justement
avec ELLE je voudrai tout partager
car rien n'aurait le même goût, chaque acte serait parfumé d'un grand désir de présent, d'avenir et de beaux souvenirs plein de fraicheur et d'entrain
avec ELLE je voudrai tout partager
car rien ne semblerai banal, le quotidien n'en serait plus un
la diversité, l'aventure, le calme... tout se mélangerait
ce serait une sorte d'auberge espagnole de deux vies qui se rencontrent et s'unissent
avec ELLE je voudrai vivre car c'est ELLE que j'aime
;-)
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2007-03-26 04:38:46
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answer #1
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answered by ooooOOOOOOOOOOuuu 6
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Tu ouvres le tonneau des Danaïdes... C'est exprès ? Tu a beaucoup de temps, c'est ça ? ;-)
Déjà, on sort de ce qu'on a ! Ce qu'on partage déjà avec Lui/Elle, c'est notre affaire, c'est notre vie, c'est notre intimité, qui voudrait y mettre son nez : pas quelqu'un de délicat, c'est évident !
Ici, tu nous demandes de parler de ce qu'on a pas. De ce qu'on pourrait aimer, de ce qu'on imaginerait... Tu t'adresses à l'insatisfait qui sommeille en chacun de nous, tu tends un verre de cristal rempli d'eau fraîche vers les lèvres asséchées de notre soif de plus, d'encore ou d'autre chose... Tentatrice méphistophélique !
D'abord, j'aurais envie de partager son espace sans qu'elle sache même que je suis là. Surprendre sa grâce dans son naturel comme il s'exprime quand on ne se sait pas observé... Rien de plus beau qu'une biche qui avance dans la forêt et qui ne vous encore pas vu... Cela m'est arrivé, il y a quelques mois, alors que je lisais au pied d'un arbre, dans la magnifique forêt où j'ai la chance d'habiter... Là, on ressent ce qu'est la beauté abandonnée dans la confiance, et c'est terriblement émouvant...
Je la regarderais vivre, de ma bulle, pas que pour admirer son corps (qui évidemment est un spectacle, si nous nous sommes projetés comme ici dans le fantasme...), mais pour jouir de tout ce qu'elle dit d'elle même sans l'avoir choisi : ce qu'elle révèle par ses gestes, ses choix de produits, ses paroles, ses réactions, ses moments de joie et de doute, ses élans...
Je m'en irais dès qu'elle est avec un autre, pour lui laisser ce qui lui appartient, ce que je ne lui prendrai pas, ce qui est trop intime...
Là, je fuirais, mais je serais heureux, et dans ma vague de bonheur, je crois que j'irais embrasser au passage Le Petit Prince sur sa planète, et je lui parlerais d'Elle, en lui disant : "tu sais Petit Prince, quand tu auras fini de rêver à ta rose et à tes moutons, tu verras que la Vie est absolument fabuleuse ! Grandis, n'hésite pas : le futur t'attend et il n'a pas fini de t'étonner !"
Si je pouvais sortir de ma bulle... Alors là ce sont des images qui me viennent. Nous deux étendus devant sa cheminée, à rire et à parler, dans le soir étoilé, au milieu des lueurs rouges et dorées, complices, du feu crépitant... Son pull angora blanc parfumé, la braise bleue de son regard cendré, ses mains fines et délicates jouant sur la tresse de la natte, tandis qu'elle me parle...
Nous deux sur le banc d'un télésiège, nous élevant dans l'air froid vers la majesté d'un massif montagneux, simplement heureux d'être ensemble... Puis sur une terrasse ensoleillée, les yeux à demi fermés, attendant la délicieuse sensation de la fondue savoyarde que nous dégusterons ce soir, sur une nappe en soie rouge sombre, accompagnée d'un savoureux Montbazillac...
Une heure au cinéma, alanguis l'un contre l'autre, devant la complicité d'un film, mais si proches, si émus, si prêts à... Nos mains, nos souffles, sa peau, son odeur... Mmmmmmmmmmmm ! Oui, je sais, le film passe, mais on aurait encore plein d'occasions de le revoir, et si peu, vraiment si peu d'occasions d'être ensemble...
Bon... Faudrait peut-être que je m'arrête, là... On n'est pas seuls... Dommage... Merci de ce doux rêve, qui vient d'éclater comme une bulle.
2007-03-24 05:22:40
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answer #5
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answered by Anonymous
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