Message pour la future Présidente ou le Président (ROYAL ou BAYROU
Depuis la nuit des temps, la violence sous toutes ses formes a existé et continuera à exister. Les espèces se font violences pour s’alimenter. Le concept de l’existence crée le problème de la violence.
Il y a violence à l’intérieure et violence à l’extérieur, l’une entraînant souvent l’autre.
Les violences sexuelles qui ne sont pas une fatalité ou une prétendue nature d’un sexe fort sur un sexe fort, mais plus une origine sociale et culturelle.
Nous avons de plus en plus les violences des jeunes dues plus souvent à l’encadrement parental, d’instruction et de civisme. C’est l’exclusion par la violence et le repli communautaire, c’est la violence à l’égard de l’Etat de droit, seul garant de l’égalité de traitement. Sans oublier les violences qui ne sont pas physiques mais la violence psychique qui traumatise la vie de certains.
La politique se fait parfois par d’autres moyens que les discussions, quand la diplomatie est dans l’impasse se sont les guerres et les génocides.
Mais à travers les siècles l’Homme, l’être social, s’est assemblé en familles, en communautés afin de pouvoir se préserver de la violence.
L’apparition du Droit Laïc s’appliqua par le Roi, au 18ème siècle Déclarations des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Les Hommes citoyens, devenus à égalité de droit devinrent responsables pour gérer la violence étatique interne et externe.
Dans notre vie quotidienne, nous communiquons, consciemment ou inconsciemment par les positions que nous prenons. Nous émettons une multitude de signaux, ouvert ou fermé au dialogue.
Certaines attitudes, certains gestes, nous les savons, sont aussi perturbatrices que quelque parole inutile. Certains d’entre nous ont tendance à jeter l’huile sur le feu pour des raisons électorales, d’autres pour des raisons médiatiques et d’autres encore pour des raisons de communications. Ils sont les spots de publicités de certains groupes politiques et religieux, qui ne savent même pas que la Déclaration des droits de l’homme est un fondement de notre République où la bafoue, pour terroriser une partie de leur électorat et réduire l’autre partie au silence. Mais le silence imposé est une chose difficile et dangereuse. L’énergie s’accommode et peut exploser, c’est une discipline et une ascèse.
Picasso a dit : « Il faut réveiller les gens. Bouleverser leur façon d’identifier les choses. Il faudrait créer des images inacceptables que les gens écument, les forcer à comprendre qu’ils vivent dans un drôle de monde, un monde pas rassurant…un monde pas comme ils croient.
Victor Schoelcher, qui considérait l’instruction comme la pierre angulaire de toute république démocratique et sociale, et qui devait au lendemain de l’esclavage transformer les esclaves, maintenus dans l’ignorance, par l’obscurantisme des maîtres, en hommes libres. Mais que nous nous approchons, de ceux qui pensaient qu’apprendre à lire et à écrire les noirs, pouvait, leur donner l’idée de secouer leurs chaînes et de les briser sur la tête des oppresseurs.
Mais la majorité de nos jeunes sont aussi réduite à la pauvreté et n’ont pas résidence dans les meilleurs quartiers, donc n’ont pas fréquenter les meilleurs écoles pour avoir les meilleurs formation d’éducation civique. Pour nos jeunes, l’instruction servait encore à entrer dans la société française, à se faire une place sur le marché.
Aucuns des partis politiques n’ont voulu vraiment souligner les causes profondes des émeutes. Parce que le problème n’a pas été vu à temps et lorsqu’il a été vu, on n’a pas eu le courage de prendre les mesures qu’il fallait.
C’est les années d’imprévoyance des gouvernements, de droite comme de gauche, même en période de cohabitation, ils ont laissé s’accumuler une masse de jeunes sans emploi.
Tout au long cette politique laxiste. Ils ont laissé le patronat exercer une forte pression, sur le chômage et la hausse brutale du coût de la vie. Le fossé n’a cessé de se creuser entre les nantis et les personnes à petits revenus. Les grandes entreprises embauchent des citoyens et des immigrés soumis, payées avec des salaires de misères. Ce qui entraîne une chute du pouvoir d’achat et de nouvelles difficultés pour les petites et moyennes entreprises, la classe moyenne déjà accablée d’impôts et la classe au-dessous dans une précarité.
