peut-être est-il bon de rappeller ce qu'était Occident pour les jeunes YQRiens..
Occident était un mouvement politique français, fondé en 1964 et dissous en 1968, classé à l'extrême droite. Il fut remplacé par le GUD (Groupe union défense) et par Ordre nouveau.
Issu de la dissolution le 2 novembre 1963 de la section de Paris de la Fédération des étudiants nationalistes par François d'Orcival « pour indiscipline et refus de l'orientation nationaliste », la mise « en dehors des activités et de la communauté nationalistes » de plusieurs militants par la direction de la FEN le 18 février 1964 et des déceptions nées de l'issue des guerres coloniales, le mouvement a été fondé en avril 1964 par Pierre Sidos (fondateur de Jeune Nation) avec des étudiants, essentiellement parisiens, dont :
Philippe Asselin ;
Patrick Devedjian, futur maire d'Antony et député des Hauts-de-Seine, actuellement conseiller politique et représentant de Nicolas Sarkozy ;
Gérard Longuet (futur ministre de l'Industrie et président du Conseil régional de Lorraine) ;
Alain Madelin (futur ministre, député UDF, président de Démocratie libérale, puis député UMP) ;
Jean-Gilles Malliarakis ;
Xavier Raufer (alias Christian de Bongain).
mais également :
William Abitbol (futur conseiller de Charles Pasqua) ;
Jacques Bompard (Ancien maire FN et actuel maire MPF d'Orange) ;
Thierry Boutet (futur éditorialiste de l'hebdomadaire Famille chrétienne) ;
Dominique Chaboche (futur secrétaire général du FN) ;
François Duprat ;
Pierre-Philippe Pasqua (fils de Charles Pasqua) ;
Patrice Gélinet (futur directeur de France Culture) ;
Jean-Jacques Guillet (futur député des Hauts-de-Seine) ;
Claude Goasguen (futur député de Paris) ;
Hervé Novelli (futur député d'Indre-et-Loire) ;
Gerald Penciolelli (futur directeur de Minute) ;
Michel de Rostolan (futur dirigeant du CNI et député apparenté FN de l'Essonne).
Dominique Venner (futur historien et directeur du bimensuel la Nouvelle Revue d'Histoire).
Fin 1965, le mouvement comptait 600 adhérents. De 1964 à 1968, on peut estimer à environ 1500 le nombre d'adhésions à Occident
Le mouvement se proclame anti-communiste, dans le contexte historique de la Guerre froide et des atteintes répétées aux droits de l'homme en URSS et en Chine, et reprend les thèmes classiques de l'extrême droite depuis le XIXe siècle. Les militants se disent prêts à défendre « l’armée française partout où elle se bat » pour faire barrage notamment à l’expansion du communisme et usent de slogans tels que « Tuez tous les communistes où ils se trouvent ![4] » Ils s'opposent également au Général de Gaulle, considéré comme le « bradeur » de l’Algérie française.
