"La colonie pénitentiaire", l'histoire est atemporelle, cette description d'un châtiment, plutôt une exécution par un système 'astucieux' de herse qui descend petit à petit sur le corps du châtié, est d'une rare froideur dans la façon dont elle est décrite, l'angoisse monte en même temps que la herse descend. L'action est concentrée uniquement sur la descente vers une mort programmée, effrayante, visuelle. Cependant, la fin n'est pas celle que l'on pense, (faut penser à ceux qui auraient envie de le lire) Quand je parlais d'atemporalité c'est par rapport au degré de barbarisme judiciaire, à cette concentration de douleur froide échappée de la bouche de ceux qui torturent, je trouve cela insoutenable, autant dans l'ouvrage que dans notre réalité...
2007-03-21 04:13:20
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answer #1
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answered by Anonymous
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Le Château, ce mélange d'onirisme et de méticulosité du récit qui livre la béance d'humanité entre les décisionnaires administratifs et la personne, dont les ressources paraissent dérisoires, ridicules, insuffisantes, inadaptées, dès lors que les gens du Château se mêlent de sa vie.
La Loi, cette nouvelle géométriquement parfaite, à laquelle Borgès fait peut-être écho avec ses labyrinthes.
La Métamorphose, où l'on se fait progressivement insecte objet de mépris et de pitié pour sa famille et d'absolue distanciation pour soi-même - jusqu'à ce que mort ignominieuse s'ensuive.
Le Procès si désespérément prophétique.
Tout Kafka.
Tchuss
2007-03-21 20:14:56
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answer #2
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answered by Anonymous
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probablement "le chateau". Peut être encore plus angoissant et traumatisant que "Le procès". La métamorphose est aussi un petit bijou, qui se lit tout seul, mais qui à mon avis n'a pas la profondeur du chateau.
Dans un style différent, si tu aimes Kafka, je ne saurais trop te conseiller de lire cette excellente biographie/journal:
Florence Bancaud, Le Journal de Franz Kafka ou L'écriture en procès, coll. « CNRS littérature », CNRS Éd., Paris, 2002. (ISBN 2-271-05846-5)
2007-03-21 16:05:21
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answer #3
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answered by Anonymous
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Le procès excellent de bout en bout avec la sublime fin :
-- Mais l'un des deux messieurs venait de le saisir à la gorge; l'autre lui enfonça le couteau dans le coeur et l'y retourna deux fois. Les yeux mourants, K. vit encore les deux messieurs penchés tout près de son visage qui observaient le dénouement joue contre joue. "Comme un chien !" dit-il, c'était comme si la honte dût lui survivre. ---
Ceci, à la fin d'un interminable procès pour lequel il ne connaît toujours pas l'acte d'accusation ...
Le château est très bon aussi ainsi que l'Amérique. J'ai moins aimé la métamorphose ...
2007-03-21 15:26:20
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answer #4
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answered by arnaud 927578 3
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La Métamorphose m'a traumatisé au collège je me suis dit ce Kafka c'est un fou ! Et quand j'ai vu que j'avais Le procès en terminale j'ai eu envie de pleurer !!! Mais c'est un bon auteur quand même malgré ses oeuvres bizarre!
2007-03-21 09:36:46
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answer #5
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answered by pipouche 2
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La métamorphose.... ça ma traumatisé je sent encore l'angoisse de cette être qui devienne une bête!
2007-03-21 09:17:23
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answer #6
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answered by Celestina 4
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Sans aucun doute le proces. .Il avait deja tout compris.Hallucinant cette confrontation avec l'administration. Il faut aussi lire le Metamorphose. De toute facon il faut lire l'oeuvre de Franz Kafka, c'est un ecrivain majeur du siecle passe
2007-03-21 09:16:43
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answer #7
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answered by Prof Nimbus 7
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le procès
2007-03-21 09:04:01
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answer #8
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answered by la bianki 5
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J'ai aimé " la métamorphose" et " le procès", mais j'ai préféré "le château", car vraiment, on ne sait plus si l'on est dans un roman ou non, si le héros tourne en rond ou délire en rêve, il nous perd complètement et nous retourne le cerveau, c'est génial!!
2007-03-21 12:48:32
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answer #9
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answered by elle 7
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un des rares auteurs que je n'aime pas...
2007-03-21 11:22:27
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answer #10
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answered by lyrics jeune maman 5
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