Question denuee de tout fondement economique.
Allez, je me force.
Royal est LA candidate des delocalisations. En forcant les entreprises a augmenter le SMIC arbitrairement alors meme que les gains de productivite ne peuvent pas suivre, c'est augmenter les couts de productions des entreprises. Celles-ci delocaliseront plus facilement.
Ensuite, en forcant les 35h pour tout le monde, elle mettra encore plus en danger les entreprises.
Enfin, rembourser les aides est une mesurette. Avant pour convaincre une entreprise, on lui filait des aides. Maintenant, les entreprises y reflechiront a 2fois avant de s'installer, meme avec des aides. Elles se diront: et si demain on ne peut pas reformer notre entreprise si elle est en difficultes?
Les entreprises prefereront s'installer ailleurs directmeent.
2007-04-09 13:20:59
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answer #2
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answered by Anonymous
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LooooooooooooooL
Rembourser les aides : Inapplicable.
Demo :
Proposition n°14 : Conditionner les aides publiques aux entreprises à l’engagement de ne pas licencier quand l’entreprise dégage des profits substantiels et obtenir le remboursement en cas de délocalisation.
Il est parfaitement légitime, si l’Etat ou une collectivité locale participe au financement d’un investissement (construction d’une usine, projet de R&D...) sous forme de prêt ou d’avance remboursable (sous conditions ou non), que ceci soit inscrit au bilan de l’entreprise bénéficiaire sous forme de dette, et que les conditions d’exigibilité et de remboursement de ces "dettes" soient négociées par l’Etat ou la collectivité locale au moment de leur octroi à l’entreprise.
Vous ne trouverez, par contre, pas un entrepreneur sur Terre qui accepterait de considérer comme une dette une exonération de taxe professionnelle ou un allègement de charges sociales. Si nous sommes obligés de proposer ce type de mécanismes à des sociétés souhaitant s’implanter quelque part sur notre territoire, c’est tout simplement parce que la France n’est pas compétitive, et que nous devons faire des exceptions afin de rester attractifs.
Si les exceptions sus-citées deviennent une "liabilité" financière, tout entrepreneur raisonnable ira s’installer ailleurs, sans doute hors de France...
Si, ayant bénéficié de ces exceptions, l’entreprise se trouve dans une situation économique l’obligeant à revoir ses plans, licencier une partie des effectifs embauchés, voire démanteler une usine ou un centre de R&D, elle ne l’avait sans doute pas prévu, et n’en est sûrement pas très heureuse ! L’économie c’est comme la santé : ça va ça vient...
Enfin si un groupe dégage des profits, cela ne l’empêche pas d’avoir des unités, des lignes de business ou de produits qui sont déficitaires et qu’il lui faut restructurer (voire supprimer). Encore une fois : l’économie n’est pas planifiable, certains investissements paient, d’autres passent par pertes et profits. C’est la vie économique...
Démagolène fait visiblement semblant de ne pas être au courant de tout cela et nous prend vraiment pour des ânes en proposant une mesure inapplicable ou aux conséquences fort négatives sur la création d’emploi !
2007-04-09 13:17:05
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answer #3
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answered by ☼ SOL INVICTUS ☼ 6
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Si l’on veut répondre à la fatalité des délocalisations, au blocage du pouvoir d’achat, à la crise des classes moyennes, au chômage, il faut une orientation de rupture : il faut libérer le travail des charges accumulées qui pèsent sur lui.
Je ne parle pas d’une baisse, marginale, partielle, comme on en fait depuis des années, je parle d’un déplacement massif de ces charges, du travail vers un autre marqueur de l’activité de notre société.
Ce transfert, c’est moins de délocalisations, une vraie augmentation, forte, de la feuille de paie, du salaire direct, 10 ou 15 % dès qu’un tiers du transfert est effectué, et la création de bien des postes aujourd’hui gelés.
Alors naturellement, je sais bien que c’est une révolution.
C’est un projet qui ne se décide ni ne se conduit sur un claquement de doigts. C’est très difficile. Ce sera très discuté. On rencontrera des oppositions surprenantes. Mais à mes yeux c’est nécessaire pour changer le climat, la vie, pour inverser la dynamique de notre société tout à la fois en matière de délocalisations, de pouvoir d’achat, de chômage, de création d’emploi.
Demandez aux salariés dont l’usine s’en va. Demandez aux artisans et aux petits employeurs. Demandez aux chômeurs. Demandez aux familles dont les feuilles de paie n’ont pas été augmentées depuis trois ou quatre ans.
Ce changement de monde va prendre du temps. Ce sera nécessairement progressif.
Mais c’est déterminant. En changeant les bases, on change le cadre.
