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On se rend compte que c'est après plusieurs tractations et probablement beaucoup de pressions internationnales que MAHMOUD ABASS et le premier ministre sont parvenus à s'entendre sur la composition de ce gouvernement. On sait aussi les positions du FATAH et du HAMAS divergentes sur la reconnaissance d'ISRAEL.

2007-03-19 22:51:37 · 4 réponses · demandé par Inossa K 1 dans Actualités et événements Médias et journalisme

4 réponses

ton petit commentaire ignore plusieurs faits extrêmement important pour bien comprendre la situation. Premièrement, vous semblez avoir tous oubliés que juste après l'annonce de la victoire du Hamas aux élections législatives, ce parti a automatiquement proposé la constitution d'un gouvernement d'union nationale. Il y était prêt, ce sont les cadres du parti qui l'ont demandé. Il savait pertinemment que c'était le mode de scrutin qui avait permis au Hamas de remporter un tel nombre de sièges au conseil législatif alors qu'en termes de voix, il dépassait à peine les 50 %. Il était politiquement raisonnable de demander la constitution d'un gouvernement d'union nationale. Malheureusement, les occidentaux ont instantanément marqué leur désaccord et ont commencé une politique de soutien inconditionnel à Abou Mazen, pourtant fort critiquable, entre autres à cause de son extrême corruption. Ce dernier, voyant que la situation allait se compliquer pour le Hamas, a préféré jouer le jeu des occidentaux. Ils ont accentué la division politique, au grand bonheur des israéliens, jusqu'à ce que la société tout entière se déchire, au bord de la guerre civile. Après ce qui s'est passé, les retrouvailles ne sont évidemment pas faciles. Il aurait été tellement plus simple de pousser les palestiniens à la conciliation dès le début. En gros, une année de perdue, des dizaines de morts supplémentaires, une situation de siège pour les Territoires Palestiniens Occupés menacés de famine, une profonde rancoeur à l'encontre des Européens qui ont impeccablement retourné leur veste. L'union des palestiniens est un succès avant tout pour les palestiniens. Après l'unité retrouvée tous doivent avancer dans la même direction : la résistance jusqu'à la reconnaissance du droit des palestiniens à fonder leur État sur 22 % de la Palestine mandataire. Pas de respect du droit, pas de paix. Les palestiniens ont reconnu Israël en 1993,14 ans plus tard la perspective de voir établir leur état est plus virtuelle que jamais. Avant de réitérer ce geste (comme quoi, les Israéliens ont l'obsession de la reconnaissance, que devraient dire les palestiniens qui n'ont même pas un État à eux !), il semblerait plus sage de tirer les leçons du passé et de demander D'ABORD à Israël de reconnaître la Palestine. Ensuite, les deux états, souverain et indépendant, pourraient négocier les termes d'un arrangement final et d'un traité de paix.

2007-03-20 00:22:15 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 2

la disparité des partis représentés dans le gouvernement israélien ne l'empèche pas de fonctionner.
Donc pour moi c'est plus la position ambigu du gouvernement israélien qui est un obstacle plutot que la composition très représentative du gouvernement palestinien.

2007-03-20 06:00:24 · answer #2 · answered by oursbrun_1950 7 · 1 1

ben comme ça ils ressembleront de plus en plus aux israéliens.
une piste pour la paix?

2007-03-20 05:57:54 · answer #3 · answered by piquelune 5 · 0 0

dans ces lieux il ya la politique bien sur et quelque chose qui n'a rien a faire la religion c'est la difference avec l'occident car je suis certain que les deux choses sont complétement opposés

2007-03-20 09:59:41 · answer #4 · answered by philipaphatie 3 · 0 1

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