Babylone, c'est l'ennemie de Jérusalem.
La grande peut signifier toute la Mésopotamie.
Apocalypse 17/ 5.
Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
17/ 18. Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre.
18/ 2. Il cria d'une voix forte, disant Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande. Elle est devenue une habitation de démons....
Je pense aussi à la chute de la statue du Président Sadam,
l'Apocalypse est d'actualiré en ce moment, en Irak.
2007-03-18 06:54:54
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answer #2
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answered by peterpan. 5
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Dans le symbolisme de la Révélation, Babylone la Grande est représentée sous les traits d’une “grande ville”, un “royaume” qui domine sur les autres rois (Rév. 17:18). Comme une ville, elle compte de nombreuses organisations en son sein, et comme un royaume qui exerce sa souveraineté sur d’autres rois, elle a une envergure internationale. D’après la description qui nous en est faite, elle entretient des relations avec les chefs politiques et aide beaucoup les marchands à accumuler des richesses; elle constitue elle-même un troisième élément qui se révèle être “une habitation de démons” et qui persécute ‘les prophètes et les saints’. — Rév. 18:2, 9-17, 24.
La Babylone antique était surtout connue pour sa religion et son mépris de Jéhovah. Gen. 10:8-10: “Nimrod (...) se montra un puissant chasseur en opposition avec Jéhovah. (...) Et le commencement de son royaume fut Babel [qui reçut plus tard le nom de Babylone].”
Dan. 5:22, 23: “Quant à toi [Belschazzar, roi de Babylone], (...) tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux, (...) et vous avez loué de simples dieux d’argent et d’or, de cuivre, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient rien, et qui n’entendent rien, et qui ne savent rien; mais le Dieu en la main duquel est ton souffle et à qui appartiennent toutes tes voies, tu ne l’as pas glorifié.”
Une inscription ancienne rédigée en caractères cunéiformes rapporte qu’il y avait à Babylone “cinquante-trois temples consacrés aux grands dieux, cinquante-cinq chapelles de Marduk, trois cents chapelles pour les divinités de la terre, six cents pour celles du ciel, cent quatre-vingts autels pour la déesse Ishtar, cent quatre-vingts pour les dieux Nergal et Adad, et douze pour d’autres divinités”. — Citation extraite du livre La Bible arrachée aux sables (Paris, 1962) de W. Keller, p. 256.
Voici ce qu’on lit dans une encyclopédie: “La civilisation sumérienne [Sumer faisait partie de la Babylonie] était sous la coupe des prêtres. à la tête de l’Ãtat se trouvait le lugal (littéralement ‘grand homme’) ou représentant des dieux.” — The Encyclopedia Americana (1977), tome III, p. 9.
Il est donc raisonnable de conclure que l’expression Babylone la Grande s’applique dans la Révélation à un système religieux. Ãtant comparée à une ville ou à un empire, elle ne désigne pas un seul groupe confessionnel, mais tous les cultes qui s’opposent à Jéhovah, le vrai Dieu.
Les croyances et les pratiques religieuses de la Babylone antique se retrouvent dans les religions du monde entier
“L’Ãgypte, la Perse et la Grèce subirent l’influence de la religion babylonienne. (...) La présence d’une forte dose d’éléments sémites dans la mythologie grecque primitive et dans les cultes grecs est reconnue par un si grand nombre d’érudits qu’il n’est nul besoin d’autres considérations. Dans une grande mesure, ces éléments sémites sont plus particulièrement babyloniens.” — The Religion of Babylonia and Assyria (Boston, 1898) de M. Jastrow Jr., pp. 699, 700.
Ses divinités: Les Babyloniens adoraient des triades de dieux; certaines de leurs divinités représentaient les différentes forces de la nature ou étaient censées exercer une influence particulière sur diverses activités humaines (Babylonian and Assyrian Religion, Norman, 1963, de S. Hooke, pp. 14-40). “La trinité platonique, qui ne fut elle-même au fond qu’une sorte d’arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité philosophique, rationnelle, c’est-à -dire la trinité d’attributs qui a donné naissance à la triplicité d’hypostases ou de personnes divines des Ãglises chrétiennes. (...) Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec [Platon] (...) se trouve partout dans les anciennes religions [païennes].” — Nouveau dictionnaire universel (Paris, 1865-1870) de Maurice Lachâtre, tome II, p. 1467.
L’emploi d’images: “[Pour la religion mésopotamienne,] les images jouaient un rôle essentiel dans le culte, qu’il soit officiel ou privé, comme en témoigne la profusion des répliques bon marché de ces idoles. Fondamentalement, on considérait que la divinité habitait l’image si celle-ci représentait certaines de ses caractéristiques ou certains de ses ornements, et on la traitait en conséquence.” — Ancient Mesopotamia — Portrait of a Dead Civilization (Chicago, 1964) de A. Oppenheim, p. 184.
Les croyances relatives à la mort: “[à Babylone,] ni le peuple ni les chefs religieux n’envisageaient que ce qui est venu à la vie puisse un jour s’éteindre définitivement. Ils voyaient la mort comme le passage à une autre forme de vie.” — The Religion of Babylonia and Assyria, p. 556.
La position de la prêtrise: “La distinction entre prêtres et laïcs est un trait caractéristique de la religion [babylonienne].” — Encyclopædia Britannica (1948), tome II, p. 861.
La pratique de l’astrologie, de la divination, de la magie et de la sorcellerie: L’historien A. Sayce écrit: “[Dans] la religion de la Babylonie antique (...) à chaque objet ou force de la nature était censé correspondre un zi ou esprit, sur lequel le Shaman, ou prêtre-sorcier, pouvait exercer un pouvoir au moyen de ses exorcismes.” (The History of Nations, New York, 1928, tome I, p. 96). “Les Chaldéens [Babyloniens] firent de grands progrès dans l’étude de l’astronomie par suite de leurs efforts pour lire l’avenir dans les astres. Nous appelons cet art ‘l’astrologie’.” — The Dawn of Civilization and Life in the Ancient East (Chicago, 1938) de R. Engberg, p. 230.
Les religions qui se prétendent chrétiennes font partie de Babylone la Grande au même titre que les cultes qui ne connaissent rien au Dieu de la Bible.
Il est vitale de suivre cet ordre divin : “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir une part de ses plaies.” _ Rév. 18:4
2007-03-18 11:42:23
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answer #4
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answered by bleu_lagon 6
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