Un psychotrope est une substance chimique qui agit principalement sur l'état du système nerveux central en y modifiant certains processus biochimique et physiologique cérébraux, sans préjuger de sa capacité à induire des phénomènes de dépendance, ni de son éventuelle toxicité. En altérant de la sorte les fonctions du cerveau, un psychotrope induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales.
Un psychotrope peut être consommé d'une manière récréative dans le but d'altérer intentionnellement la conscience par exemple le café, l'alcool, la cocaïne ou le cannabis.
Il peut être consommé comme un enthéogène dans un but spirituel par exemple la mescaline ou la psilocybine.
Un psychotrope peut être consommé comme thérapie, par exemple l'utilisation de narcotiques afin de contrôler la douleur, de stimulants afin de traiter les narcolepsies ou les troubles déficitaires de l'attention mais aussi des antidépresseurs ou antipsychotiques afin de traiter des maladies neurologiques ou psychiatriques, on les appelle souvent les médicaments psychotropes. La prescription de psychotrope peut parfois induire un usage détourné.
Il peut être aussi consommé pour améliorer les performances physiques ou intellectuelles, on parle alors de produits dopants.
Il peut être consommé dans le but d'assouvir un besoin compulsif dans le cadre de la toxicomanie.
Il peut être consommé involontairement dans un but de soumission chimique : drogue de viol, sérum de vérité.
La consommation d'un certain type de produit peut être liée à une mode ou à un moyen d'affirmer son appartenance à tel ou tel groupe social.
Pour certains consommateurs, la consommation de psychotrope s'inscrit dans un mode de vie hédoniste ou antisocial, adopté préalablement à leur initiation aux drogues, la recherche du plaisir étant le fondement ou le but de la vie.[10]
Pour d'autres, la consommation de psychotrope constitue une modalité défensive contre des angoisses et des tensions contre lesquelles ils ne parviennent pas à lutter avec leurs seules ressources psychiques, ces personnes qualifient parfois leur consommation d'automédication sans que cela puisse avoir une justification médicale.
2007-03-28 05:07:47
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answer #1
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answered by Dany 7
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