English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

L'UMP (ex RPR) avait sans aucun doute tous les pouvoirs et tous les moyens pour mettre en place une politique performante.
(la présidence de la république, le sénat, le parlement, le conseil constitutionnel, le CSA, pour mater les médias, la chancellerie et les RG pour fliquer les citoyens et étouffer les affaires).
A l'évidence jamais un parti n'a disposé d'autant d'atouts pour mettre en place sa politique. Qu’a fait l’UMP du pouvoir ? Quel est son bilan,
Chômage inchangé et encore en traficotant les chiffres
Baisse des prises en charges de la SS et baisse des prestations sociales mais allégement des charges aux entreprises
Baisse du pouvoir d’achat des Français mais augmentation du nombre de millionnaire en France
Augmentation de l’endettement des Français mais augmentation des bénéfices des grandes entreprises (et des banques)
Augmentation du nombre de SDF mais explosion des revenus immobiliers
Augmentation de l’énergie (Gaz, électricité, carburant) mais bénéfices records des gros groupes énergétiques (Total, EDF GDF…)
Que nous propose l’UMP et N.SARKOZY en plus ? :
La même chose en pire puisque ils souhaitent :
Revoir l’age du départ à la retraite et mettre en place des systèmes privés complémentaires
Revoir le contrat de travail en CDI, pour apporter plus de « flexibilité » au patron (et plus précarité au salarié)
Revoir le code du travail et le droit de grêve et casser le fonctionnement actuel des syndicats
Revoir l’ISF : pour permettre au haut revenus de gagner plus sans travailler plus
Revoir le système d’assurance maladie et créer un système à 2 vitesses (pour les gens d’en hauts et les d’en bas)
Revoir le nombre d’heures travaillé (gagner plus pour gagner plus…bien sur !)

PEUT FAIRE CETTE CONCLUSION ?

Bilan de l’UMP: La régression sociale et la précarité.
Programme de l’UMP ( N.Sarkozy) : La régression sociale, la précarité et les pleins pouvoirs

2007-03-24 00:18:30 · 8 réponses · demandé par Mylos 5 dans Politique et gouvernement Élections

8 réponses

Totalement d'accord avec cette conclusion.

Un exemple concret concernant la sécu et sur ce que nous réserve en matière de précarité et d'affaiblissement social le programme et les discours à géométrie variable de Sarko :

Mai 2004. Sur le plateau de « Cent minutes pour convaincre », le spectre d’une franchise sur les remboursements de soins est pour la première fois agité devant les Français. Et c’est Philippe Douste-Blazy, venu vanter sa réforme de la dernière chance, qui, dans son style inimitable, fait rempart de son corps pour sauver la protection sociale à la française de cette menace : « des gens…nous envoient des mails et…disent, “ Ce n’est pas compliqué, faisons une franchise…les 100, ou 200, ou 300 premiers euros par personne, vous les payez, après ça sera l’Assurance maladie ”. Ça…je le refuse… parce que c’est comptable, c’est injuste parce qu’on ne peut pas faire payer de la même manière celui qui a un gros salaire, que celui qui est au SMIC, le système changera, ce ne sera plus le système de l’assurance maladie que l’on connaît »

Si par pudeur le Ministre de la Santé de l’époque gardait la discrétion sur l’anonyme spammeur qui lui envoyait des mails en ce sens, ce secret était un secret de Polichinelle. L’homme qui enjoignait alors Philippe Douste-Blazy de prendre des mesures drastiques n’était autre que son homologue des Finances, Nicolas Sarkozy, lequel dès 2001, dans « Libre », écrivait : « Je crois utile qu’un système de franchise soit mis en place comme pour tout processus d’assurance. Ainsi les 500 premiers francs [76,22 €] de dépenses de santé annuelles des assurés sociaux ne seraient pas remboursés, afin de responsabiliser ceux-ci.”

« Responsabiliser les assurés »… Ce vieux dogme néolibéral qui tente de reporter la faute du déficit sur des assurés sociaux infantiles au comportement irresponsable, et des médecins laxistes, complices, sans jamais interroger l’équation financière de la protection sociale, de plus en plus déficitaire au fur et à mesure que s’amenuisent les revenus du travail au profit des revenus spéculatifs.

