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pas trouve sur wiki ni dico mediaco le mot ci-dessus rencontre ds le traite des solitudes de Grimaldi " l'homme reste toujours separe de lui meme par le seul fait que son télos (ou telos ?) est aussi indefini qu'indeterminable " telos?

2007-03-28 01:55:03 · 3 réponses · demandé par Oxum 3 dans Arts et sciences humaines Philosophie

3 réponses

"la fin", "l'objectif", "le but" en grec (ce mot se retrouve dans le français "téléologie" = science des causes finales et l'adjectif correspondant "téléologique" ; les autres mots français commençant par "télé" - téléphone, télévision, téléobjectif, télépathie - viennent d'un autre mot grec qui signifie "loin" : le nom de la télévision, par exemple, mot un peu bizarre puisque formé sur une racine grecque jointe à une racine latine, rappelle que grâce à elle, on voit à distance, on voit (vision) ce qui se passe au loin (télé)...).

Certains philosophes estiment que s'exprimer en grec (ou en latin) rend plus profond ce qu'ils ont à dire...

Entendons-nous bien : je n'ai rien contre contre l'usage "mesuré" (c'est bien une notion grecque, ça, - la mesure ?) de citations "dans le texte" (voir par exemple l'usage qu'en fait Jankélévitch, pour qui je nourris une admiration sincère). Mais parfois, on se demande si la citation (et en particulier la citation dans une langue "élitiste" comme le grec ou le latin - Jankélévitch cite Platon "dans le texte" mais - j'écris de mémoire - il me semble qu'il est aussi capable de citer Tintin ou Astérix) ne se substitue pas purement et simplement à la pensée personnelle, - ne camoufle pas l'absence de pensée réelle...

Dans l'exemple que tu cites, on aurait aussi bien pu écrire quelque chose comme "l'homme reste toujours séparé de lui-même du fait que la question "quel est le sens de la vie ?" n'a pu recevoir et ne recevra jamais de réponse satisfaisante"...

PS : merci de ta contribution, Timmyti ! je ne pensais pas être "catégorique" : tu me renvoies de moi une image que j'aurais aimé ne pas donner...

Je suis d'accord avec toi sur le fait que l'emploi de mots étrangers permet parfois de préciser ce qu'on entend par tel ou tel mot de sa propre langue (exemple caricatural à force de banalité : "homme", en français : "homo" ou "vir" ?), mais lorsque Leconte de Lisle crée des néologismes pour traduire les épithètes homériques (Achille "aux doigts de rose", l'aurore "aux pieds légers", - non, pardon, c'est le contraire), ou lorsque certains philosophes usent - et abusent - d'un pseudo-étymologisme, souligné souvent graphiquement par la mise en relief de tel ou tel préfixe, infixe, suffixe (pro-jet), - n'y a-t-il pas paresse intellectuelle ?

2007-03-28 02:00:11 · answer #1 · answered by Ajr 4 · 2 0

Je ne suis pas aussi catégorique qu'Ajr pour l'emploi des noms étrangers. Parfois un nom étranger renvoie à une notion difficile à évoquer en un simple mot dans notre langue. J'emploie par exemple dans mes cours de seconde le terme ubris (ou hybris) qui est à la fois la violence, l'excès, mais aussi le mépris du divin et des lois divines. Si je dois expliquer le pêché d'ubris des héros tragiques, à plusieurs reprises, ce n'est pas inutile de définir ce mot une bonne fois pour toute, pour ensuite le réemployer au besoin.
C'est aussi une porte qui s'ouvre vers une autre langue, un autre univers.

Telos signifie la fin, l'accomplissement, la finalité ou le but de toute chose ou activité. Si on parle de but ou même d'objectif de la vie d'un homme, on peut croire que l'homme n'a qu'un objectif en tête, le telos c'est l'ensemble des possibles, c'est ce qu'il y a derrière la ligne d'horizon. Personnellement je trouve cela poétique.

Bien sur rien ne vaut de définir les termes qu'on emploie et je trouve regrettable que cela ne soit pas toujours fait (la traduction des citations étrangères aussi, en passant). Mais ne renions pas l'exotisme des langues étrangères, c'est tellement dommage.

2007-03-28 02:45:54 · answer #2 · answered by elfe_unambuliste 3 · 2 0

quand l'homme cessera t'il de croire vaniteusement qu'il a un sens, une fonction, une mission, qu'une entité ou puissance supérieure s'intéresse à son trou de balle ?
« Bien que les pieds de l’homme n’occupent qu’un petit coin de la terre, c’est par tout l’espace qu’il n’occupe pas que l’homme peut marcher sur la terre immense. »
Zhuangzi.
quand on a admis que l'on fait partie d'un tout mystérieux et insondable, de quoi est-on séparé, sinon de la vaine agitation vaniteuse et du verbiage stérile si caractéristique aux occidentaux et à leurs émules ?

2007-03-28 06:09:43 · answer #3 · answered by beotien 2 · 0 3

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