Sur quelles bases nouvelles envisager de recouvrer les sommes considérables qui sont ici en jeu ?
Après augmentation du salaire direct, Jean Arthuis, ancien ministre de l’économie et des finances, défend l’idée de la TVA sociale, comme au Danemark où elle atteint 25 %.
Si une augmentation de cinq points de la TVA suffisait pour assurer un tel transfert et une telle libération, j’y souscrirais immédiatement, malgré les disparités sociales que cette augmentation suppose.
C’est une idée du même ordre qui est actuellement débattue en Allemagne.
Mais soyons conscients que la TVA sociale ne pourra supporter, Ã elle seule, de tels transferts.
Mais Jean Arthuis a raison de dire que l’avantage de cette TVA c’est qu’elle fait payer également les charges sociales par les produits fabriqués à l’étranger et les produits fabriqués chez nous, alors qu’aujourd’hui seuls les produits fabriqués dans nos frontières acquittent cette charge : une sorte de droit de douane à l’envers, en quelque sorte, qui frappe nos productions et encourage celles du voisin.
D’autres évoquent la CSG. Il y a, à l’origine de la CSG, une réflexion de nature comparable à celle que nous abordons ce matin. Raison pour laquelle à l’époque de sa création Michel Rocard a pu compter sur le soutien d’un certain nombre d’élus du centre.
Mais la CSG, c’est le plus souvent du travail. Et son taux est déjà élevé. Mais, bien entendu, si elle s’accompagne d’une augmentation parallèle du salaire direct, cette suggestion doit être étudiée.
D’autres esprits ont évoqué par exemple une taxe sur l’énergie. Mais je ne suis pas sûr qu’il soit bien temps d’en parler au moment de la flambée du pétrole cher.
Je voudrais pour ma part évoquer et soumettre au débat deux idées iconoclastes.
Je voudrais que l’on étudie l’idée d’une « cotisation sociale universelle », fondée pour l’entreprise sur la valeur ajoutée. Ainsi, tout le monde assume, la valeur ajoutée est identiquement traitée qu’elle soit ou non dépendante du travail. On pourrait même imaginer un avantage pour qui crée de l’emploi, par rapport à qui n’en crée pas. Le contraire exact de la situation actuelle.
Et je voudrais même que l’on étudie au moins pour en avoir le cÅur net, l’idée d’une « contribution Tobin sociale » qui serait le prélèvement direct d’une fraction extrêmement faible, de l’ordre d’un millième, ou d’une fraction de millième, des sommes qui circulent dans les échanges bancaires.
Dans un pays comme le nôtre, les échanges bancaires représentent des sommes en circulation considérables, de l’ordre de 70 fois le PIB, 120 000 milliards d’Euros.
Je n’ignore pas qu’une grande part de ces sommes représentent des compensations entre grands comptes. Mais même si l’on ne retient que les échanges réels, qui servent à rémunérer, à acheter et à vendre, ce sont des montants considérables qui sont en jeu.
Dans les débats agités qu’une telle idée ne manquera pas de provoquer (c’est fait pour cela) certains diront sans aucun doute qu’un millième sur l’argent, cela risque de le faire fuir.
Puis-je objecter à l’avance que si l’on s’émeut d’un millième sur l’argent, on devrait s’émouvoir à due proportion d’une charge sept cent fois plus importante sur le travail !
Je ne présente pas ces idées comme venant d’une baguette magique.
L’enjeu est si important (plus de deux cent milliards).
Mais je sais avec certitude que si l’on ne va pas dans cette voie, si l’on ne change pas de logique, il faudra oublier pour longtemps de présenter une alternative aux délocalisations, de prétendre augmenter le salaire direct et la feuille de paie comme il faudrait le faire, et de voir se recréer le travail dont la société française a tant besoin.
Ce n’est pas l’augmentation continue de la précarité de l’emploi, comme on voudrait nous le faire croire avec le Contrat Nouvelle Embauche, qui permet de licencier sans préavis et sans raison tous les jours pendant deux ans, qui recréera l’emploi, et encore moins la confiance.
C’est que le coût de l’emploi redevienne abordable, qu’il permette d’envisager sereinement la compétition nécessaire avec le reste du monde, dans tous les domaines de main d’Åuvre, dans tous les domaines où le rendement n’est pas immédiat, dans tous les domaines où il faut former.
Et que la protection sociale puisse être assumée sur d’autres bases.
Ceci est pour moi un projet, une idée structurante, de long terme, une mutation de la société, une rupture qui tourne le dos aux fatalités qui nous écrasent depuis longtemps.
2007-04-09 13:31:20
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answer #7
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answered by ? 5
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