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Des crevettes pêchées au large de l'Ecosse sont envoyées en Thailande pour y être décortiquées, elles sont ensuite ré-expédier vers l'Eurpoe pour y être commercialisées !!!!!

Il me semble qu'il y a un souci là, je veux bien que la main d'oeuvre soit moins chère là-bas mais que fait on du coût pour l'environnement d'une telle opération ? Qui paye ? N'y aurait pas moyen de surtaxé les produits qui ont un impact écologique plus important que ce qu'ils devraient !!! et cela améliorerait la compétitivité des travailleurs locaux ! Qu'en pensez vous ???

Tu polues tu payes, tu polues plus tu payes plus etc...

2007-03-25 23:24:43 · 7 réponses · demandé par fred 4 dans Politique et gouvernement Politique

7 réponses

Excellente question, je suis tout à fait d'accord !!

C'est l'ineptie du principe de la "croissance" comme on l'entend aujourd'hui !

Plus tu consomme, plus ça augmente le PIB et donc la croissance.
En gros, tes crevettes, quand tu les achètes au supermarché, tu payes aussi le transport, donc tu as créé de l'activité !!
Le capitalisme industriel libéral marche sur la tête ! Il n'a qu'une vision de la société à très court terme. Les entreprises (mais on ne peut pas leur reprocher) s'intéressent d'abord à leur profit, ce n'est pas la même échelle de temps que la sauvegarde de la planète !

2007-03-25 23:30:11 · answer #1 · answered by Gérard B 5 · 1 0

Aleksandre >> Tu crois pas que le fait d'envoyer non stop des crevettes par avion et les faire revenir ça pollue ?

2007-03-26 06:35:00 · answer #2 · answered by Thomas N 2 · 3 0

Ces chiens d entrepreneurs n on aucun respect!Voila des lois a voter ces situations ne devrait pas exister.

2007-03-26 06:31:52 · answer #3 · answered by peace 2 · 2 0

ci dessous un article très interessant sur un pot de yahourt....
plein d'enseignements..............
cela rejoint ton point de vue et le mien je pense

Selon la thèse soutenue par l'étudiante allemande Stéphanie Böde en 1993, le transport nécessaire à la mise en rayon d'un yaourt aux fraises produit par une coopérative de Stuttgart se répartit comme suit. Les ingrédients (lait produit à une distance moyenne de 36 km de la coopérative, fraises récoltées en pologne à 1246 km, sucre raffiné à 72 km à partir de betteraves situées à 35 km de la raffinerie, ferments produits à 917 km) ont ainsi parcouru "2306 km avant d'arriver à la coopérative. L'emballage (verre produit à 260 km à partir de sable et de zinc extraits à 546 km, couvercle en aluminium produit à 304 km à partir de bauxite extraite à 560 km, étiquette imprimée à 314 km sur du papier qui a déjà parcouru 634 km et collée avec un produit qui a fait 419 km) a lui parcouru 3037 km, et le conditionnement pour le transport (cartons fabriqués à 647 km, fermés par une colle produite à 734 km et conditionnées en lots recouverts de films plastiques importés de France (408 km), lots transportés dans du carton ondulé fabriqué à 55 km à partir de cartons importés d'Autriche (1048 km)) représente 2892 km supplémentaires. Au total, si l'on ajoute 668 km de distance moyenne entre la coopérative et les points de vente, le yaourt aux fraises aura parcouru une distance effective de 9000 km, soit 13 fois la distance qui sépare son lieu de production de son lieu de consommation.

Déclinable à l'ensemble des biens de consommation, l'exemple illustre à merveille les effets de la mondialisation sur le développement des transports. Dans une optique de développement durable, cela pose au politique plusieurs questions :
- un enjeu économique : la forte dépendance des systèmes productif aux coûts de transport soulève le problème de leur rentabilité face à l'inéluctable hausse du pétrole du fait de sa raréfication prévisible.
- un enjeu sociétal : le développement des transports a de nombreux effets induits (maladies respiratoires, dégradation du patrimoine naturel et bâti, congestion des infrastructures...) dont le coût pèse sur la collectivité et singulièrement sur les systèmes de protection sociale.
- un enjeu écologique : l'emission de gaz à effets de serre fait peser une lourde menace sur l'évolution du climat et des fragiles équilibres qui ont permis l'émergence même de notre civilisation.

