Jusqu'au déclenchement de l'opération "Barbarossa", en juin 1941, les communistes étaient alliés des nazis.
L'humanité continuait de paraître et M. Maurice Thorez (le "marchais" de l'époque) entretenait les meilleurs rapports avec l'occupant.
Un certain François Mitterrand était secrétaire d'état et venait d'être décoré par Pétain pour son efficacité exemplaire.
Le jeune Georges Marchais s'était porté volontaire pour aller travailler en Allemagne, comme le conseillait son parti.
A moins de réécrire l'Histoire (ce que font très bien les communistes) la réalité est ainsi.
A chacun d'en tirer les conclusions.
2007-03-26 11:03:48
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answer #1
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answered by Anonymous
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Il est un peu facile de présenter l'histoire à posteriori.
Les résistants de la première heure sont bien différents des résistants du mois de septembre (1945), les fameux RMS.
On peut aussi se demander pourquoi la plupart des maquis dénoncés étaient des maquis gaullistes.
Forcément ceux qui restaient ont pris la place.
Heureusement, si les parisiens sont amnésiques, les campagnards n'ont pas oublié.
2007-03-26 11:16:33
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answer #2
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answered by tatayou72 3
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La collaboration des années sombres de l'occupation est extrêmement complexe et ne peut se réduire au simple clivage gauche droite. Parmi les résistants de la première heure, on trouve beaucoup d'hommes de droite, en premier lieu De Gaulle, mais aussi par exemple D'estienne d'Orves. La collaboration est un terme très vague qui englobe beaucoup de diversité. D'une manière générale, les communistes n'ont pas beaucoup résisté au début, l'Union soviétique étant pratiquement alliée au régime nazi jusqu'à l'opération barbarosa en juin 1941. Certains accusent même les communistes français d'avoir pratiqué des sabotages à l'encontre de l'armée française pour faciliter la victoire allemande. Cependant, les communistes sont massivement entrés en résistance après l'attaque allemande contre l'URSS. Certains collaborationnistes les plus extremes, comme Doriot était des hommes de gauche à l'origine, mais d'autres étairent de droite. Le président du Conseil ,Laval était un homme de centre droit, très respecté jusque là (homme de l'année du Times en 1936) ; Pétain était de droite. Il n'y a donc pas vraiment de règle. Il est vrai cependant que sur la fin de la guerre, la resistance est dominée assez largement par les communistes.
2007-03-26 11:09:12
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answer #3
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answered by jays 2
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Au départ les communistes collaboraient à cause du pacte entre staline et hitler ; tout le monde le sait.
Les premiers résistants étaient de la droite traditionnelle anti germanique et patriote. Mais il y a aussi eu des partisans de hitler dans une certaine jeunesse proche du mouvement fasciste. On les dirait aujourd'hui de droite mais je pense qu'ils se considéraient comme modernes voire révolutionnaires. En plus, partisan de hitler ne signifie pas collaborateur. De nombreux "fascistes" ont aidé des juifs et la plupart de ceux qui ont collaboré ne l'ont pas fait pour des raisons idéologiques.
I avait-il plus de collabo à gauche ou à droite ? Je ne penses pas que l'on dispose aujourd'hui d'éléments de réponse qui permettent de trancher.
2007-03-26 11:04:20
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answer #4
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answered by leshabi9 2
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C'était tout le monde et à même proportion... Même les communistes jusqu'en 1941, au moment où l'Allemagne a déclenché l'opération Barbarossa.
c'est bien ça le pire : TOUT LE MONDE a trempé.
2007-03-26 10:57:24
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answer #5
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answered by Peace 2
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il y en avait des deux bords des 2 cotés.De Gaulle et pétain venaient de droite,doriot et moulin de gauche.
Les plus futés étaient des 2 cotés,genre mitteurrand.
C'est un peu comme avec la 5è colonne de bush en france ou on retrouve bruckner,madelin,gluxo et kouchner.
2007-03-26 20:50:16
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answer #6
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answered by Anonymous
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de gauche : la plupart des gauchistes ont attendu le dernier moment pour entrer dans la résistance ... ils n'ont pas pris autant de risques que les patriotes !!!
2007-03-26 10:58:54
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answer #7
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answered by resistance 2
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pourquoi faire des préférences , les collaborateurs français de 39/45 étaient tous les mêmes...
2007-03-26 11:05:34
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answer #8
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answered by Anonymous
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les clivages politiques etaient differents, l'environnement economique et social egalement.
Ne compare pas cette epoque avec la notre.
Musolini et Hitler se disait de gauche, Staline aussi, pourtant ce sont des gens de droite qui faisait la traite d'esclave peu de temps avant.
il y a des mechants aussi bien a droite qu'a gauche
2007-03-26 11:01:04
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answer #9
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answered by coktailman51 3
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J enetends certaines personnes prenant plaisir à réécrire l histoire :
premièrement sur G. Marchais :
son biographe Thomas Hoffnung estime qu'il n'en existe aucune preuve, et qu'il fut plutôt muté outre-Rhin, dans le cadre de la réquisition des travailleurs de l'industrie aéronautique par l'Allemagne nazie. De plus, deux décisions de justice, faisant suite à une plainte de Georges Marchais contre ses détracteurs, établissent que Georges Marchais est bien parti en Allemagne sous la contrainte
deuxièmement sur l accusation de collaboration des communistes :
c est totalement erroné .
Les nazis n ont commencé à chasser de façon officielle les communistes que depuis le pacte germano soviètique .
D une part entre le "officieux" et le "officiel" il y a une large différence . Les nazis n ont jamais caché leur haine du communisme et si les leaders nazis s interdisaient a signer des papiers officiels, c etait pour menager l "allié" sovietique pour ne pas combattre trot tot sur 2 fronts
D autre part il est incontestable que le gouvernement de vichy a livré les communistes aux nazis dès la première heure.
La chasse aux communistes, entamée sous le gouvernement Daladier, était une priorité du régime de Vichy, avant même que les Allemands ne s'en préoccupent. Elle est une constante de la politique collaborationniste, d'octobre 1940 à la Libération. Le PCF avait été interdit sous la Troisième République, en septembre 1939 à la suite du pacte germano-soviétique, et toute activité communiste était donc déjà illégale à l'avènement de Pétain.
Ces français "réviseurs" de l histoire auraient ils oublié la Milice de Darnand??
Toutes les couches sociales, toutes les sensibilités politiques, toutes les sensibilités philosophiques et religieuses sont représentées au sein de la Résistance. Les Juifs, les démocrates-chrétiens, les socialistes et les communistes sont toutefois les plus représentés.
Les Vichistes sont essentielement composés de réactionnaire (la plus grosse partie) , de monarchistes , de nationalistes , de clericaux
L'historien Jean-Pierre Azéma a ainsi pu retenir six caractéristiques de l'esprit qui anime le régime réactionnaire de Vichy :
La condamnation sans appel du libéralisme
Le refus du principe égalitaire, proclamé par la Révolution
Une pédagogie anti-intellectualiste
La défiance à l'égard de l'industrialisme (les agriculteurs etaient choyes par petain)
L'affirmation d'un nationalisme fermé (qui s'oppose" au nationalisme républicain d'avant l'affaire Dreyfus)
L'appel à un rassemblement national
Donc on ne peut pas dire que la droite libérale faisait aussi partie des collaborateurs . Seulement la droite monorchiste clericle ou réactionnaire ou anti-républicaine (les décus de la 3ème république).
2007-03-26 16:12:23
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answer #10
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answered by Ridersnake 6
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