est ce être de "gauche radicale" que de s'opposer à l"ultra libéralisme"?

Question

extrait de la depeche afp sur la nomination des 12 candidats:

"Après le feu vert donné à José Bové, pas moins de 5 candidats se réclament de la gauche radicale, une véritable exception française."

ce qui m'inspire cette reflexion: a l'heure ou seule une poignée de gens trés trés privilegiés oseraient se risquer à nier les dangers écologiques et sociaux du néolibéralisme on continue de nous faire croire que le moindre doute émis sur ce choix politique est une position de "gauche radicale".
c'est un paradoxe, mais n'est ce pas le coeur du problème justement?

Answer 1

C'est bien sûr un paradoxe, mais c'est sans compter le fait que nous somme complètement intriqués dans la société de consommation. Le libéralisme, chacun le porte dans ses cellules, les cellules d'une vie vide de sens en dehors de la consommation. Nous sommes comme intoxiqués au libéralisme, toute idée "d'un autre monde possible" que nous ayons.
J'ai essayé de vivre "soutenable", on devient vite associal (j'admire ceux qui y arrivent), on se crève à faire des km à pieds avec un bébé dans les bras pour ne pas prendre la voiture, on épuise son énergie. Je pense qu'il n'y a pas d'autre solution qu'une volonté politique pour soutenir les volontés individuelles, mais un Bové ne passera vraissemblablement pas cette fois-ci... mais attendons les législatives...
Là, moi, je voterai clairement Royal, car la menace Sarkozy me semble ENORME, je n'ai pas envie de la priver de la moindre énergie.

Answer 2

Bonne question !

Moi je suis centriste, et je peux te dire que je suis contre l'ultra-libéralisme !

D'accord avec toi : dénoncer ces dangers-là, cela devrait être au moins la tâche de tous ceux qui se situent entre l'extrême gauche et le centre-droit.

Aux autres, on ne va tout de même pas leur demander de renier ce qui fait la raison de leur "engagement politique"...