pour moi, la question serait plutot : "l'aveu sert-il à obtenir le pardon ?"...
autrement formulé :
1. quelle est la finalité de l'aveu ?
soulager sa conscience ? => en ce cas la, effectivement, le pardon-absolution semble recherché...
tout partager avec l'Autre, ne serait-ce même qu'une faute ? => en ce cas la, être pardonné n'est pas un but en soi
2. à quoi sert le pardon ? restaurer une situation que l'on imagine meilleure ? se sentir compris et absous ?
l'adage "faute avouée est à moitié pardonnée", pour moi, n'a aucun sens, je dois dire.... comme si la bonne volonté du "fautif" pouvait amoindrir la portée de ses actes.... sans compter que la notion de pardon, elle-même est assez ambigue, dans la mesure où la question se posera toujours de savoir pour qui l'on pardonne réellement... pour soi (ce que je pense) ou pour l'Autre ?
c'compliqué, tout ça.... :)
en résumé, je pense que l'aveu doit avoir une visée plus haute que le simple pardon ....
2007-04-11 23:08:26
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answer #1
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answered by Rosalie 3
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Je n'aime pas parler de politique, religion, etc .... mais ta question m'interpelle parce que j'ai des enfants.....
mon point de vue peut peut-être se vérifier dans d'autres contextes.
Le Pardon est un cadeau de Dieu. Je ne suis pas Dieu pour te pardonner. **
Mais si j'excuse la faute commise, cela est-il une garantie qu'elle ne le sera plus ?.......
** Cela signifie que mon pardon est acquis dans la mesure où je ne saurais me substituer à Dieu pour le refuser.
Le pardon est acquis, avec ou sans aveu.
L'aveu peut tout au plus obtenir des excuses.
Pour ce qu'elle sont : humaines autant que la faute ayant entraîné l'aveu.....
2007-04-12 08:52:38
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answer #2
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answered by Anonymous
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L'aveu peut ou peut ne pas entraîner l'obtention de pardon mais il y a plus important ce poids cette charge dont on se libère.... On ne doit pas forcement attendre le pardon, il faut assumer ce qu'on a assurer....
2007-04-12 08:25:16
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answer #3
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answered by tuteuff B757-200 4
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L'aveu "spontané" demande tellement d'énergies, qu'il mérite le pardon.
2007-04-12 08:21:33
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answer #4
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answered by aouadsaga 3
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1.L'aveu volontaire est une forme de thérapie.
Elle peut néanmoins impliquer une culpabilisation de l'être en faute, si l'entendant s'avère tolérant, il y a espoir d'avenir.
L'aveu extorqué par la violence par ex : Un résistant dénonçant un réseau ou des complicités contre l'ennemi est destructeur, à cause du regard souvent désapprobateur de la société, cet être portera malheureusement toujours une chape de culpabilisation.
L'aveu extorqué par la violence psychique est à mon sens la plus terrible par ex : La stasi grande spécialiste des tourments et pressions sur un individu ou un groupe d'individu déclenche des processus d'auto destruction.
Donc pour répondre à ta question :
1. Réconciliation et pardon envisageable.
2. La société est souvent malheureusement peu tolérante donc pardon et réconciliation difficile mais avec le temps, il peut y avoir guérison.
3. Les affects sont gravement endommagés et là, l'histoire démontre des victimes souvent transformé en légumes.
2007-04-12 08:05:58
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answer #5
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answered by gerard e 4
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Tout dépend de la faute commise (il y a des choses impardonnables), et tout dépend de la nature de l'aveu: si c'est pour se soulager la conscience ou non. Néanmoins, je serais toujours plus indulgente envers quelqu'un qui dit la vérité que quelqu'un qui la cache, voire même ment!
2007-04-12 07:57:38
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answer #6
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answered by ? 4
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L’aveu permet de se décharger d’un poids. Rousseau déclare d’ailleurs dans le livre II “le désir de m’en délivrer en quelque sorte a beaucoup contribué à la résolution que j’ai prise d’écrire mes confessions”.
Rousseau n’a pas voulu intituler son oeuvre Ma vie ou Mes mémoires mais a choisi de se confesser, donc de passer aux aveux. C’est un précurseur de la psychanalyse.
2007-04-12 07:32:56
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answer #7
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answered by ? 7
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Je pense que le pardon profond et généreux - celui qui d'ailleurs se gardera de dire "je pardonne mais je n'oublie pas" - n'a besoin ni d'aveux, ni de repentir...
2007-04-12 06:37:54
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answer #8
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answered by ( ) 6
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l'aveu SINCÈRE est le premier pas pour obtenir le pardon mais il doit être accompagniez de l'action du fautif pour remédie au mal occasionné, cela prouve la sincérité. la deuxième condition est l'appréciation de la victime du ton de l'aveu, de l'excuse (indispensable si l'aveu ne se suit pas par des excuses sincère, ou une explication logique raisonnable de l'action objet de l'aveu, ça ne veut rien dire) et qu'il soit assez ouvert et peu hargneux pour se mettre en cause, ou pardonné tous simplement.
2007-04-12 06:35:38
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answer #9
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answered by Socrate 3
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Non
2007-04-12 06:33:06
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answer #10
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answered by Obelix 7
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