Avez vous lu "La racaille de la République"...?

Question

de Fadela Amara et Mohammed Abdi

lol visiblement personne... ;-)

bravo ooooOOOOuuuu.... oui il a de la "bonne racaille"... indétronable... n'a t on pas été gouverné par le plus grand des voleurs? lol et bien d'autres encore... qui sont passés à la " Trape"... lol ;-) (celle du 93 bien sûr!)

merci "Odette" je n'avais pas pris la peine de copier le résumédu livre ... merci de l'avoir fait pour moi... ;-)

Answer 1

non

mais il m'arrive de la voir
pas forcément que dans les banlieues, le stéréotype et l'amalgame étant passés par là... (sic !)

en effet,
il y a dans cette république de la racaille partout, et même une racaille intouchable... et "inkarcherisable"... car elle est du bon coté du manche... de Karcher !

mais le mot existe et il décrit bien certains comportements tout à fait inacceptables et injustifiables
je pense que les habitudes doivent changer

cela commence par le respect et la dignité
il faut que chacun a son niveau devienne plus exemplaire et vigilant à son rôle et aux conséquences de ses mauvaises habitudes... qui doivent être sanctionnées clairement


;-)

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Answer 2

Trois ans déjà que, face aux violences exercées contre certaines filles des quartiers, Fadela Amara lançait ce cri du coeur : " Ni putes ni soumises ". Elle alors devenue le symbole d'un féminisme d'urgence, d'un féminisme populaire. Après la publication du Guide du respect - immense succès -, voici La Racaille de la République, où à partir de leur origines, des souffrances par eux endurées, Fadela Amara et Mohammed Abdi analysent et dénoncent des situations d'injustice, dressent un constat de l'augmentation de l'inégalité des chances, de la montées des violences, de la difficulté à intégrer et à accepter ces Françaises et ces Français qu'on continue encore à traiter comme des immigrés.
Dénonçant les faux prophètes et la recrudescence de discours religieux où l'islam est détourné à des fins politiques, cartographiant la situation dans certains quartiers où d'autres lois que celles de la République règnent, ils en appellent à une société où la loi, le droit et la justice nous permettraient de mieux vivre ensemble dans le respect du bien commun ancré dans les valeurs de la République.

Présidente de l'association Ni putes ni soumises, Fadela Amara est membre de la haute autorité de lutte contre les discriminationset pour l'égalité. Mohammed Abdi est secrétaire général de Ni putes ni soumises.

Answer 3

Recuperation du mot racaille, par l'association issu du parti politique PS ni putes ni soumises.
Voila maintenant que la Fadela se pose en "racaille de la Republique" après avoir chié sur ces memes "racailles", elle n'a aucune credibilité...

Si vous voulez vraiment connaitre les problèmes des banlieues, ne lisez surtout pas ce livre.

Answer 4

Merci Odette, de nous apporter ces éclairages fort utiles. On a l'impression au moins de comprendre ce que contient le livre, que personnellement je ne connaissais pas !

Mes lectures sont honteusement déconnectées de l'actualité (hormis quelques livres politiques dus à la proximité de l'élection présidentielle) et elles sont soit biographiques (j'adore marcher sur les traces des existences d'êtres fascinants), soit historiques, soit feuilletonesques, soit aventureuses.

Sans développer trop, l'un de mes romans préférés est "Le Cavalier sans Tête" de Mayne-Reid (1865) - strictement rien à voir avec le film du même nom sorti il y a quelques années - qui est à la fois un roman d'aventures (ça se passe à la frontière entre Mexique et Texas), un roman fantastique à base de fait divers réel (l'apparition inexplicable d'un cavalier sans tête insaisissable) un roman policier (une véritable enquête est lancée pour le retrouver) et un splendide roman d'amour. Quatre ingrédients qui me vont ma foi fort bien...

Tout cela, jolie Déclaration, nous emmène fort loin de la "Racaille de la République", j'en conviens humblement (mais je l'ai pas lu, voili-voilà).

Cela dit, d'un mot illégitime sans doute (je n'ai jamais vécu dans les cités) je ne suis pas choqué par le mot "racaille" dans la bouche du ministre de l'Intérieur, qui n'a fait que reprendre (oh, le vilain sacrilège : bouuuh !) une expression employée je crois par les jeunes pour s'auto-qualifier, mais je suis en revanche exaspéré par l'instrumentalisation éhontée qui en est faite par les trois candidats-phares de cette élection...

Sarko qui essaie avec son petit mouvement "Bleu-Blanc-Rouge" de draîner un semblant d'adhésion dans les banlieues (qu'il n'a cependant pas rudoyées plus que de raison, qu'on ne compte pas sur moi pour m'apitoyer sur le sort de ces deux pôôôvres garçons qui sont allés se griller sur un transformateur, là c'est vraiment trop m'en demander...)

Ségo qui tend les bras aux incendiaires (je sais, ce n'est qu'une minorité, mais elle n'en existe pas moins, et je ne vois pas pourquoi on devrait la dédouaner) en leur disant avec une démagogie Ultra-Brite : "Vous êtes l'avenir de la France" (bel avenir, dites-moi...)

Bayrou-le-Pleutre tout heureux de pouvoir aller prendre un bain de foule enthousiaste auprès des jeunes qu'il n'a évidemment pas eu à combattre, n'étant nullement aux manettes, et qui de son bon sourire secoue les mains qu'on lui tend en récoltant béatement les fruits de son inaction, comme il sait si bien le faire (cf. l'Education Nationale, je n'y reviens pas), en ayant qui plus est le tranquille culot de nous dire : "Moi, au moins, je peux y venir !" (la tartuferie n'a pas de limites, ma bonne dame)

Les banlieues cristallisent à mon sens une somme impressionnante d'erreurs et de renoncements accumulés depuis un bon demi-siècle, c'est sans doute l'ulcère purulent de notre société (sans que toute la responsabilité en incombe à ses habitants, ni qu'ils puissent non plus s'en considérer comme totalement innocents), aussi, ma chère Déclaration, tu serais bien inspirée de nous en donner ici un petit "digest" à ta façon, afin d'éclairer nos lanternes incultes ! (La mienne en particulier)

J'en remercie d'avance ta grâce primesautière et extra-temporelle...

Answer 5

Rien que le fait de savoir que Fadela Amara et Mohammed Abdi ont écrit ce livre, je ne veux même pas y toucher....