Heu tu as lu quoi ?? Zadig et compagnie, les contes philosophiques quoi. Lis un peu Le dictionnaire philosophie ou pire les Lettres philosophiques où il se moque de tout le monde y compris de Shakespear qu'il considère comme un sauvage !!!
Une nuance, Voltaire, contrairement à Montesquieu, Rousseau et les 3/4 des dits "philosophes des Lumières" n'étaient absolument pas contre l'esclavage !!! reuve en est qu'il avait des actions dans les négriers !!!
En fait la valeur suprême pour Voltaire c'est la Liberté, mais surtout pas l'egalité !!! Il est absoluement contre, pour lui on est absolument pas tous libres et égaux en droits. Si tu veux tout savoir, et tu le remarqueras aussi en le lisant, c'est qu'il est de surcroît très antisémite. En fait Voltaire a un côté très ancien régime: il critique bcp ce régime mais un peu sous l'idée de qui aime bien châtie bien !! C'est pour cela qu'il s'est retiré du groupe de l'Encyclopédie, cela lui faisait peur, ils allaient trop loin à son goût.
Il a aussi des goûts très classiques en littérature c'est pour cela qu'il hait ses contemporains, pour lui la valeur suprême c'est Racine entre autre ! C'est pour cela aussi qu'on ne lit pas ses horribles pièces de théâtre.
La seule chose contre laquelle il s'usurge vraiment c'est la religion.
Son ironie est mordante et sa manière d'écrire unique, c'est vraiment très drôle, surtout quand il s'énerve contre la religion. Mais ce n'est pas un sage comme Montesquieu ou un visionnaire comme Rousseau.
Je n'invente rien, lis une biographie ou même déjà les Lettres philosophiques, tu vearras que le vrai Voltaire n'a rien du philosophe que l'on nous présente au Lycée à travers uniquement Zadig e Candide !!! Mais c'est un génie !!
2007-03-18 06:36:23
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answer #1
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answered by Gwen i 2
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Bon, moi j'aurais bien une petite explication, mais je préfère dire tout de suite que j'ai une admiration profonde pour Voltaire et que je méprise Marivaux et JJRousseau...
C'est vrai que Voltaire a eu des actions qui trempaient dans la traite d'esclaves. C'est vrai aussi qu'il s'est engagé dans nombre d'affaires (Calas par exemple) et qu'il a écrit X pamphlets pour la liberté et les droits de l'homme!!! C'est peut-être de cela dont il faut se souvenir, non?
A une époque où JJR partait en live sur le retour à la nature, excusez moi mais QUI entre les deux prenait position sur les problèmes de l'époque???
Sans compter que JJR a quand même pondu Emile (un pavé sur l'éducation des enfants) alors qu'il a abandonné à l'assistance publique les 6 gamins illégitimes qu'il a fait à une servante..... Qu'en pensez-vous??
Quant à Marivaux, chacune de ses pièces de théâtre prétendument sociales se termine par un baissage de culotte en règle vu que toutes les classes sociales se retrouvent bien séparées! Autrement dit, même pas les c... d'aller jusqu'au bout de son propos.
Alors oui Voltaire a été méprisant, oui il a trempé dans des trucs pas très nets, n'empêche qu'il a été une Lumière parmi les Lumières, et une des (si ce n'est "la") plumes les plus fines et les acérées! Ce n'est pas un comportement puéril, au contraire c'est une marque d'engagement total.
2007-03-19 18:19:39
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answer #2
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answered by hérisson 4
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Pour se donner un genre!!!Eh oui il y a des choses qui n'évoluent pas....Mais bon en fait je plaisante je n'en sais rien.
2007-03-18 16:04:05
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answer #3
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answered by MamilouP 3
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Le monde des littérateurs est féroce,il faut bien éliminer la concurrence
ce modèle des "droits-de-l'homme" était à la fois actionnaire d'une compagnie de traite des noirs et sérieusement antisémite...
2007-03-18 13:55:40
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answer #4
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answered by Anonymous
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Bah, Voltaire était en avance sur son temps, certes, il n'en reste pas moins qu'il était très porté sur beaucoup de choses assez futiles... "J'aime le luxe, et meme la mollesse" dixit...
Rousseau voyait dans la civilisation ce qui avait corrompu l'homme, naturellement bon selon lui, et préconisait une sorte de décroissance, une sortie de la société de l'époque, déjà productiviste. Voltaire, lui, qui n'entendait nullement renoncer à tous les fastes que lui procurait sa thunasse, s'est alors violamment attaqué à Rousseau, et souvent avec beaucoup de mauvaise foi.
Mais bon, malgré tout Voltaire represente quand meme un progrès considerable sur la pensée dominante des classes dirigeantes de son époque. Ses gens étaient mieux traités et payés que la moyenne, et malgré tout il a permis à certaines idées progressiste de se faire un chemin dans une société qui ne donnait aucun crédit à des gens comme Rousseau...
