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Tu trouveras un commentaire composé intéressant. On y fait allusion à Aristote et Epstein et c'est de là que l'on part pour expliquer la vision de Rancière sur "la fable cinématographique" et "la fable contrariée".
Trop long à résumer ici. Bon courage !
2007-03-24 13:36:28
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answer #1
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answered by Kalydoug 7
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Ãvidemment il faut voir le contexte, que je ne connais pas. Rancière n’est pas précisément ma tasse de thé bien que j’aie apprécié son essai « Le Maître ignorant » (sur Jean-Joseph Jacotot, pédagogue excentrique mais génial, 1770-1840.) Thème : pour enseigner une chose il n’est pas nécessaire de la savoir. Il s’agit d’orienter délicatement l’élève en vue qu’il devienne, par ses propres essais et erreurs, un excellent autodidacte.
"Les grandes figures d’un cinéma < pur > – dont les fables et les formes se déduiraient de son essence – ne nous présentent que des versions exemplaires de la fable contrariée."
1° D’abord, ‘cinéma pur’ signifie ici : « dont les fables et les formes se déduiraient de son essence ». C’est une définition; c’est pour mettre ce fait en évidence que j’ai mis la subordonnée entre tirets.
1.1 Nous avons, bien connu du public, le cinéma impur, lequel n’a aucun souci de « déduire ses formes, ses fables » d’une « essence » dont il ignore tout. Un cinéaste impur n'écrirait pas comme JL Godard que ‘le travelling est une morale’.
[travelling : une forme des plus fortes du cinéma]
Les fables (ce que ça raconte) du cinéma impur peuvent aller dans un sens ou dans l’autre, comme il vous plaira. Pour l’auteur comme pour le public prédomine la volonté d[e s]’amuser, de [se] distraire.
En contraste un pur artiste comme Max Linder passerait à tort pour un pur amuseur.
1.2 En face nous aurions (Rancière emploie le conditionnel : lui-même feint de douter que ce cinéma-là existe) le ‘cinéma pur’. Ici les formes procèdent d’une exigence antérieure, profonde essentielle. L’anecdote (la fable) se déroule en adhérence avec ce substrat puissant. Une figure exemplaire d’un tel cinéma pur ? Mettons ‘Ordet’ [la Parole] de Dreyer. Plus discuté (mais à mon sens un vrai film métaphysique aussi) : ‘Eyes Wide Shut’ de Stanley Kubrick.
2° Finalement, qu’affirme la phrase ? – Que ces grands films sont aussi « des versions exemplaires » (meilleurs exemples possibles ou pas loin) de ce que Rancière appelle (si je me fie à ta citation) « la fable contrariée ». Bon ; j’imagine qu’il entend par là une histoire dont la mécanique grince, à laquelle on pourrait, d’un point de vue technique de la fabulation, faire des tas de reproches. Les très grands livres « essentiels » sont aussi (si l’on veut) mal foutus, côté intrigue. Comme roman policier, ‘Crime et châtiment’ ne vaut pas un Agatha Christie…
Rancière est philosophe; sa problématique outrepasse le cinéma proprement dit. Je ne raffole pas de la catégorie pur / impur mais disons qu'ici elle passe... Ãa n'exclut pas l'existence de films à cheval sur les deux - je pense moins aux westerns qu'à Hitchcock - pur, impur ? malin qui en décidera.
2007-03-24 20:49:31
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answer #2
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answered by Ben Yzbak 6
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Peut etre que c'est que des exemplaires,des exemples de LA FABLE!Ou alors on ne fait qu'un seul Film ou que des versions contrariées...
2007-03-24 18:41:38
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answer #3
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answered by stephane g 2
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non..on dirait du Jean luc Godard quand il deconne
2007-03-25 13:56:50
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answer #4
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answered by Anonymous
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Comment entrer dans les méandres de la débilité?
2007-03-25 07:18:46
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answer #5
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answered by Anonymous
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a mon humble avis celui qui a écrit ça a du sérieusement arroser le repas avant de prendre son stylo
2007-03-24 18:54:54
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answer #6
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answered by Cépamoi 6
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je n'y comprend rien du tout....!
2007-03-24 20:56:04
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answer #7
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answered by lechacal 1
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