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2007-04-12 21:00:49 · 5 réponses · demandé par beotien 2 dans Politique et gouvernement Politique

5 réponses

Le peuple... nous, les manants qui payons pour les riches et pour les très pauvres....qui ne travaillent pas.

Mais, notre histoire :
Le « Tiers » représentait l’écrasante majorité de la population du royaume de France, mais constituait toutefois une classe hétérogène de roturiers laïques rassemblant notamment bourgeois, artisans, ouvriers et paysans. Au Moyen Âge, les serfs n’étaient pas inclus dans le « Tiers » ; ils n’appartenaient à aucun ordre. Idem pour les marginaux ou la domesticité jusqu’à la Révolution. Les électeurs du Tiers étaient les chefs de famille d’où l’exclusion de la domesticité et la très faible participation des femmes. Toutefois, les veuves et les célibataires étaient électrices et même éligibles sous certaines conditions. Elles sont toutefois représentées par une sorte de suppléant dans les assemblées. En revanche, les femmes participent activement à la rédaction des doléances, comme ce fut notamment le cas en 1789.

2007-04-12 21:03:30 · answer #1 · answered by maureen 6 · 2 0

Tiers, parce qu'il y avait, avant 1789, trois classes: la noblesse, majoritairement riche, courtisane et oisive, le clergé, divisé en notables qui achetaient leurs charges et étaient souvent très politisés (cardinaux Richelieu et Mazarin par exemple), et bas clergé, souvent misérable. Tout le reste de la population formait le tiers-état.Celui-ci devait être l'artisan de la révolution de 1789, aidé toutefois de quelques personnalités franc-maçonnes de la noblesse.

2007-04-13 05:33:41 · answer #2 · answered by Ours Des Pyrénées 7 · 1 0

toi, moi, tout le monde sauf ceux qui nous gouvernent

2007-04-13 04:07:23 · answer #3 · answered by Sandrine 6 · 1 0

La Noblesse, le Clergé et le Tiers Etat, c'est à dire le peuple.
Cela existait entre le Moyen Age et la Révolution Française.

2007-04-13 04:06:30 · answer #4 · answered by Khepri 7 · 1 1

Sous l’Ancien Régime, la population de la France était divisée en trois ordres : le clergé, la noblesse et le Tiers état. Le « Tiers » tire son nom de la tenue des États, assemblée représentative convoquée par le prince à partir du début du XIVe siècle en France. Cette division en trois ordres, héritée du Moyen Âge, est supprimée lors de la Révolution française par le principe de l’Égalité.

Le « Tiers » représentait l’écrasante majorité de la population du royaume de France, mais constituait toutefois une classe hétérogène de roturiers laïques rassemblant notamment bourgeois, artisans, ouvriers et paysans. Au Moyen Âge, les serfs n’étaient pas inclus dans le « Tiers » ; ils n’appartenaient à aucun ordre. Idem pour les marginaux ou la domesticité jusqu’à la Révolution. Les électeurs du Tiers étaient les chefs de famille d’où l’exclusion de la domesticité et la très faible participation des femmes. Toutefois, les veuves et les célibataires étaient électrices et même éligibles sous certaines conditions. Elles sont toutefois représentées par une sorte de suppléant dans les assemblées. En revanche, les femmes participent activement à la rédaction des doléances, comme ce fut notamment le cas en 1789.

Le Tiers état a une existence politique au sein des états provinciaux et des états généraux. Le pouvoir royal s’appuie longtemps sur les députés du Tiers pour faire fléchir les ordres privilégiés. De plus, nombre de grandes ordonnances du XVIe siècle s’appuient directement sur les doléances du Tiers : 1561 à Orléans, 1566 à Moulins, 1579 à Blois, par exemple. Ce rôle législatif du Tiers s’explique aisément : il regroupe en effet des techniciens du droit. En 1614, sur les 187 députés du Tiers, on ne compte notamment que 3 bourgeois, 2 marchands et 1 laboureur, contre 30 avocats, 58 lieutenants généraux et 56 officiers de bailliages. Ainsi, le Tiers a longtemps été utilisé par la royauté comme un rempart contre l’« anarchie féodale ». En 1789, on compte, sur les 578 députés du Tiers, près de 200 avocats. Si les États généraux ne sont pas réunis entre 1614 et 1789, le rôle politique du Tiers se maintient à travers les États provinciaux et les États particuliers. De plus, les membres du Tiers participent activement aux gouvernements depuis le règne de Louis XIV qui ne fait jamais appel, dans ce domaine, à la noblesse. À la veille de la Révolution, le doublement du Tiers par rapport aux États généraux de 1614, c’est-à-dire que ses députés seront en nombre égal à ceux des deux autres ordres réunis, aura des conséquences insoupçonnées une fois que la noblesse et le clergé se seront joints au Tiers pour former la nouvelle « Assemblée constituante ».

Avec la Révolution française et l’abolition de l’Ancien Régime, le sens même du terme « tiers état » change. La Révolution fonde, de fait, l’Ancien Régime, et elle exprime par la négative l’expérience passée. L’Assemblée nationale vote ainsi qu’elle « détruit entièrement le régime féodal » le 11 août 1789 après des débats débutés dans la nuit du 4 août. C’est la fin juridique de l’existence du « Tiers », mais ce terme, que beaucoup confondent dès lors avec un vague synonyme de « peuple », avec un arrière-fond de misérabilisme est loin de disparaître du vocabulaire. L’Abbé Sieyès est avant-gardiste dans ce domaine en lançant dès janvier 1789 un libelle fameux :

« Qu'est-ce que le tiers état ? – Tout. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique ? – Rien. Que demande-t-il ? – À y devenir quelque chose...»

qui fait écho à la maxime humoristique non moins fameuse :

« Qu’est ce que le tiers état ? Rien. Que veut-il ? Tout.»

Au XIXe siècle, Proudhon reprend sur le même registre :

« Qu’est-ce-que le tiers état ? Rien. Que doit-il être ? Tout.»

2007-04-13 04:05:28 · answer #5 · answered by Super 7 · 2 3

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