2007-03-18 13:27:10
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answer #5
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answered by Frater 6
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voltaire avait une sacrée langue de vipère. en parlant d'un journaliste qui l'avait critiqué il a écrit : un jour, un serpent piqua jean fréron. que croyiez-vous qu'il arriva ? ce fut le serpent qui creva. les grands penseurs sont souvent très intolérants. on connait l'adage, qui je crois est de lui :faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. il reste néanmoins un de nos meilleurs écrivains et philosophes.
2007-03-19 05:57:53
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answer #6
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answered by annie m 6
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Voltaire rechercha passionnément d'être reçu à l'Académie ; outre la satisfaction que pouvait y trouver "cet enfant amoureux de la célébrité" comme dit Sainte-Beuve, il pensait qu'elle serait un lieu plus difficilement accessible à ses adversaires. Le parti religieux, soutenu par le roi, lui fit une opposition ardente, lui préférant Marivaux, l'abbé de Luynes ; il s'était assuré la protection de la duchesse de Châteauroux, qui fut insuffisante. Avec celle de Mme de Pompadour, il fut plus heureux ; admis à la cour comme historiographe de France, et gentilhomme ordinaire de la chambre, il multiplia les démarches auprès de ses ennemis, de Boyer, de Languet de Gergy, de Maurepas, leur donnant des gages de son orthodoxie en matière religieuse, désavouant les Lettres philosophiques qu'on lui reprochait et qui, à leur apparition, avaient eu un grand retentissement, puis avaient été condamnées et brûlées par ordre du parlement.
Il fut enfin élu à l'unanimité le 2 mai 1746
il s'était créé de très nombreux ennemis. Il fut plusieurs fois obligé de fuir Paris et de se cacher ; en 1735, il se réfugia en Champagne chez Mme du Châtelet, qui fut son amie pendant vingt ans et qui exerça sur lui une grande influence.
Dès l'âge de 19 ans, il fut emprisonné pendant treize mois pour des vers qu'il n'avait pas faits ; présenté à Ninon de Lenclos, qui lui légua une somme de deux mille livres pour sa bibliothèque, et aux autres habitués du Temple, il débuta sous leurs auspices. En 1720, il subit un court exil, et, à la suite d'une querelle avec le chevalier de Rohan, il fut encore mis à la Bastille en 1726. À trente-cinq ans, il jouissait déjà d'un prestige considérable et dominait toute son époque, mais il s'était créé de très nombreux ennemis. Il fut plusieurs fois obligé de fuir Paris et de se cacher ;
Le parti religieux, soutenu par le roi, lui fit une opposition ardente, lui préférant Marivaux, l'abbé de Luynes ; il s'était assuré la protection de la duchesse de Châteauroux, qui fut insuffisante. Avec celle de Mme de Pompadour, il fut plus heureux ; admis à la cour comme historiographe de France, et gentilhomme ordinaire de la chambre, il multiplia les démarches auprès de ses ennemis, de Boyer, de Languet de Gergy, de Maurepas, leur donnant des gages de son orthodoxie en matière religieuse, désavouant les Lettres philosophiques qu'on lui reprochait et qui, à leur apparition, avaient eu un grand retentissement, puis avaient été condamnées et brûlées par ordre du parlement.
Aux yeux de Voltaire, comme des encyclopédistes, Rousseau est dangereux parce qu'il remet en cause les acquis jugés jusqu'alors irréversibles de la philosophie des Lumières. Que signifie cette critique de la civilisation? cette réhabilitation de la morale, de la vertu et du sentiment? En vérité, Rousseau a mis le doigt d'emblée sur les faiblesses de la philosophie des Lumières dans sa version parisienne, en soulignant que la raison et l'intérêt n'épuisent pas la définition de l'homme, que tout progrés dans un domaine a sa contrepartie dans un autre, qu'il y a en l'homme une dimension spirituelle dont le matérialisme ne rend pas compte et qu'il risque d'étouffer. Les choses seront claires quand Rousseau adressera à Voltaire, en réponse à son Poème sur le désastre de Lisbonne, une Lettre sur la providence. Ces accents évoquent Pascal. Nous sommes ici en présence d'une pensée de même nature. Pascal était janséniste, Rousseau est calviniste. C'est presque la même chose. Nous touchons ici à l'opposition véritable qui sépare Rousseau des philosophes de son siècle. Rousseau renoue avec l'inspiration spiritualiste qui fut en Angleterre à l'origine de la philosophie des Lumières. Rousseau, tout comme Voltaire, et plus sans doute que lui, est conscient de l'existence du mal,
2007-03-19 05:38:55
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answer #7
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answered by ? 7
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Voltaire était un polémiste, qui mettait tout en oeuvre pour faire accepter ses idées, même l'insulte, la calomnie et la dénonciation (il dénonça Rousseau aux autorités genevoises). Il est un peu l'ancêtre de BHL et des intellectuels de médias contemporains.
2007-03-18 15:43:52
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answer #8
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answered by Anonymous
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