« Responsabiliser les assurés », ce fut l’axe principal de la réforme Douste-Blazy, dont on voit bien aujourd’hui, lorsque ce vaillant défenseur de la protection sociale vient faire la claque aux meetings de son nouveau leader, qu’avec sa franchise de 1 euro sur les consultations et les actes de biologie médicale ( à hauteur de 50 euros annuels), il n’a fait que mettre le pied à l’étrier à la franchise Sarkozy à laquelle il prétendait barrer la route. Incohérence, quand tu nous tiens…

A la convention Santé de l’UMP, en juin 2006, après l’habituel couplet sur les abus et les fraudes ( parfait pour désespérer la population de la notion de solidarité), Nicolas Sarkozy pose LA question : « Nous parlons d’assurance maladie… Y a-t-il une seule assurance sans franchise ? » Escamotant habilement le mot « solidaire », il traite la protection sociale comme une simple question d’assurance commerciale. Mais se garde d’avancer un chiffre. Car la franchise sur les remboursements modifierait profondément le système de protection sociale. L’entourage néolibéral de l’homme qui cite Jaurès pour appliquer le programme de Thatcher le sait bien : un système de franchise « forfaitaire et acquittée chaque trimestre » aurait des effets dramatiques pour les patients aux faibles revenus, mais pas assez pauvres pour en être dispensés. Certains d’entre eux amputeraient leur train de vie modeste pour pouvoir accéder aux soins. D’autres tenteraient de les retarder, y renonceraient. Tous seraient fragilisés, et cette précarité dans le domaine fondamental qu’est la santé les rendrait plus « flexibles » encore.

Confrontés à la croissance des dépenses de santé, aucun pays européen ne s’est lancé dans un dispositif semblable, connaissant l’importance de la médecine de premier recours en terme de santé publique et de prévention. Notons cependant que Nicolas Sarkozy se garde bien de porter atteinte aux intérêts des firmes pharmaceutiques : la franchise ne s’appliquera pas au médicament, car, selon Nicolas Sarkozy « ça pénalise celui qui est très malade ». Pas de doute, la France conserverait sous Nicolas Sarkozy sa première place mondiale en terme de consommation pharmaceutique.

« Comment comprendre que le paiement d’une franchise soit insupportable dans le domaine de la santé alors qu’une charge de plusieurs centaines d’euros par an pour la téléphonie mobile ou l’abonnement Internet ne pose pas de question ? » pointe François Fillon, comparant sans vergogne la santé des malades à la téléphonie mobile, conformément au grand rêve de l’Organisation Mondiale du Commerce : « Un Peuple, un Empire, Un Hypermarché ». En Novembre 2006, présentant le projet de l’UMP, il précisera les détails du système envisagé : il s’agirait de remplacer « les forfaits mis en place ces dernières années » par une franchise annuelle de 50 à 100 euros, modulable.

Mais étrangement, devant le panel venu récemment l’interroger sur TF1, et 9 milllions de téléspectateurs, Nicolas Sarkozy livre un tout autre chiffre : sa franchise n’est plus de 100 euros, mais… représenterait seulement « les 5 ou 10 premiers euros de dépense de santé chaque année », puis, dans un autre entretien, « quelques centimes à quelques euros pour chaque acte ».

C’est qu’entre-temps Xavier Bertrand, actuel Ministre de la Santé devenu porte-parole et « caution sociale » juppéiste du candidat qui cite Jaurès pour mieux masquer le programme de Thatcher, a fait remonter à Nicolas Sarkozy une note des fonctionnaires de la Direction de la Sécurité Sociale détaillant les « inconvénients socio-économiques » de cette mesure, à savoir, que 27% de la population ne percevraient plus un centime de la Sécu chaque année ( tout en continuant à cotiser). Ceci « pourrait fragiliser l’adhésion à l’assurance-maladie obligatoire ». Mais n’est-ce pas, de manière discrète, le but poursuivi de longue date par les néolibéraux, tandis que dans leur ombre les assurances privées attendent derelever « les défis des réformes à venir qui transformeront profondément l'intervention des acteurs complémentaires, notamment dans le domaine de la santé, pour jouer un rôle de premier plan dans l'amélioration des services de protection sociale.»

