Il est legitime que nous posions des questions aux candidats qui se proposent de diriger notre nation pendant les 5 ans à venir. Ils se doivent d'apporter des reponses à nos questions, mais leur probleme, c'est qu'aucun d'entre eux n'a appris à dire 'je ne sais pas'.
L'episode du nombre des sous-marins nucleaires est revelateur, aucun d'entre ceux à qui a été posée la question n'a eu le courage de repondre qu'il ne le savait pas... Et pourtant, il est bien pardonnable de ne pas être specialiste de tout, surtout des sujets precis.
Mais ils sont tellement imbus de leur propre importance qu'ils refusent même l'idée de ne pas avoir une reponse quelque soit le sujet.
Si l'on classe les candidats par rapport à leur savoir 'theorique', on trouve Nicolas Sarkozy, Segolene Royal, Francois Bayrou, Dominique Voynet en tête, car ils ont occupé des fonctions ministerelles qui les ont amené à se prononcer sur des dossiers touchant les finances, l'interieur, l'education nationale, l'environnement et l'on peut penser qu'ils savent de quoi ils parlent dans ces domaines, toute consideration ideologique mise à part. Quelques autres candidats sont ou ont été parlementaires, mais aucun d'entre eux, y compris les premiers nommés, ne demontrent ainsi un savoir touchant tous les domaines.
Mais c'est là qu'apparait l'ambiguité, c'est que sous la cinquieme republique, l'election presidentielle confere un pouvoir quasi monarchique à celui qui la remporte, c'est ce que l'on trouve dans la formule que chacun repete : l'election presidentielle c'est le rendez vous entre un homme (ou une femme) et la nation. Dans ces conditions, le candidat tient donc à apparaitre comme l'unique detenteur de la verite et des solutions à tous les problemes, il ne peut donc reconnaitre son ignorance et est tout le temps en position de surenchere, d'approximation, voire de mensonge. En tous les cas de promesses qu'il sait ne pas pouvoir tenir mais qui ont pour but de demontrer son omniscience.
C'est ce qui detonne dans le discours de F Bayrou, par rapport à celui des autres presidentiables, c'est qu'il n'a pas de reponse sur tout, qu'il le dit, et qu'on le lui reproche en lui retorquant qu'il n'a pas de programme.
Donc, ta question melangeait à mon sens deux notions, celles des promesses non tenues, mais egalement le rôle de la politique, ce qui n'est pas la même chose. La politique, c'est l'action pour le bien de tous, elle se decline du plus bas au plus haut niveau, de la voirie communale à l'Elysée, et c'est la seule reponse possible.
2007-03-24 00:30:12
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answer #1
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answered by aframanacho 2
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Bien sur que non et c une belle erreur que tant de françois croient en ça. Surtout à gauche d'ailleurs je trouve... Bref...
Non dire que telle ou telle politique mené va "faire" de la croissance est une illusion.
La seule chose que peux faire un gouvernement. C permettre un contexte favorable à la croissance ou au contraire limiter les dégas en cas de "crise"... Ce n'est pas le gouvernement (et encore moins français) qui dicte le cycle éconimique mondial, il ne peut que l'accompagner et fermer sa gueule... Mais bien sur tout en tirant pour soit la couette !
Exemple : la gauche plurielle de 97 à 2002, qui a profité d'une belle période mondiale pour ramasser "le succès qu'ils annonçaient mériter après avoir accomplis des miracles grâce aux 35 heures et aux emplois jeunes !" mdr...
2007-03-24 07:15:12
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answer #2
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answered by benjphil 6
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Non, mais elle peut le faire croire surtout en période électorale.
2007-03-24 07:10:00
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answer #3
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answered by Anonymous
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Ce mot n'est pas une insulte, ni le mot droite,ni le mot gauche ! Il s'agit de propositions de débat de choix pour vivre ensemble ! Investissez vous dedans,impliquez vous,arretez de stigmatiser ce qu'en font "les autres" !La politique est ce que l'on en fait ! NOUS !
2007-03-24 07:33:54
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answer #4
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answered by maisept 3
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Je ne pense pas parce qu'aujourd'hui ce sont les multinationales qui gouvernement en faisant des pressions sur les pays. Certaines multinationales ayant un chiffra d'affaire plus important que certains PIB...
2007-03-24 07:24:00
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answer #5
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answered by marcel h 3
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Ce n'est pas le rôle de la politique de résoudre tous les problèmes d'un pays. Je partage l'idée de ta deuxième question.
2007-03-24 07:21:49
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answer #6
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answered by Big bisou 7
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La politique ne peut pas tout résoudre, cependant, un candidat se doit de s'entourer d'une équipe compétente, idéalement non issue exclusivement de la politique, pour essayer de résoudre les problèmes une fois élu. Ce doit donc être un leader compétent(e) en qui on peut placer sa confiance, qui ait du "parler vrai".
