Pour moi c'est le poème de Rimbaud ! Ma bohème ...
2007-03-18 08:20:48
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answer #1
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answered by L'O 2
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Pour moi, il s'agit du célèbre poème "If" de Rudyard Kipling :
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
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If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:
If you can dream -and not make dreams your master
If you can think -and not make thoughts your aim
If you can meet Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build'em up with worn-out tools:
If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: "Hold on!"
If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings -nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds' worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that's in it,
And -which is more- you'll be a Man, my son!
2007-03-18 06:35:27
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answer #2
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answered by momo 2
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moi c'est "ne me quitte pas " de Jacques Brel. il y a tant de douleur et de desespérance dans cette chanson que je l'écoute à l'infini avec religiosité.
2007-03-18 08:42:23
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answer #3
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answered by riffiffi22 3
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aux arbres citoyens de Noah qu'elle vérité !!
2007-03-18 06:59:27
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answer #4
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answered by fushia 4
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Bonjour,
Perso, j'aime le "J'accuse" de Zola et "El Desdichado" de Nerval.
Bon dimanche
2007-03-18 06:34:43
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answer #5
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answered by cocomoulin 1
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En chanson ,le texte (et la musique bien sûr) de "Nothing else matters" de Metallica .
En poème, le texte du "Loup" d'Alfred de Vigny.
c'est ce qui me vient à l'esprit :)
2007-03-18 06:30:39
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answer #6
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answered by . 4
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les poèmes de mes enfants pour la fête des mères
2007-03-18 06:29:03
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answer #7
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answered by cinette 3
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Je viens de retrouver le texte le plus beau qui soit,à mes yeux (je le dois à ma mère,qui aimait SULLY PRUDHOMME)
Les Yeux
Bleus ou noirs,tous aimés,tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore;
ils dorment au fond des tombeaux;
Et le soleil se lève encore.
Les nuits,plus douces que les jours,
Ont enchanté des yeux sans nombre;
Les étoiles brillent toujours,
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh!qu'ils aient perdu le regard,
Non,non,cela n'est pas possible!
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible;
Et comme les astres penchants
Nous quittent,mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent.
Bleus ou noirs,tous aimés,tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux,
Les yeux qu'on ferme voient encore.
Sully Prudhomme (1839-1907)
2007-03-18 06:49:21
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answer #8
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answered by siloe 3
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