Difficile dans ce contexte de pousser les feux, et Nicolas Sarkozy tente de minorer la franchise pour éviter un faux-pas électoral. Reste que depuis la réforme Douste-Blazy, les forfaits sur les soins se sont multipliés, augmentant le reste à charge de l’assuré. Remplacer ces forfaits par une franchise ne se conçoit que si celle-ci dépasse, et de loin, les « quelques centimes à quelques euros pour chaque acte » qu’avance maintenant prudemment Nicolas Sarkozy pour ne pas effrayer l’électeur. De même, il ne répète plus que : « Si les dépenses augmentent, et donc le déficit augmente, on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. »

Philippe Douste-Blazy le disait dès 2004 : « Qu’est-ce qui se passe quand il y a une franchise de 200 euros ? Eh bien vous avez tout de suite des gens pour vous dire, moi je vous les paie, les assureurs, c’est un système que je ne veux pas, en tout cas je ne resterais pas dans ce système politique si vraiment on perd le système de la protection sociale. »

Ne rêvons pas, et n'ayons aucune illusion sur le fait que sans vigilance et une vraie mobilisation, Sarko en loucedé enterinera son programme de sape de la sécu en ouvrant un boulevard aux assurances privées, et en précarisant un peuplus les plus faibles...

Allez les sarkozystes, j'attends vos votes négatifs... Amusant d'ailleurs, vu ceux nombreux (mais pas tous) d'entre vous qui n'arrête pas de répéter que les "gauchistes " n'ont rien à dire, mais qui crient au stalinisme dès qu'on critique et argumente sur le programme et le bilan de leur candidat chéri...

2007-03-24 00:29:08 · answer #1 · answered by Salabreuil . 5 · 2 2

Je pense que James a tout résumé.

2007-03-24 07:29:15 · answer #2 · answered by saint_anger1245 1 · 3 2

tu as tout dit
renvoyons la droite a son étude, et créons les conditions pour vivre mieux, vivre bien!

2007-03-24 07:26:44 · answer #3 · answered by b@st@ 4 · 2 1

Arrêtons d'avoir des idées orientées au sujet de la politique. Etudions les différents programmes. Pensez-vous vraiment que la classe moyenne française d'aujourd'hui vit moins bien que celle des années 1910? La droite comme la gauche gouvernent le pays comme elles peuvent.

2007-03-24 07:28:57 · answer #4 · answered by Big bisou 7 · 1 2

Si c'est pour répéter benoitement ce que tu entends á la téle où sur les tracs du parti que tu soutiens, ce n'est pas la peine de nous faire un long dévellopement...
Lis les economistes, écoute Max Gallo ( encore Hier), impregnes toi des bilans réels,apres tu pourras décreter que la droite est nul. Mais arrête de faire le perroquet.

2007-03-24 07:28:45 · answer #5 · answered by jpledun 1 · 0 2

la droite sait faire gagner des sous aux entreprises.
la gauche sait les taxer et les repartir justement :
vive l'union nationale et votons Bayrou !

2007-03-24 07:23:25 · answer #6 · answered by Philippe B 6 · 1 3

ce n'est pas ce que disent tous les specialistes en économie. il semblerait que ce soit le seul programme qui puisse aboutir à diminuer le chomage ( jusqu'au plein emploi=5%) et monter la croissance
mais tu as du avoir des cours d'économie chez les staliniens de la lcr????

2007-03-24 08:02:50 · answer #7 · answered by mu 3 · 0 6

Et le bilan des années Mitterand (les éléphants d'aujourd'hui) : LE SANG CONTAMINE, LES ÉCOUTES DE L'ELYSEE, DES MORTS SUSPECTES, UNE GAMINE ÉLEVÉE AVEC NOS IMPÔTS, LA FRANCE RUINEE, ETC....

2007-03-24 07:24:52 · answer #8 · answered by James 2 · 0 6

fedest.com, questions and answers