Quant aux promesses, si elles sont réalistes, on peut les tenir, si on veut juste faire rêver les électeurs, on doit alors s'attendre à des lendemains qui déchantent.
2007-03-24 07:21:32
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answer #7
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answered by Sylaar 3
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Non si l'adhésion populaire est absente, et aucun des deux partis dominants ne pourra réunir une majorité suffisante pour redresser le pays.
Il faut arrêter ces deux malfaisants de sévir, on en voit le résultat aprés 26 ans.
Il faut un dessein à la France et avoir une majorité d'adhésion à un gouvernement d'union qui sera seul capable de changer les choses équitablement.
2007-03-24 07:16:15
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answer #8
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answered by Anonymous
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et malheureusement non,
Entre chaque élection, nos « responsables » politiques ont plusieurs années pour mettre fin au chômage, à la précarité, à la pauvreté, à l’insécurité ou à la pénurie de logements. Pourtant, au cours du 20ème siècle, tous les gouvernements de toutes tendances se sont engagés à « résoudre » ces problèmes… sans jamais y parvenir.
Bien sûr, lors de chaque reprise économique, l’amélioration de la situation de l’emploi peut amener les salariés à penser qu’ils ont choisi le bon candidat aux dernières élections. Mais cette illusion ne dure que le temps… de la reprise économique, justement. Pense-t-on sérieusement que si un gouvernement quelconque n’avait trouvé la méthode lui permettant d’éliminer les problèmes une fois pour toutes, il ne serait trop content de l’appliquer, ne serait-ce que pour s’assurer la victoire aux élections suivantes ?
Le caractère récurrent, mais aussi planétaire, de nos problèmes met en lumière le fait qu’ils font partie intégrante du système social qui s’étend sur le monde – le capitalisme – et que les gouvernements, pas même ceux des pays les plus puissants, ne sont ni à l’origine de ces problèmes ni capables de les résoudre.
La raison en est bien simple : les entreprises et les richesses naturelles sont monopolisées par une petite partie de la population – la classe capitaliste – au profit exclusif de laquelle elles sont inévitablement gérées. Et ce que signifie la propriété privée des moyens d’existence de la société par la petite minorité capitaliste, c’est que les entreprises capitalistes produisent des biens et des services, non dans le but de satisfaire les besoins individuels et collectifs (ils ne peuvent pas être satisfaits dans le cadre de ce système !) des membres de la société, mais dans le but de satisfaire les seuls besoins rentables, c’est-à -dire les besoins des seuls consommateurs qui sont susceptibles de rapporter un profit à la minorité possédante.
Or, aucune réforme quelle qu’elle soit ne remet en cause l’appropriation des moyens d’existence de la société par cette minorité dominante et parasite ; aucune réforme ne le pourrait d’ailleurs pas puisqu’elle serait aussitôt sanctionnée par une vague de délocalisations.
De toute évidence, le capitalisme est un système qui, par définition, ne peut fonctionner que dans l’intérêt des capitalistes ; il nous démontre d’ailleurs tous les jours qu’il ne peut apporter aux salariés le bien être et la tranquillité, si l’on exclue la fameuse parenthèse (d’ailleurs bien refermée) des « Trente Glorieuses », qui ne furent, ne l’oublions pas, ni trente ni glorieuses pour tout le monde. D’ailleurs, qui osera prétendre que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles ? Qui rêve de léguer à ses enfants un monde où règnent l’inégalité, la précarité, la violence, le chômage ou, pour ceux qui ont la « chance » d’avoir un emploi, la menace permanente de se retrouver sans travail ? Qui encore peut ignorer les millions de victimes annuelles de la famine et des guerres, faisant, d’ailleurs, du capitalisme le plus criminel des régimes ?
Instruits des erreurs passées, et soucieux de ne pas les reproduire, les socialistes refusent de tomber dans l’utopie réformiste et proposent donc, comme seule solution réaliste et immédiate, l’instauration de la propriété sociale (d’où le nom de socialisme) des moyens d’existence de la société, de manière à assurer leur gestion par (et, donc, dans l’intérêt de) la collectivité tout entière.
2007-03-24 07:14:46
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answer #9
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answered by b@st@ 4
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C'est parce que certains attendent tout de la politique que l'on n'arrive pas à croître, que l'on fabrique la pauvreté et sa conséquence l'assistanat.
Redonnons le goût d'entreprendre et l'on sortira de la spirale
2007-03-24 07:11:47
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answer #10
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answered by nigatsu 7
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