Peut on faire le lien entre niveau d'étude et choix politique?

Question

Lors de la dernière élection présidentiel différentes études ont été faite sur les régions ayant réalisées les plus fort taux du FN. Certains ont avancé que les régions ayant le plus faible taux de diplômé du secondaire était ceux ayant le plus voté à l'extrème droite... Bizarrement il s'agit également des régions françaises les plus calmes n'ayant jamais vu une poubelle brûlée... donc peut- on en conclure que le JT use et ubuse de notre manque d'esprit critique?? Peut- on espérer que l'école continue à former des esprit libre et critique ou notre prochain gouvernement s'attachera t- il à continuer à oeuvrer sur la voie qu'il s'est trassé? Vive la pensée unique????

Answer 1

Une étude que j'avais vue il y a quelques années avait conclu que face à une information donnée au JT, 93% des spectateurs acceptent cette information sans aucune remise en cause.

C'est inquiétant, seulement 7% des personnes capables (ou ayant la volonté) de'exercer leur libre arbitre face à une information...

La propagande et la désinformation, sous quelques formes qu'elles soient ont de beaux jours devant elles.

Answer 2

l'école ne forme pas des esprits libres et critiques, elle le fait uniquement quand le gouvernement est de droite parce que la plupart des enseignants sont de gauche.
On peut dire aussi que l'intelligence et les études sont deux.
J'ai déjà vu des grands diplomés être CON, ils se cantonnent
à ce qu'ils ont été formés

Answer 3

C'est intéressant comme analyse...

Mais on peut aussi la prendre dans l'autre sens... L'éducation national dans son ensemble est clairement orientée à Gauche !
Donc plus les études sont longues et plus le formatage des idées a des chances de prendre ?!

Answer 4

Oui, je crois qu'on peut faire un parallèle.
Les plus diplômés votent à gauche et les moins diplômés à droite toute. Il y a une raison à cela. C'est l'endoctrinement des élèves par leurs professeurs pendant toute la scolarité et cela commence même à la maternelle.
Pour prendre mon cas personnel, j'étais très doué pour les études avec une mémoire hors du commun. Pourtant à 13 ans (en 4ème) j'ai été dégoûté complètement de l'école. J'ai compris (et bon nombre de mes copains de l'époque) qu'ils (les professeurs) nous racontaient des conneries et à partir de ce moment je n'ai plus voulu aller à l'école car j'avais l'impression d'y perdre mon temps. Pire j'étais malade Deux semaines avant la rentrée. Ma mère voulait à tout pris que je fasse des études et moi j'ai tout fait pour que cela n'arrive pas, en loupant mon BAC exprès pour ne plus voir ces professeurs qui essayaient de nous endoctriner. C'est encore pire aujourd'hui.

Answer 5

Je ne crois pas du tout, qu'on peut faire un lien, entre le niveau d'études et le choix politique, sinon, il n'y aurait pas d'intellectuels de gauche. Car peut on être de gauche avec toutes les âneries que cette formation nous sort et être intellectuels ? Ou bien c'est qu'ils ont trouvés leurs connaissances dans des boites de lessive qui faisaient des promotions.

Answer 6

doit on attendre de cotoyer et d'etre victime de la délinquance pour la dénoncer ?

L'electorat de le pen est diffut, massif, et si ce sont avant tout les indigents sous diplomés qui votent pour le pen c'est avant tout car ce sont eux qui souffrent le plus des inégalités créent par l'immigration de masse :
hausse des impots, incapacité d'acceder aux logement sociaux, chomage,délinquance ...

Le vote le pen n'est plus depuis longtemps un vote protestataire mais bien un vote d'adhésion.

Answer 7

c'est en partie grace à des raisonements discriminatoires et claniques comme le tien que le FN grimpe chaque année.

Moi j'ai un BEP, je suis webmaster, je gagne 28000 par an, et je vote Bayrou.....je ne rentre donc pas dans ta théorie ?

si les hommes politiques ont tous des raisonements aussi "courts sur pattes" on comprend mieux pourquoi rien ne bouge depuis 25 ans....

Answer 8

Merci pour ta question.

Je pense que ce qui détermine beaucoup de choses, c'est le fait de se considérer ou non comme un intellectuel. Comme l'a très bien décrit Bourdieu, certaines catégories sociales se font même une fierté de ne pas être des intellectuels. Le côté intellectuel (lié souvent à "intellectuel gauchiste", comme certains disent) y est très péjoratif.
C'est très grave, ça veut dire que le fait de se servir de son cerveau est vu négativement. Le prêt-à-penser des médias est alors préféré à l'exercice de son esprit critique.
Et c'est là que des personnages charismatiques peuvent entrer en scène et éblouir les foules.
Le Pen sait ce qu'il fait et à qui il s'adresse en proposant de supprimer le ministère de la culture.
Sarkozy, en faisant du populisme sait que c'est le seul moyen de faire passer sa politique libérale qui, quand on sait vraiment ce que c'est, ne bénéficiera vraiment qu'à une poignée d'élites financières. Et comme il a besoin de voix, il fait du populisme, il flatte les plus bas instincts des gens, ce qui marche même quand on habite un coin tranquille ; on a tous une part d'ombre !
Donc, pour couper l'herbe sous le pied de tout ça, il n'y a effectivement que l'éducation à un esprit critique. Et SURTOUT, il faut revaloriser ces handicapés de l'intellect, car s'il ont verrouillé leur cerveau de cette manière, au départ, c'est dû à une dévalorisation (d'un parent, d'un prof, de soi-même...). Tout n'est pas perdu pour eux, même si les résistances ses sont cristalisées...
Ne plus penser qu'être un intellectuel est un but (impossible à atteindre dans l'inconscient de certains), mais un chemin. Chacun à son niveau. Dolto attribuait de l'intelligence aux bébés, l'expérience lui a donné raison. Donc le chemin de l'intelligence est à prendre dès le départ. Il est vivant et parsemé d'essai-erreurs, on doit s'y confronter à l'intelligence de l'autre pour parfois se tromper... puis rebondir pour devenir meilleur (donc revaloriser le statut de l'erreur, c'est ce qui est enseigné aux futurs profs à l'IUFM, donc, les choses bougent, les travaux en sciences de l'éducation ont des solutions, même si elles ne sont pas suffisamment diffusées dans les grands médias)
NOUS SOMMES TOUS DES INTELLECTUELS, nous avons tous après des millénaires d'évolution, depuis le cerveau primitif des reptiliens hérité d'un NEO-CORTEX.
Ayons la confiance d'en être digne.
La démocratie se mérite en faisant usage de son esprit critique.
D'autres sources d'information sont possibles :
http://www.la-bas.org/

Answer 9

Il est évident que le niveau d'études, mais aussi le type d'études (sciences, droit, eco, histoire etc...) influencent sur le vote.
C'est valable pour Lepen : il est excellent orateur, on ne peut pas lui enlever çà, et un esprit qui manque de conniassances (et de réflexion) peut se laisser "bercer" par son discours.
Mais çà vaut aussi pour les partis d'extrème gauche, qui font miroiter des choses à l'encontre totale des premières règles d'économie, mais que les gens manquant de notions d'économie croient (je pense au SMIC à 1500 € net immédiat, à la surtaxation des entreprises et investisseurs qui feraient fuir nos capitaux !).
Rajoutons par dessus les medias qui n'ont aucune éthique face à l'audimat... çà aboutit au développement des extrèmes !