socrate était un initié du 4° degré, platon du 3° et aristote du 2° degré ...
on compte les degrés en référence aux plans de la conscience qu'on expérimente : le 2° degré c'est à cheval entre l'astral et le mental, c'est à dire entre l'émotion et la pensée,
le 3° degré est à cheval entre le mental et l'âme, c'est à dire entre la pensée et l'idée, ou la pensée et l'intuition pour se rapprocher de descartes, et le 4° est à cheval entre l'âme et l'esprit, entre le monde de l'intuition et le monde de l 'inspiration ou de l'énergie elle-même, c'est là où l'on fait la différence entre l'union ( la communion de l'âme ou des âmes ) et l'unité ( de l'esprit ) !
ainsi, pour répondre à ta question en une petite phrase : dans les méditations métaphysiques, descartes parle de la claire lumière de l'intuition qu'il expérimente directement, ce que n'a jamais fait kant qui n'en a pas moins d'immenses qualités inhérentes à son propre plan ...
paix zé sourires ...
2007-04-10 13:09:30
·
answer #1
·
answered by maricimaraj 7
·
0⤊
0⤋
Ben pour tout dire.... c'est pas franchement la même chose, même si ces deux philosophes ne sont pas opposés.
Lequel on préfère? Ce n'est pas ainsi qu'on raisonne en philosophie. Kant est un de ces penseurs qui a tout pensé (tout ce qui l'était à son époque). Descartes est ce que Hégel appelait un "héros" de la philosophie. Descartes, en recentrant la réflexion sur le sujet (il est le "conceptualistaeur" de la conscience et de la subjectivité). En cela, Kant est un héritier de Descartes qui lui est entérieur.
Je te propose 3 points de différence:
1/ Ce sont tous les deux des rationalistes. Mais Descartes est un rationaliste dit "dogmatique" alors que Kant est un rationnaliste dit"critique". Alors que pour le premier une connaissance absolue et possible (du moins en théorie), Kant, qui fait une critique de la raison, en délimite la prétention: la raison ne peut avoir de connaissance absolue, elle est limité. Elle ne peut pas, par exemple, connaître un des 3 objets de la métaphysique (Dieu, le monde, l'âme), mais seulement les penser.
2/ Pour Descartes la connaissance dérive entièrement de la raison (des idées innées, adventices et factices, de l'intuition et et la dédcution) comme le montre son exemple du morceau de cire. Ainsi, selon Descartes est impossible à un empiriste de voir que la cire froide (dure, compacte, avec son odeur propre, qui sonne creux, etc.) et le même étant que la cire chaude (qui est molle, a une autre odeur, ne raisonne pas, etc.). Il n'a pas tort. Fais le même test avec l'eau, la glace et la vapeur: c'est la même "substance" mais dans des états différents. Seule la raison donne une telle connaissance.
Pour Kant, il y a une subtilité: la connaissance commence avec l'expérience, mais n'en dérive pas forcément. C'est-à-dire qu'on ne connait pas les choses absolument (sauf dans certaines disciplines comme les mathématiques ou la morale), mais empiriquement. Or pour pouvoir faire une expérience, il faut déjà posséder des notions structurantes comme l'espace et le temps, ainsi que des facultés conceptuelles comme la catégorisation (avoir les notions d'identité, de nécessité, de modalité, d'accident, etc.).
3/ Descartes ne fait pas de morale absolue. Il présente une morale par provision (une morale provisoire, c'es-à-dire à défaut de mieux): suivre les lois de son pays, ne jamais manquer de résolution pour entreprendre ce que l'on considère comme le meilleur, etc. Il ne donne pas de maximes universelle. Kant au contraire fonde rationnellement la morale. C'est leur plus grand point de divergence. Kant fonde universellement les maximes de la loi morale.
2007-04-10 01:52:02
·
answer #2
·
answered by Gally Léo 5
·
1⤊
0⤋
Depuis Platon jusqu’à Descartes, la question du sensible, de la sensibilité se laisse capter comme l’en-dehors opaque mais réel (spatium) du sujet connaissant.
Kant annonce la ligne de grand partage ou de la plus grande différence possible entre la philosophie antique et la philosophie moderne, entre la Vie (la sensibilité) ou la Liberté (le sujet comme grand législateur du sensible, des perceptions, de l’esthétique, de la Nature elle-même.
L’homme comme animal raisonnable. Descartes découvre, invente un nouvel espace (spatium), une seconde substance psychique qui, est en fait, tresse l’univers de nos opérations psychiques en général autour du “penser”: la sensibilité (incluant le Désir, les passions, le sexuel) l’Entendement, la Raison.
Le JE devient la grande qualité, la substance dans le fond du psychisme humain, strate ontologique, absolument irréductible à la spécification biologique. Tout le Cogito cartésien est le lieu d’un débat ontologique d’une grande modernité puisque le sujet s’y trouve radicalement divisé, non point entre sa partie spirituelle et sa partie animale, automatique, mais c’est de l’intérieur même de ce qui spécifie l’humain, son humanité symbolique même que le Je et le Moi s’expliquent entre Raison méthodique et folie unaire du doute.
Lacan, au-delà de Kant saura reconnaître à Descartes jusqu’à quel point de certitude il a fondé le sujet de la science -compris pour la science de l’inconscient: la psychanalyse. Le discontinu, l’intensité du doute du sujet cartésien produit une véracité, une vérité subjective aussi évidente que la discontinuité du psychisme placé sous la juridiction de l’inconscient, de ses formations: symptômes, rêves, fantasme, oublis, actes manqués, lapsus....La vérité freudienne met en évidence la réalité du psychisme, jusqu’au retournement du sensible en son contraire, lorsque l’inconscient impose au sujet ses traits, sa marque, le principe affirmatif de la répétition. De l’hypersensibilité de l’hystérique
C’est à Kant que revient le grand mérite de remarquer le primat de la sensibilité relativement à son enjeu devenu aujourd’hui fondamental, notamment pour la psychanalyse: la structure transcendantale, ontologique du sujet. La réputation contemporaine de la sensibilité est d’emblée fort ambiguë puisque elle indexe des réels aussi hétérogènes que l’affectif, le feeling, l’idéal d’immédiateté, de transparence ou le fantasme, l’élan de création esthétique. Ainsi curieusement, pour la philosophie en ce qui la sépare de la théologie, la sensibilité semble affectée d’une sorte de “péché originel” tant la sarabande de sa diversité imprenable, mouvante, insondable, interdirait, résisterait à la mise en relief représentative, conceptuelle.
2007-04-10 01:05:57
·
answer #3
·
answered by ? 7
·
1⤊
2⤋