INTRO:
l'histoire, sous entendant écriture, mélange l'auteur (qu'il soit auteur de manuels/thèses... historiques ou de littérature) et le lecteur. Il semblerait qu'il y ait histoire par l'homme pour lui-même, pourquoi? histoire de quoi?
I) L'Histoire est une histoire: par cette correspondance, nous tenterons d'établir des caractéritiques qui pourront tenir le rôle de définition.
1) l'histoire: une fiction parasite de la réalité.
a/
hypothèses:
supposant qu'est une fiction toute réalité non vécue dans le moment présent.
la facilité d'une telle hypothèse se dément par l'exemple de l'autobiographie: appartenant tantôt au genre littéraire (l'Histoire d'un individu), tantôt au genre Historique (bon, j'ai pas d'exemple sous la main, mais disons qu'un ancien déporté a bien du écrire une autobiographie historique. Du fait même de la possibilité de cet exemple, l'on peut le supposer probant :D quoi? facile??? meuh non! :) )
autre argument: l'impossibilité de certitude sur les faits passés.
b/
les histoires sont des témoignages.
> l'auteur nourrit sa plume de son vécut ou de sa société dans l'époque à laquelle il écrit.
> ex: la nécessité de l'histoire comme témoignage pour les rescapés des camps.
> peut-on accorder plus de valeur et d'objectivité à un auteur ou à un autre?
2/ l'Histoire et l'histoire prennent toute deux une réalité dans une histoire personnelle.
a/
un roman où un évènement historique n'a de sens, de réalité même, que s'il est connu à l'époque contemporaine.
ex: l'on a constaté l'année dernière le problème des manuels scolaires d'Histoire et du sujet de la colonisation.
ex 2: les efforts de mémoires portées à la seconde guerre mondiale.
b/
les histoires ont un rôle d'avertissement dans le présent.
> rôle d'avertissement pour l'avenir : les romans de science fiction
> rôle d'avertissement par rappel du passé (bon, on l'a compris, notre exemple sera les camps :D )
c/
le rôle d'éducation envers l'individu et la société :
L'Homme se construit par son passé, son appartenance à un groupe, et grandit par mimétisme.
Les exemples de l'homme (émotions, chemins de vie) figurent dans les romans, les exemples de guerre, de partis politique(...) dans l'Histoire.
3/ de cette symbiose établie entre la réalité et la fiction, la frontière devient floue.
a)
si la réalité produit, par l'intermédiaire de l'homme, de la fiction,
et que la fiction produit, par l'intermédiaire de l'homme de la réalité (ex: la critique du réalisme portée aux romans à l'eau de roses); l'on remarque que le facteur commun est l'homme.
Ce dernier assure la transformation fiction/réalité.
Toutefois, il est nécéssaire de noter la prédominance du facteur temps.
en effet, l'homme qui transforme une réalité en une fiction (ex: Maupassant) peut lui même ne plus être réel (au sens où il n'existe pas à ce moment là) lorsqu'un autre homme (ex C.Simon) lira ses oeuvres et en fera de la réalité. Cela se complique par le fait que chaque homme peut jouer le rôle de faiseur de fictions tout comme il est faiseur de réalité.
b/
De cela on en déduit que l'Histoire est une histoire avec deux caractéristiques spécifiques:
la volonté de l'auteur de la porter en vérité,
et la reconnaissance de cette histoire par ses lecteurs comme vérité.(ex: la théorie biblique de l'apparition de l'homme qui est apprise à l'école dans certains états du sud des Etats Unis au dépend de la théorie darwinienne; l'on peut également citer les exemples des sectes comme celle de rael qui établie la certitude la vie extraterrestre et de son contact avec la vie terrestre)
c/
Il s'agit donc de l'homme qui fait des histoires comme l'Histoire.
la frontière entre la réalité que l'on vit et la fiction dont on se nourrit n'est donc pas si visible que cela
II/
1/ les histoires : la fabrication d'une vie
a)
les personnages prennent vie par la lecture de l'homme (ce qui est le seul élément probant de la distinction de la réalité: l'homme réel existe même s'il ne lit ou n'entend pas d'histoire)
b)
l'homme prend vie par ses lectures
c)
il n'y a pas de distonction entre le lecteur (auditeur, spectateur...) et l'auteur: comme des parents, ils aspirent au même but.
"Histoire de dire que j'ai rêvé chaque nuit de cette vie, j'ai comblé l'ennui et la vanité par l'orgueil irraisonné du conteur; et la vie, enfouie, s'est révélée, trop tard. Que n'ai-je su la voir auparavant?"
> ce but premier de l'histoire est de vivre. (en faisant vivre (par l'acte créatif de l'écriture ou par l'acte de lecture) l'on vit à travers)
2/ les histoires : l'enjeu de la puissance.
"Qui est le plus fou de l'aveugle qui montre le chemin et du borgne qui le regarde?
Qu'importe l'histoire, qu'elle s'écrive avec un "h" majuscule ou minuscule, elle n'est que question de puissance qui se joue de l'homme lui faisant croire en des mystères à dévoiler. Mais, sur cette scène théâtrale nommé vie, tout a déjà eu lieu, le sang comme l'amour; seul la rhétorique se réinvente. croit-on.
Nos vies y sont marquées, morale, politique, sentiments. Tout est dit: l'homme est ainsi né.
A chaque temps son dieu croit-on, mais qu'importe son apparence, bible, encyclopédie, manuel d'histoire, le Dieu est auteur.
Il y a histoire de croire que l'homme, s'avouant être de fiction, est un être de raison dont la première est d'exister."
3/ le mélange du désir de la création d'une vie individuelle et du désir de puissance des mots: la création de l'Homme, de la société.
"L'histoire est la croyance en la vie, telle que nous la subissons, telle que nous aimerions l'inventer, une soupape de sécurité à fin d'assurer la cohésion de la société.
Mais, l'auteur refuse cette rhétorique, il s'exècre pour sublimer son oeuvre. Coupable d'hybris, il comprend et apaise les coeurs révoltés."
Il y a histoire de croire en ces mots si l'on se souvient que le mot chien n'a jamais mordu personne.
2007-03-20 07:43:12
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answer #1
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answered by Anonymous
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selon Hegel, l'histoire a un sens au sens de direction vers laquelle elle tend (fin) et c'est cette direction qui permet de la lire, de la comprendre, i.e., de la rendre intelligible. Cette fin : liberté et raison.
Cf. Principes de la philosophie du droit (1821), l'histoire mondiale : elle est considérée comme succession de quatre empires :
1. Empire oriental : type de domination Egypte pharaons = un seul est libre, le roi
2. Monde grec : naissance de la liberté ; les seuls exclus = femmes, enfants, esclaves ; mais pas d'idée de la valeur de l'individu en tant que tel
3. monde romain : naissance du droit privé, du droit subjectif, de l'individu
4. monde germano-chrétien : tous sont enfin égaux et libres (Etat constitutionnel)
Progrès historique qui se repère facilement : l'Esprit du monde se promène et s'installe chez certains peuples. But poursuivi par l'Esprit dans l'histoire = la liberté du sujet.
Système qui cherche à rendre compte de la totalité du devenir historique de l'humanité, à l'aide d'un seul principe explicatif (pour Hegel, la raison/Esprit). On dit que son système est "idéaliste".
2007-03-19 15:52:05
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answer #2
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answered by ? 7
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