Avez-vous déjà ressenti une force irréelle en priant Dieu ?

Answer 1

ce n'est pas une force irréelle, mais plutôt une attraction et une interaction forte
c'est fabuleux

Answer 2

ça s'appelle de l'autosuggestion, ça arrive aussi quand on fait de la relaxation ou de la méditation.
Moi après une bonne séance de relaxation je plane complètement ...
donc rien de mystique là dessous.

Answer 3

la priere doit etre sainte ....

Answer 4

Non ! pas de force irréelle lors d'une prière adressée à Dieu ; plutôt souvent, la crainte de n'être pas digne d'être exaucé.
Je dois cependant dire, qu'à l'occasion de prière très fervente, il m'est arrivé de me sentir gagné par une émotion que je ne peux pas traduire par des mots .

Answer 5

une force irréelle non, mais une présence qui donnait une autre dimension à mes prières, oui!

Answer 6

en se croyant guidé, le papillon de nuit se jette sur la flamme!

connaissant quelques 'marabouts' ( >pour docteur...) et leur pratique, leur sens du guidage mental, oui je peux dire : irréelle ; c'est le mot qui convient.
autosuggestion comme dit plus loin!

Answer 7

Une attraction et je dirais une présence constante après la prière de la "Consultation".J'avais posé une question à Dieu, une question assez personnelle.
Pendant plus d'une semaine,ma réponse s'est affichée face à mes yeux, tout ce que je pouvais faire, me ramenait à l réponse à cette question.
Certains disent qu'ils ont leur réponses lors des rêves, moi, je l'ai vécu, et j'en ai été très très émue.

Answer 8

Oui, mais pas "iréelle", ce que j'ai ressenti était bien concret. C'était à Jérusalem, j'avais l'habitude de me rendre chaque jour au "Kotel" ; le Mur des Lamentations.Le Kotel avait pour moi quelque chose de vraiment surnaturel.
A mon auberge, j’avais sympathisé avec une japonaise d’une trentaine d’années qui s’appelait Hiroko. Elle disait qu’elle était encore à la fac au Japon, et qu’elle avait pris un congé sabbatique pour passer une année en Israël. Cela faisait déjà trois ou quatre mois qu’elle était à Jérusalem, et elle n’en avait pas bougé.
En fait, je ne sais pas ce qu’elle foutait là ni de quoi elle vivait, elle passait ses journées à traîner toute seule en ville, surtout dans le souk, où elle claquait son argent en fringues et en bijoux.
Elle avait attrapé une sorte de champignon, d’après ce qu’elle m’avait dit, çà avait commencé deux mois auparavant, d’abord par la main, et çà gagnait progressivement son avant bras. Tout son poignet était enflé, bleui et couvert de boutons purulents - c’était vilain à voir. Dans ce genre de pays, on a intérêt à être prudent, car il y a un tas d’infections qui traînent les rues.
Elle ne semblait avoir aucun traitement, à part une vieille bande usée qu’elle ne changeait jamais. Heureusement, j’avais emmené avec moi une trousse à pharmacie bien fournie, j’ai pu au moins désinfecter les boutons, lui administrer une pommade antiseptique, et lui poser une bande neuve. Pendant presque une semaine, j’ai joué à l’infirmier en renouvelant mes soins chaque jour. Cela n’avait pas l’air de servir à grand chose, au contraire, j’avais même l’impression que çà s’aggravait.
Un jour où je m’étais rendu au Kotel comme d’habitude, j’avais remarqué des centaines de petits papiers insérés entre les pierres. C’étaient des prières, avec des vœux, que les gens mettaient là dans l’espoir d’être exaucés. Il paraît que les autorités religieuses les retirent régulièrement, et qu’elles les enterrent quelque part en Terre Sainte.
Voyant cela, je me suis dit que je ne risquais rien à essayer. Alors j’ai rédigé un petit message à l’intention du Maître des lieux, qui disait à peu près : "Seigneur Eternel, Toi qui a créé le ciel, la terre, les mers et les sources d’eau, ne m’accuse pas, je te pries, de te mettre à l’épreuve, je te demande seulement un signe qui me fera sentir Ta Présence. Je Te prie humblement de guérir la main d’Hiroko. Amen."
Ensuite, j’ai plié le papier, je l’ai glissé, comme je l’avais vu faire, dans un creux entre deux pierres, et j’ai dit une prière. Dans la journée qui a suivi, j’ai vaqué à de multiples occupations, et en rentrant le soir à l’auberge, toute cette histoire m’était totalement sortie de l’esprit.
C’est alors qu’ Hiroko m’a appelé, elle semblait particulièrement excitée. En accourant vers moi, elle a retiré prestement la bande de sa main et s’est écriée : "Look !" Je suis resté abasourdi quelques instants ; sa main, qui était encore toute bleue, enflée et infectée au matin, était revenue à un volume normal, les boutons étaient en train de sécher, et l’ensemble avait l’air en voie de guérison. J’étais témoin d’un véritable miracle, rien de moins.
Je ne lui ai pas dit tout de suite, j’avais peur qu’elle me prenne pour un fou. Sur le moment, je lui ai laissé penser que c’était grâce aux soins quotidiens que je lui avais prodigués. Mais je trouvais injuste de m’attribuer un mérite qui ne me revenait manifestement pas.
Aussi, en amenant les choses doucement, ai je fini par lui demander si elle ne trouvait pas cela bizarre, d’avoir guéri aussi subitement après avoir traîné une infection pareille pendant deux mois. Elle a admis que ce n’était pas ordinaire, et que çà l’avait beaucoup étonnée. J’ai pris ma respiration, et je lui ai parlé de ma prière écrite dans les pierres du Kotel.
Contrairement à ce que je craignais, elle ne m’a pas pris pour un fou, et n’a pas vraiment eu l’air surprise, elle m’a même remercié. Alors je lui ai dit que ce n’était pas moi qu’il fallait remercier, mais l’Etre puissant qui régnait en ces lieux. Ce qui m’a frappé, c’est que çà n’avait pas l’air de la surprendre vraiment, pas plus que ceux à qui nous l’avons raconté dans l’auberge, et qui connaissaient Hiroko depuis pas mal de temps. Ils avaient vu l’état de sa main dégénérer pendant des semaines, avant de guérir subitement sous l’effet d’une prière. Qui s’étonnerait d’un miracle à Jérusalem ?

Answer 9

ne croyant pas en un dieu unique créateur et personnel alors je dois te répondre NON...
Par contre la vérité de mon expérience est que la méditation pratiquée correctement t'amène à une béatitude zillions de fois supérieure à toute forme d'opium, d'ectasy ou toute autre forme de substance chimique (LSD ou autre), car en pratiquant correctement la méditation on arrive à notre nature réelle, à savoir la claire lumière de béatitude...

Answer 10

Oui on nomme ce ressenti "présence de l'Esprit Saint".