Tous les ingrédients d’une explosion étaient réunis : d’un coté arrogance et mépris, qui se traduisent par des brimades, des vexations, de l’autre, une résignation et une soumission apparentes.
Les émeutes étaient un appel a la conséquence du malaise économique et social que connaît le pays, malaise dû notamment à la misère, au chômage, aux incertitudes de la jeunesse quant à son avenir, aggravée par les discriminations. Pendant que tout progressait en France et dans le monde. Les citoyens considérés comme la Populace méprisable, des rebuts de la société, ont été casés dans certaines villes. Ces villes se sont enlisées et maintenant sont devenues ou ont des quartiers sous développés.
A trop faire la politique de l’autruche, et attendre pour annoncer et promouvoir des mesures, permettant d’édifier un nid républicain dans notre pays. C’est bien, à une explosion de crises latentes que l’on risque d’aboutir.
La violence est entrée dans la vie de nos jeunes dès l’enfance. Ils sont victimes de l’évolution de la société. Aucune haine de quelque nature qu’elle soit, pourtant ne les habite, ils ne cherchent qu’à exister dans une société fermée à leurs rêves d’adultes. L’ethnologue Paul-émile Victor a dit : « Les rêves n’ont de valeur que s’ils se réalisent.
Après la tempête, il fallait s’adapter à la nouvelle situation, et employer les bons moyens à la place de la carotte et le bâton. Il ne s’agissait pas de créer un climat d’intimidation et de peur. Mais faire des changements pour améliorer les conditions de vie et l’épanouissement intellectuel. S’engager et transformer la société.
Lorsque les médias abreuvent les citoyens de show et de jeux, ils transmettent que le succès et l’argent s’obtiennent sans effort et rapidement. Ce n’est pas du travail qu’ils veulent, c’est de l’argent. C’est la débrouille qui prévaut, certains de ces mineurs et jeunes guetteurs ou dealers, sont des groupes sous l’influence du grand banditisme voire des Mafias. De ces concitoyens que nos jeunes de novembre ont dénoncés sur le nom de la « délinquance en col blanc » et que les médias ont vite fait de passer sous silence.
Dans un pays ou par satellite on peut capter un portale, interroger votre ordinateur c’est « l’omerta. La consommation de drogue est aujourd’hui un phénomène social dont l’ampleur excède de loin les quartiers difficiles. La consommation touche toutes les classes sociales, l’enjeu autour des drogues n’est pas un enjeu éthique, mais un enjeu économique. Notre pays est le premier consommateur européen de cannabis, la loi punissant les petits dealers et les consommateurs n’est pas dissuasive.
Nous avons dans nos médias, des citoyens dont le revenu est sept fois supérieures au SMIC, qui nous organisent chaque jour de la psy politique show, ou de la star politique show, comportant des flashs info suivis de clips publicitaires, qui insistent à la consommation de drogue. Pour des raisons d’audience, ils tutoient le pouvoir des affaires acceptables et inacceptables tout en figeant les banlieues, les quartiers des citoyens précaires.
Ces divertissements permettent à certains de faire des millions sur le dos de la société pendant que quelques milliers de téléspectateurs gagnent des misères sous les pieds de la société.
Ces actions sont déshonorants pour notre pays, lorsque certains partis politiques ou du show-biz au nom de la tolérance malsaine, luttent pour la libéralisation et vantent les produits de ces hommes dangereux pour l’avenir de notre pays.
Face à ses dérives notre « Déclaration des droits de l’homme et des citoyens » est en quelque sorte appliqué pour tolérer toutes sortes de criminels, qui ne sont jamais punis puisque impunément, ils continuent leurs exactions, pourrissent notre qualité de vie jusqu'à l’éducation de nos descendants.
Une société incapable de responsabiliser ses membres, par rapport aux lois et aux hors la loi devient incapable de s’en protéger et se dirige vers le chemin de l’anarchie.
2007-03-28 05:00:29
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answer #3
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answered by enft de la Rep 4
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