voter blanc ne serais pas contestataire?

Question

si aucun des candidats ne nous satisfons pourquoi ne pas voter blanc ! si le vote blanc est conséquent peut être que les politiques se remettrons enfin en question.

dans vos réponses merci de ne pas faire la propagande pour l'un de vos candidats ce n'est pas le but de ma question?

Answer 1

Malheureusement, c'est l'abstention qui est considérée comme contestataire, va savoir pourquoi pas le vote blanc, pourtant celui-ci correspond à une forme de contestation. J'ai peut-être un début de réponse, le vote blanc n'est pas pris en compte car il comprend les vrais votes blancs mais aussi tous les votes où les gens ont gribouillé des trucs et on ne sait pas si ils l'ont fait en sachant que leur vote serait compatbilisé comme blanc. Tu sais, j'ai dépouillé souvent aux élections et tu vois qu'il y a des neunues. Il faudrait comptabiliser les votes invalides à part du vote blanc ou alors pourquoi créér un bulletin avec marqué "contestataire" dessus lol

Answer 2

c'est vrai mais cette fois , voter blanc pour se plaindre apres , alors il faudra reflechir deux fois!"

Answer 3

Voter blanc, vote contestataire? mais la vraie question ets surotu est ce que c'est un vote utile. Tous les suffrages exprimées sont pris en compte, alors dire que le vote blanc est contestataire c'est vite dit.
Ca sert à rien...
Le seul point positif c'est que c'est facile à comptabiliser dans les bureaux de votes pour ceux qui dépouillent. Mais point trop n'en faut tout de même.

Au dernière élection présidentielle, il y a eu un petit candidat qui était le représentant du Parti Blanc, il n'a même pas eu les 500 signatures nécessaires. Mais il a fait rire beaucoup de personnes, merci encore.

Answer 4

malheureusement le vote blanc est comptabilisé comme nul

Answer 5

voter blanc mais pourquoi???
si vous allez voter c'est que vous avez ete vous inscrire sinon pourquoi aller s'inscrire....
en plus francais vous avez le choix du vote ou pas nous non (en Belgique) mais bon je me plaind pas j'irais quand meme m'inscrire si il le fallait

Answer 6

Ce le serait si les votes blancs étaient comptés dans les suffrages exprimés, mais ce n'est pas demain la veille, parce que les politiciens ne sont pas prêt à donner des batons pour se faire battre !

Answer 7

exactement!
voter blanc donne le droit à contester bien plus légitimement que glandouiller pour mieux critiquer.

Answer 8

Les votes blancs sont-ils comptabilisés séparément des abstentions ?
Sinon, comment faire la part entre ceux qui protestent et ceux qui s'en f... et vont pêcher ou pécher ?
.

Answer 9

Tu as raison...c'est tentant......On verra.....parfois au dernier moment il peut y avoir comme une urgence....pourtant , si au deuxième tour il y avait bonnet blanc et blanc bonnet , je voterais blanc ( moins le bonnet en somme)....C'est clair ou je me fais mal comprendre ????

Answer 10

bon je vais pouvoir faire ma pub!
je ne suis plus tout blanc, parfois un peu gris et par les temps qui courrent je
broie du noir
bref comme dirait ma belle mère qui s'y connait "ces politiciens c'est à les mettre tous dans le même sac car ils ne sont pas blanc-blanc.
en général, en France et dans une grande majorité des pays occidentaux la vie politique est bipôlaire et les électeurs choisissent en votant pour ou contre l'autre.
la variante peut venir d'un centre virtuel qui n'a jamais vraiment su s'imposer en Europe avec un retour soit vers la droite soit vers la gauche
les électeurs ont donc un choix simple de société au gré de leur sensibilité tout à fait respectable
ce choix est fort différent pour l'élection des députés conditionnée aussi par le charisme du candidat et alors ce sera à la tête du client sans tenir compte du "parti"
or n'oublions pas que la loi est faite par les députés à l'assemblée et simplement paraphée par le président...
revenons à ce vote blanc.
pour ses adeptes il,signifie "je proteste car je n'ai rien trouvé de constructif dans vos programmes qui ne changeront rien à mon marasme"
les détracteurs, et j'en suis par expérience, diront que le vote blanc n'existe pas car considéré comme nul (bulletins blanc et nuls)
la population ne saura jamais si le vote blanc a été massif ou non et dans quelle proportion.
il vous restera donc, comme je le pense, à prendre position car c'est la seule façon d'exister lors du vote et d'influer en faveur d'un type de société
le vote blanc ne sera donc même pas le nuage visible dans un ciel chargé
reste l'abstention. c'est une forme de refus du sytème qui est comptablisée,elle
mais il ne faur pas être grand mathématicien pour comprendre que le fait d'enlever sa voix en s'abstenant ou en votant blanc peut parfaitement favoriser le candidat dont on ne veux absolument pas et modifier radicalement les choses jusqu'au déraisonnable
en 2002, la gauche a fait perdre la gauche! à cause des votes blancs et nul mais aussi des abstensions des votants de gauche
je pense donc que le vote blanc comme l'abstension sont des comportements non citoyens et non adulte.
pensez à la chance que nous, bons français, nous avons en vivant dans une démocratie, bien sûr loin d'être parfaite, où le droit d'expression existe encore, ce qui n'est pas le cas dans bien des pays du magreb, de l'asie et du tiers monde.
votons donc, impliquons nous dans la vie de la cité et cessons de fuir ou nous défausser pour agir sur notre avenir et celui de nos enfants au travers d'un vrai bulletin de vote et non du papier blanc de ponce pilate
j'en rajoute une couche ave cla très belle analyse de sylvain lefort avant le premier tout de 2002 (vous vous rappellez n'est ce pas??)