Face à ce constat, les écologistes les plus radicaux préconisent une "relocalisation" de l'économie au prix de l'abandon d'une certaine forme de confort, comme de pouvoir consommer des produits exotiques ou des fruits et légumes hors saison. Je pense pour ma part que le concept de mondialisation des échanges (et je parle bien là du concept, et non de sa forme actuelle qui nécessite une importante régulation), doit être -pour un grand nombre de raisons liées aux exigences de développement, de coopération et de paix- préservé. Mais les partisans des échanges doivent être convaincus qu'ils ne seront soutenables demain que si on en limite les impacts aujourd'hui. Pour cette raison, je pense que les 3 objectifs suivants doivent se trouver au coeur de la réflexion politique actuelle :

- Il faut repenser l'organisation territoriale des moyens de production. Il semble essentiel de limiter autant que possible le recours aux transports. L'application du principe du "pollueur-payeur", en internalisant le coût réel du transport dans les coûts de production serait en ce sens une incitation forte pour les entreprises à territorialiser leur production selon un schéma en filières verticales, alors qu'elles privilégient aujourd'hui une concentration horizontale sur le seul critère des coûts salariaux à chaque étape (matières premières, matériaux transformés, produits finis). Cette spécialisation en flilières des territoires doit être accompagnée politiquement, en donnant aux collectivités davantage de marges de manoeuvre pour attirer les investissements les plus cohérents en termes de débouchés pour leur activité économique.

- Il faut une véritable politique de diversification énergétique. J'ai déjà souligné les multiples avantages que représenteraient le développement des biocarburants. Une véritable ambition en la matière passe par une profonde réforme de la PAC, aujourd'hui limitée aux seuls biens alimentaires, et qui devrait à mon sens être repensée pour accompagner une transition vers l'émergence d'un secteur "agro-énergétique".

- Il faut investir massivement dans la R&D. Depuis les années 60 et la massification des moyens de transport, le rendement des moteurs à combustion a plus que triplé. Aujourd'hui encore, le -tant décrié - progrès technique doit nous permettre de répondre aux enjeux de demain, en réduisant l'impact environnemental du transport (bruit, rejets atmosphériques, durée de vie des véhicules...) et en améliorant le rendement des énergies renouvelables. Je pense comme Tony Blair (tout arrive) que les sommes consacrées à l'agriculture par l'Europe doivent progressivement être réorientées vers la "connaissance". On peut également imaginer de sortir le coût de la recherche publique du calcul du déficit retenu par les critères de convergence, ou prévoir des dispositifs fiscaux pour orienter les entreprises vers des objectifs de recherche prioritaires. Cela dépasse bien entendu le seul enjeu (essentiel on l'a vu) des transports : car dans la mondialisation, refuser de courir après la compétitivité-prix des pays en développement, c'est avant tout investir dans la compétitivité-produit.

2007-03-26 07:12:17 · answer #4 · answered by dadout 2 · 1 0

le monde est fou c'est clair...... mais le boycott c'est pas une mauvaise idée à mettre en pratique ! RESISTANCE......

2007-03-26 06:40:01 · answer #5 · answered by merhel13 4 · 1 0

Mille fois raison , si l"'avenir du A380 c'est de faire des conneries comme cela, mieux vaut qu'il s'arrête là.

2007-03-26 07:37:46 · answer #6 · answered by Farfadet 5 · 0 0

Je vois pas où tu vois de la pollution dans de la pêche à la crevette et des exportations vers la Tailande.

Ya moyens d'avoir des éclaircissement s'il te plait ?

2007-03-26 06:30:36 · answer #7 · answered by Aleksandr 2 · 0 4

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