La Commission des sondages dénonce des "erreurs manifestes" dans deux sondages CSA et demande de ne pas les utiliser :
« Lors de ses séances des 16 et 19 mars 2007, la commission des sondages a examiné deux sondages relatifs à l’élection présidentielle, réalisés par l’institut CSA, et publiés dans les éditions du Parisien-Aujourd’hui en France des 8 et 15 mars derniers. Eu égard à certaines modalités de redressement appliquées aux résultats bruts de ces enquêtes, la commission, sans pour autant mettre en cause l’intégrité professionnelle de l’institut, exprime des réserves sur le caractère significatif des intentions de vote publiées dans ces deux sondages. »
Que se passe-t-il dans ces deux enquêtes ?
Celle du 8 mars voit M. Bayrou progresser de 7 points à 24%, score jamais atteint par d’autres instituts où il n’était à l’époque qu’aux environs de 18%.
Celle du 15 mars voit M. Bayrou chuter de 3 points à 21%, première enquête où le candidat apparaît en baisse et même en forte baisse, alors qu’il est toujours en hausse dans les autres enquêtes.
Ce qui est soupçonné : M. Bayrou est surestimé volontairement dans une enquête, puis redressé sévèrement dans la suivante afin de casser sa dynamique de hausse. Ceci afin d’instiller le doute dans l’opinion, ce qui a bien fonctionné.
Aujourd’hui, CSA est le seul institut à mettre à égalité Mme Royal et M. Sarkozy au second tour, afin de contrer à nouveau la candidature de M. Bayrou qui est le seul à pouvoir battre M. Sarkozy dans toutes les autres enquêtes (BVA, TNS-SOFRES, LH2, IFOP, IPSOS).
Cette tentative de manipulation est scandaleuse.
Mis en cause, CSA reste pourtant droit dans ses bottes : "L'institut CSA, en toute indépendance, maintient intégralement ses évaluations", a fait savoir sa direction.
Malheureusement, la Commission des sondages ne dispose pas de pouvoir contraignant.
2007-03-23
09:21:38
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demandé par
☼ SOL INVICTUS ☼
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Politique et gouvernement
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