English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

L'histoire de la Turquie est aussi européenne.

2007-04-06 11:54:44 · 15 réponses · demandé par froid d'enfer 2 dans Arts et sciences humaines Histoire

- Des réponses bien documentées et parfois divergentes.
Loin de moi toute velléité de reproche identitaire, soyez-en assuré même si la Q? peut effectivement y prêter le flanc. J’ai en tête diverses réflexions des citoyens soulevées par ce sujet et des divergences intéressantes apparaissent aussi dans les réponses ci-jointes.

- Mais de quelle histoire parle t-on ? Celle d’Alexandre, des sultans ou d’Atatürk ? Et pour quelle Europe ? Une édification économique qui échappe au quidam ou une construction sociale et juridique qui propose un modèle de démocratie ? L’interprétation du terme « Europe » est diffuse… Celle du territoire, du passé, de l’avenir ?

- Obtenir de futurs états membres le respect de valeurs « démocratiques » et de la déclaration des droits de l’homme(et de la femme…), d’accord, mais tout les membres sont-ils inscrits dans cette démarche ?

2007-04-07 02:06:57 · update #1

15 réponses

Il ressort de toutes les réponses que peu nombreux sont ceux qui s'autorisent à prendre du recul par rapport aux termes de la question !!
Deux mots ont été sélectionnés par la majorité qui ont fait exploser les polémiques : "judéo-chrétienne" et "histoire".
Du coup, la problématique actuelle des raisons profondes de ce projet d'intégration de la Turquie dans l'UE, est renvoyée, si je puis m'exprimer ainsi, aux calendes grecques !!! On peut remercier les répondeurs qui ont pris le temps de retracer l'Histoire de la Turquie afin de justifier leur déni de cette éventualité. Cependant, peut-on se cantonner au rappel de faits passés pour argumenter sur une réalité de maintenant, et sur la construction d'un demain ?
Il paraît y avoir un tel fossé entre les faits historiques évoqués et la réalité politico-socio-économique actuelle de ce pays que celà semble un tantinet décalé de prendre comme "étalon" l'empire byzantin pour évaluer la réussite ou l'échec du projet !!
Ne peut-on pas puiser des arguments peut-être plus probants dans la situation géo-politique de cet Etat qui représente une plaque-tournante entre deux mondes en conflit ? L'histoire de la Turquie, comme l'ont évoqué les Historiens de Q/R nous éclaire quant à ses particularités culturelles, mais également quant aux choix qui se sont opérés avec le temps du camp auquel se rallier.
Ne peut-on admettre que le projet d'intégration vise à créer une zone-tampon en évitant une paupérisation croissante source de rebellions et de ralliement à des Etats d'obédience intégriste géographiquement très proches ?
Il n'est qu'à constater l'immigration récurrente dans nos Etats occidentaux de populations à la recherche d'un havre économique dont elles se trouvaient dépourvues sur leur territoire. Il convient de replacer la Turquie dans le 21ème siècle afin d'évaluer objectivement l'intérêt de ce projet.

2007-04-07 00:44:42 · answer #1 · answered by Solene S 3 · 2 2

les Turcs entrent en scène sur le continent européen vers 1350, l'armée Ottomane franchit grâce à une flotte génoise la frontière naturelle des détroits du bosphore et des dardanelles à la demande de l'empereur byzantin de l'époque pour protéger sa frontière nord, à partir de là la supériorité militaire turque fera des merveilles, et de supplétifs ils deviendront conquérants, les Balkans puis ensuite toute l'europe centrale et la méditerannée..
mais à mon sens la Turquie bien qu'elle ait été un acteur de la politique européenne pendant des siècles ne partage pas les mêmes valeurs et traditions donc n'est pas un pays européen et Constantinople/Istanbul a cessé d'être une capitale européenne en 1453..
L'histoire de la Russie aussi est européenne et pourtant ca n'est pas un pays européen..

il faut arreter de tourner autour du pot de façon hypocrite, le christianisme a été la base des sociétés européennes pendant des siècles, nos valeurs, nos références culturelles, la démocratie, même l'histoire de l'économie et des sciences en sont soit les émanations soit la négation..
(ou plutot la critique de l'infaillibilité de l'église à partir de la Réforme, qui permet d'envisager l'homme comme une entité à part entière et plus comme une partie de la collectivité)

2007-04-06 19:10:23 · answer #2 · answered by pepito075 6 · 5 0

sans aller jusqu'a diaboliser les turques, je pense que la turquie a une histoire, une culture, des moeurs différents des notres. Et en cela, déja, ça serait difficile. En effet Istanbule et un pays musulman alors que la plupart des pays européens sont chrétiens.

2/ le droit des femmes n'est pas totalement les même que ceux en Europe

3/ Géographiquement la Turquie est située en Asie mineure donc accepté la turquie aujourd'hui c'est accepté demain la chine, le japon et pourquoi pas dans 150 ans le zimbabwé, les usa...

4/ Géopolitiquement, la Turquie n'es pas proche des interêts européens mais plus proche des USA mais bon ça c'est autre chose car c'est hélas la même chose pour la GB et certains pays de l'Est.