ce petit bout en apéritif et le lien en suite

u'en sera-t-il pour l'élection présidentielle de 2002 ? On constate à l'heure actuelle une pléthore de candidatures : entraînera-t-elle, selon vous, une mobilisation des électorats ou plutôt une désorientation ?

Cette élection est particulièrement imprévisible. Mais il y a un point sur lequel je peux plus volontiers m'engager : le niveau de l'abstention et des blancs et nuls. Nous atteindrons peut être un niveau record d'abstention pour des élections présidentielles. La configuration actuelle fait un peu penser à celle de 1969. Au premier tour, malgré une offre importante de candidatures, on ne peut éviter un sentiment de déjà-vu - en particulier Arlette Laguiller ou Jean-Marie Le Pen. Il y a d'ailleurs beaucoup de dernières candidatures à cette élection. Aucun des candidats de second rang ne joue un rôle important, hormis l'énigme Chevènement. L'univers de choix de premier tour est donc très pluraliste, mais apparaît comme déjà vu. Cette offre sature un espace public dénoncé comme discriminant et occupé par une sorte de folklore dans lequel Le Pen fait son cirque, Laguiller dit ce qu'elle dit, sans que ce soit ni véritablement audible, ni franchement mobilisateur. Cela se jouera ailleurs. Entre les deux candidats majeurs, mais sans passion. Ce qui me frappe beaucoup, et notamment depuis l'intervention de Lionel Jospin, c'est l'inscription de leur campagne au centre dès le premier tour. Traditionnellement, le premier tour est un tour de rassemblement de son camp. Lors de son intervention sur France2, Lionel Jospin a tenu un discours de second tour, très recentré, défendant davantage une manière de gouverner qu'un projet de gouvernement. Cela me paraît annonciateur d'un second tour au cours duquel les deux protagonistes auront du mal à ne pas répéter ce qu'ils ont dit dans les semaines précédentes. D'où un second tour qui risque d'être jugé ennuyeux, ce qui conduirait à penser que l'élection de l'un ou de l'autre n'aura pas de conséquences majeures sur l'avenir du pays. En l'absence de dramatisation - type " Au secours, la droite revient ! " ou " Qui veut encore 5 ans de majorité plurielle ? " - les incitations à aller voter sont faibles. C'est l'occasion de souligner un point important : l'européanisation du pays, le fait que nous sommes dans un système d'intégration européenne très avancé. L'idée d'élire un président de la République qui gouvernerait de telle ou telle manière ne rencontre plus guère de crédit dans l'opinion. Les Français savent que l'on gouverne avec les Européens. C'est aussi pourquoi l'abstention peut augmenter.

Que penser de la candidature du candidat du Parti blanc à cette élection présidentielle ?

Les militants du vote blanc présentent un candidat comme ils l'ont fait aux élections municipales à Caen, non sans succès d'ailleurs. Leur démarche, cohérente, est en même temps très paradoxale pour les électeurs : on leur demande de voter pour un parti - et donc de transgresser ce qu'est le vote blanc - dont le seul programme est la reconnaissance du vote blanc. L'idée de reconnaître le vote blanc implique que la crise de l'offre politique est un fait constant de la démocratie électorale. Or pour ma part, je crois que le vote blanc ou nul est un indicateur de la crise de l'offre. Si on modifie l'offre, voire les règles du jeu électoral, le vote blanc peut se résorber. L'idée de le reconnaître comme un vote en tant que tel implique que l'offre politique n'est jamais satisfaisante. Le problème du vote blanc, c'est qu'en lui-même il ne suggère rien : il fait savoir que l'offre politique est contestée, il soutient la procédure électorale, mais il ne dit pas ce qu'il faudrait changer pour que les électeurs retournent voter. Mais le meilleur allié des partisans du vote " blanc ", c'est encore le vote électronique. En effet, si nous passons à ce type de vote, alors le vote nul n'est plus possible. Dès lors, la question se posera clairement de savoir s'il faut admettre ou non une touche " vote blanc ".

Propos recueillis par Sylvain LEFORT





Dominique REYNIE
[e-mail]
Enseignant-chercheur au CEVIPOF

(FNSP/CEVIPOF)
Professeur des Universités à l'IEP Paris


http://www.tns-sofres.com/etudes/dossiers/presi2002/itv_reynie.htm



alors quoi ça a donné le vote blanc???
à bon entendeur... salut!!!