Le groupuscule s'en prend aussi à la franc-maçonnerie, au libéralisme politique. « Ainsi, les nationalistes français constituent contre la république maçonnique et ploutocratique le Parti de la Nation française, le Parti de la seconde Révolution française, qui abolira les effets néfastes de la première[5] » Il dénonce la démocratie, citant Louis-Ferdinand Céline : « Le gouvernement du peuple, pour le peuple, et par la vinasse », et dénonçant « le mythe de l'élection », qui doit être remplacé par la « sélection des meilleurs éléments de la communauté populaire, en vue de constituer une nouvelle élite, fondée sur le mérite et les talents ». Il se montre ouvertement raciste. « Ce que nous refusons comme irréel, c'est la vision égalitaire qui prétend faire de l'humanité un ensemble de petits cubes égaux entre eux. De toute évidence, les hommes sont inégaux […] » Les membres d'Occident se réfèrent au vichyste Robert Brasillach, célèbrent les vertus du « sang » (« Le sang obsèdera toujours l'esprit humain, sang mystique du Christ, sang biologique de la fécondation [sic], sang commun à tous les peuples d'Europe » écrit Occident université, n° 6, 5 mars 1965), exaltent l'« ethnie française », et affirment que : « Pervers et nuisible sous toutes ses formes, le libéralisme est l'ennemi le plus dangereux du nationalisme ». Le terme « fasciste » n'est pas renié[6] : « Dans toutes les démocraties, la jeunesse s'ennuie, et dans toutes les démocraties, il y a des "blousons noirs". Alors que dans les pays qualifiés de "fascistes", il n'y en a jamais eu. Cela tient au fait que tout fascisme est l'expression d'un nationalisme, qui seul peut cristaliser la volonté de la jeunesse en un immense élan révolutionnaire ; le nationalisme, c'est la jeunesse au pouvoir. »
Ainsi marqué à l'extrême droite, le mouvement connait cependant un tournant proaméricain suite notamment à l'éviction de Pierre Sidos et à la guerre du Vietnam qui amène plusieurs de ses membres à se remettre en question. Ainsi, Alain Madelin, déclarera plus tard qu'il s'agissait d'une foucade de jeunesse et a rappellera le contexte historique de menace potentielle de l'URSS : on se situe en effet alors entre l'écrasement de Budapest (1956) et celui de Prague (1968) (voir aussi Mai 1968). Quant à la Chine, plus en faveur dans les milieux étudiants de l'époque (à l'exception notable du milieu situationniste), sa révolution culturelle commençe à éveiller les premiers doutes chez ses sympathisants (voir Simon Leys).
2007-03-21 05:54:16
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answer #1
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answered by Super 7
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c'est un groupe raciste ,rien que lire le nom .C'est dommage d'être excessif car tout homme a le droit d'être fier de sa racine et de défendre les intérêts du groupe auquel il appartient surtout si ce groupe se sent menacé dans leur existence par d'autres groupes à tort ou à raison.Ce sentiment est exacerbé par la politique extrémistes des gauchistes et le comportement répréhensif des qroupes minoritaires qui polluent la vie des honnêtes gens.Mais l'excessif en tout est condamnable et il ne faut pas devenir pire que ceux qu'on combattent.Juste et humain devrait être l'attitude de tout homme sur la terre.
2007-03-21 06:09:29
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answer #2
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answered by Toan N 2
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2 trucs
les personnes qui ont participe au groupe OCI peuvent se prendre pour des non staliniens?
cours de primaire:
passé composé: à utiliser pour des actions passées
présent: à utiliser pour décrire des actions qui se passent maintenant
2007-03-21 06:00:04
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answer #3
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answered by koyaga76 4
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occident+renégats trotskistes=5e colonne de bush en france
2007-03-21 05:59:33
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answer #4
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answered by Anonymous
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Le Pen, Devedjian...
2007-03-21 05:55:03
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answer #5
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answered by Fut du 33 (France) 4
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Puisque manifestement tu as la compréhension un peu lente on va te rappeler que Sarko (puisque c'est de lui que tu parles depuis 3 messages) n'a pas fait partie d'occident.
N'hésites pas à reposer la question une quatrième fois si c'est pas encore monté au cerveau.
2007-03-21 05:52:48
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answer #6
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answered by Anonymous
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Toujours aussi nul en français.
Va potasser ton orthographe au lieu de poser 15 fois la même question.
2007-03-21 05:52:37
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answer #7
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answered by Darth Vader 3
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qui ça ?
2007-03-21 05:52:14
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answer #8
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answered by centor_fr 5
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donne des noms plutot
2007-03-21 05:51:15
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answer #9
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answered by Guigui 3
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Ãa, mon vieux, tu évoques la Préhistoire !
Cela a existé il y a des multiples décennies et à mon avis, à part les vieux croulants dont je suis, personne ne sait même plus ce que ce mouvement a été ...
Si tu dis ça pour Sarko, alors, ou tu es "à côté de la plaque" ou si tu prétends que c'est vrai, donne des preuves !
Vu le (relatif) jeune âge de Sarko, il est peu probable qu'il en ait jamais fait partie …
Le Pen, c'est autre chose ; là , je te crédite de la Vérité ...
2007-03-21 05:57:16
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answer #10
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answered by régis 6
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