Aucun livre biblique n’a autant heurté, choqué, que ce livre-ci. La littérature traditionnelle juive se fait l’écho de discussions, avant son inclusion dans le canon des livres sacrés. Il n’a finalement été retenu que parce que l’épilogue (XII, 9-14) semblait rétablir la doctrine traditionnelle.
Les anciennes versions chrétiennes lui ont donné un titre édifiant : l’Ecclésiaste (à distinguer de “l’ Ecclésiastique” de la Bible alexandrine).
On chercherait en vain dans les Bibles protestantes cet “Ecclésiastique”
(= Ben Sira, ou Siracide) qui n’a rien à voir avec cet “Ecclésiaste” (Qohelet, en hébreu) qui nous occupe présentement.
D’ailleurs l’Ecclésiaste est canonique pour tous (juifs ou chrétiens); tandis que l’Ecclésiastique est “apocryphe” pour les protestants et “deutérocanonique” pour les catholiques. En tout cas, les deux livres n’ont rien à voir. Seuls les titres (d’origine gréco-latine) peuvent paraître les rapprocher.
L’Ecclésiaste est une “traduction” traditionnelle et hasardeuse d’un mot hébreu dont personne ne connaît le sens exact. “Qohelet” (participe féminin d’une racine QHL) pourrait être un nom de profession. Laquelle ?
Le mot a fait penser à “ekklêsia” (= “église”). De là, la traduction latine : “Ecclesiastes”. La même idée est conservée dans les langues germaniques (ainsi, en allemand, der Prediger = le prédicateur). L’auteur serait donc un homme d’une assemblée ecclésiastique.
2007-03-21 21:56:18
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answer #1
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answered by lelibanais11 3
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Dans la Bible catholique (reconnue au concile de Trente au 16ème siècle), l'ecclésiastique correspond au livre du Siracide. on l'appelle ainsi depuis saint Cyprien et cela veut dire "livre de l'église, livre de l'assemblée".
L'ecclésiaste (ou qohéleth) appartient aux livres reconnus par l'Eglise dès les premiers siècles car reconnu par les Juifs. Le mot ecclésisate désignerait le président ou l'orateur d'une assemblée et le mot qohéleth viendrait d'un dérivé de "qahal", l'assemblée.
2007-03-22 04:59:06
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answer #2
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answered by GuilM 3
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En Ecclésiaste 1:1, Salomon se présente comme le “ rassembleur ”. En hébreu, le mot employé ici est Qohèlèth, et le livre porte ce nom dans la Bible hébraïque. La Septante l’appelle Ãkklêsiastês, ce qui signifie “ membre d’une ecclésia (congrégation, assemblée) ” ; le nom français Ecclésiaste est d’ailleurs dérivé de ce titre. Mais le mot Qohèlèth est plus justement traduit par “ Le rassembleur ”, et cette appellation convient également beaucoup mieux à Salomon. Elle exprime le dessein qu’avait le monarque en rédigeant le livre.
En quel sens Salomon était-il un rassembleur, et dans quel but rassembla-t-il ? Il est le rassembleur de son peuple, les Israélites, et de leurs compagnons, les résidents temporaires. Il les rassembla tous pour le culte de son Dieu, Jéhovah. Auparavant, il avait bâti le temple de Jéhovah à Jérusalem, et à l’occasion de l’inauguration de ce bâtiment il les avait tous convoqués ou rassemblés pour adorer Dieu (1 Rois 8:1). Et maintenant, grâce à l’Ecclésiaste, il s’efforçait de rassembler son peuple pour des Åuvres utiles et pour le détourner des Åuvres vaines et stériles du monde. — Eccl. 12:8-10.
Le livre apocryphe de l’Ecclésiastique, par Jésus Ben Sirach, fut sans doute rédigé vers 180 avant notre ère.
2007-03-22 13:35:28
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answer #3
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answered by bleu_lagon 6
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Ecclesiaste est un livre de la bible écrit par le roi Salomon, et il signifie ethymologiquement Rassembleur. Par contre il y'a un livre apocryphe, donc ne faisant pas partie du canon bibilique qui s'appel l'ecclésiastique
2007-03-22 03:57:10
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answer #4
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answered by HH 2
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