La colère monte chez les policiers municipaux d’Ile-de-France. Révélée hier, l’agression jeudi dernier d’une policière à Emerainville (Seine-et-Marne) survient quelques jours après qu’un agent a reçu une balle dans la jambe à Etampes (Essonne). Le projectile avait été tiré par un fusil à lunette 22 Long Rifle, alors que la police interpellait un homme suite à des violences urbaines.
A Emerainville, Suzanne, 47 ans, a été passée à tabac trois heures après l’interpellation d’un jeune homme pour une affaire de caillassage. Nez cassé, traumatisme crânien, enfoncement de la cage thoracique : «J’ai été massacrée» raconte Suzanne, en poste depuis deux ans à Emerainville.
Il était environ 17 h 30 jeudi dernier. Elle marchait sur un trottoir, avec un collègue, le long du quartier sensible de la ville. On est tombés sur un groupe de cinq personnes, qui sortaient d’un fourré. Des jeunes d’environ 17 ans, cagoulés. L’un avait une bombe lacrymogène. Il s’en est servi. J’allais sortir mon arme, mais je me suis ravisée», poursuit la policière.
Alors qu’elle cherche à s’enfuir, l’un des agresseurs la met à terre. «J’ai pris des coups à la tête, dans les côtes. Puis ils se sont mis à me sauter à pieds joints sur le dos.» Les deux policiers finissent par trouver une échappatoire. Suzanne s’est vue prescrire onze jours d’ITT. ->
2007-03-28
01:37:21
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maureen
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