre question porte sur les pouvoirs de la réflexion philosophique sur la foi ou le doute. Philosopher c'est rechercher à quelles conditions une vérité est possible: cela affecte donc les certitudes idéologiques et les actes de foi ou de refus de la foi. En même temps, cette recherche philosophique peut être aussi une quête de Dieu, ou dans d'autres cas, une quête de la vérité quand on sent le manque de Dieu. Donc, il ne me semble pas que philosopher rende "croyant ou athée": il faut voir à partir de quel point le philosophe commence sa recherche, et vers où. Ce sera différent selon les gens: Descartes fut encouragé par Bérulle et les mystiques de l'Oratoire à approfondir sa méthode; Spinoza fut exclu de la synanogue; Nietzsche réfuta le christianisme protestant qu'il avait reçu dans son enfance. Autant de philosophes, autant de cas. Leur lecture vous fera-t-elle perdre la foi si vous l'avez? Ou la trouver si vous ne l'avez pas? Je crois que la réponse n'est pas dans la philosophie, mais dans le type de foi religieuse que l'on possède ou pas. Au Saulchoir, monastère dominicain de Paris, certains moines sont des philosophes de haut niveau, ce qui ne les empêche pas d'être moines.

Answer 2

Il y a eu des philosophes croyants et d’autres athées. Certains ont aussi changé d’avis et sont passés d’une croyance à un doute agnostique, voire à l’athéisme.

Si la métaphysique attribuait autrefois la «raison» à dieu, genre Hegel, l’empirisme et le scepticisme ont pris de l’importance et eux rendent dieu inutile. Difficile de croire en quoi que ce soit qui ne puisse être prouvé quand c’est contre votre méthode…

Il existe aussi des philosophies qui se détachent des arrière-mondes idéaux platoniciens, comme celle de Nietzsche et de ceux qu’il a influencé, comme Sartre. Eux en plus se rebellent contre la religion et le prêtre, les vendeurs d’illusions et d’idoles.

Une philosophie qui rend croyant ? Ca doit bien exister… Ayant un background catholique et étant devenu une sorte d’agnostique, j’ai du mal à le concevoir. Je n’arrive pas à adhérer aux vues les plus chrétiennes d’un Hegel ou d’un Kant, même si celui-ci parvient à concilier nouménal et phénoménal. J’ai du mal à voir dieu comme une justification de quoi que ce soit vu que rien ne le justifie comme phénomène (non observable).

Je trouve que le positivisme et la croyance de certains en la science ressemblent souvent à une croyance, car ils sont souvent incapables d’expliquer pourquoi ils ont une préférence si prononcée pour ce filtre interprétatif plutôt qu’un autre et ont une confiance aveugle, idéalisée et idéalisante en elle. Au point d’en oublier le scepticisme de rigueur qui devrait rendre cette croyance antinomique à elle-même.

Answer 3

La philosophie panse la pensée blessée sans la soigner
Elle rend croyant tant qu'on se croit soigner...

Answer 4

elle ouvre des horizons........elle permet de se révéler......elle laisse le libre choix de ses croyances!

Answer 5

On est ce que l'on est...Aucune influence, même philosophique ne peut changer cet acquis. La vérité d'un dieu ou de son absence reste à l'appréciation de chacun de nous....et puis d'ailleurs qu'est la philosophie ?

Answer 6

la philosophie est amour et sagesse, elle ne peut donc fabriquer ni des croyants ni des athées !... mais bon, l'homme est tellement habitué à disqualifier l'énergie qu'il peut parfaitement boire du pipi de chat et dire que c'est de la philosophie !
ça n'a jamais empêché le monde de tourner ...

Answer 7

il y'a des limites en philosophie

Answer 8

elle confortera ta croyance tel quelle soit, car elle ne peut émaner que de tes convictions profondes

Answer 9

pour moi elle me conforme dans ma rationalité, je ne suis pas croyant et aucune religion n'arrivera à me convaincre de quelque chose qui n'existe pas et qui n'a pas été demontré

Answer 10

comme faire la cuisine: pas de rapport