2007-04-07 06:59:55 · answer #3 · answered by eaubrune 5 · 4 0

Je ne pense pas que la question se pose de cette façon.... il faudrait simplement que la Turquie se retrouve dans le respect des valeurs Républicaines, qui sont Européennes... tout simplement.
Hélas, jusqu'à présent, je ne pense pas que cela soit le cas.

Alors, j'espère que NON (pour le moment)!
.

2007-04-06 19:07:59 · answer #4 · answered by annamae 5 · 4 0

La réponse est contenue dans votre question! D'abord, quand vous précisez "judéo-chrétienne", cela sonne comme un reproche identitaire, comme si l'Europe rechignait à intégrer un pays musulman. Or l'Union européenne a publiquement désavoué ses origines chrétiennes dans la rédaction d'une de ses proclamations, sous l'influence de Jospin/Chirac; le christianisme étant porteur d'un certain nombre de valeurs juives, il est légitime de parler de "valeurs judéo-chrétiennes", mais dans ce cas, l'islam est plus proche encore du judaïsme, dans ses pratiques (l'étude et l'intellectualité exceptées); enfin, la religion ne joue aucun rôle dans une communauté économique dont l'inspiration initiale est le libre échange des biens et des capitaux, pas des idées.

Votre deuxième argument en faveur de l'entrée de la Turquie est historique, comme si tout peuple ayant eu sa place dans l'histoire européenne avait vocation à entrer dans l'Union. Dans ce cas, toute l'Afrique noire ayant été colonisée par des puissances européennes devrait être intégrée. Le Maghreb, base d'envahisseurs de l'Espagne et de la Sicile au Moyen-Age, de pirates pratiquant l'enlèvement et l'esclavage sur les populations du sud de l'Europe aux XVI-XVIII°s, colonisé en partie par les Français au XIX°s, avant que la France actuelle n'accueille de nombreux groupes de peuplement originaires de là-bas, devrait faire partie, lui aussi de l'Union. Les Turcs ont été jusqu'à Budapest et au sud de la Pologne: est-ce une raison valable?

Enfin, si vous examinez de près la Turquie actuelle et l'Empire ottoman qui soumit et ravagea les Balkans jusqu'au XIX°s, vous observerez que l'on ne parle pas de la même chose. L'état ottoman n'était pas national, mais intégrait dans ses structures de nombreux étrangers, islamisés de gré ou de force et mis au service du Sultan, enlevés aux provinces diverses qui composaient l'Empire. Les Jeunes-Turcs, qui renversèrent le Sultan en 1909, étaient des nationalistes: l'état jeune-turc qui succéda à l'empire ottoman multinational, était ethniquement homogène après 1922, fait de Turcs et pour des Turcs, les autres populations d'Asie Mineure ayant été massacrées (Arméniens), expulsées (Grecs) ou étouffées (Kurdes). Autrement dit, quand on parle de Turquie aujourd'hui, on évoque une entité homogène, qui n'a pas grand chose à voir avec l'Empire ottoman qui se composaient d'une multitude de groupes et nations.

Cela dit, je ne me prononce ni pour ni contre l'entrée de cet état dans l'Europe: la construction européenne échappe complétement aux citoyens, qui n'ont qu'à obéir aux directives qu'on leur impose, sauf quand un politicien peu fûté se met en tête de les consulter.

2007-04-07 02:37:24 · answer #5 · answered by Anonymous · 5 2

non!

2007-04-07 05:28:35 · answer #6 · answered by peau_derm 5 · 2 0

Non sans doute pas. Un traité d'association oui, mais pas d'adhésion.

2007-04-07 02:43:35 · answer #7 · answered by frenchbaldman 7 · 2 0

De toutes façons et pour des raisons techniques il y a peu de chances pour voir l'intégration de la Turquie dans les années qui viennent. L'Europe a décidé de mettre une pause à l'intégration de nouveaux membres et en plus il faut une décision à l'unanimité de tous les pays membres... alors là c'est pas gagné notamment avec les nouveaux pays membres. On en reparle dans 15 ou 20 ans.

2007-04-06 20:47:49 · answer #8 · answered by Gilles de la Tourette 3 · 2 0

Mais il n'est pas question de ça.dans l'histoire de l'Europe la Turquie n'en a jamais fait partie.Il faudrai que cela change aujourd'hui pour les intérêt des USA?

2007-04-06 19:00:17 · answer #9 · answered by Τůρεlσ 7 · 3 1

Jamais.
Documentez-vous un peu, s'il vous plait.
La Turquie est en Asie Mineure.
Son histoire a autant de rapport avec l'Europe que celle des Armées Napoléoniennes avec l'Egypte.
La seule partie de ce pays qui se trouve en Europe a été volé à la Grèce, et c'est 5 % de son territoire.
L'Europe, n'en déplaise aux laïcards bien pensant, est JUDEO-CHRETIENNE ET DE CULTURE GRECO-ROMAINE.
Alors inclure un pays guerrier et musulman dans l'Europe, ce serait le renard dans le poulailler.

2007-04-07 00:01:48 · answer #10 · answered by Anonymous · 4 3

fedest.com, questions and answers