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Est-il légitime d'exclusivement considérer cette adversité comme une extériorité à nous? Le cas échéant, quelle serait la pertinence du stoïcisme, non pas des temps modernes, mais le vrai stoïcisme des temps antiques. Pour répondre à cette question, imprégnez-vous de la philosophie du sage stoïcien, au sens ici retenu de cette philosophie.

2007-03-17 04:10:33 · 4 réponses · demandé par AUFKLARER1 2 dans Arts et sciences humaines Philosophie

4 réponses

Bien sûr qu'il faut se "frotter" aux autres, pour connaître ses limites.
Pour bien se savoir aussi.
Le stoïcisme envisagé comme doctrine philosophique, celle de Sénèque, d' Epictète et de Marc Aurèle nous permet d'adopter une impassivité courageuse devant le malheur, la douleur, etc.. et de nous admettre comme entité.
Mais qu'est ce qu'une entité isolée.
Rien sinon, une tour d'ivoire inviolable, inviolée, impénétrable.
C'est en admettant que l'adversité puisse nous rendre perfectible que nous pouvons évoluer et nous dégager du carcan stoïcien, qui nous fait perdre toute humanité et tout instinct de vie.
Enfin, c'est grâce à l'autre que je sais que je suis moi....

2007-03-17 09:26:37 · answer #1 · answered by ninoue 7 · 2 0

A vous lire, je me sens comme devant un sujet de thèse pour futurs maitres de conférences en philosophie. Je vous avoue d'entrée mes lacunes sur les stoiciens d'hier, d'aujourd'hui...

Je suis la personne que je connais le moins. Je resterai toujours intérieur à moi-même et tous les signaux que j'émet vers les autres (ma voix, ma posture, mes expressions...) me resteront à jamais inconnue. Seule la Camera, l'oeil omniscient peut me donner une image objective de moi même. Je peux aussi me deviner dans mon rapport avec autrui, d'une manière beaucoup plus subjective.

Puisque cette connaissance est pour moi une impasse, il me semble que redéfinir la connaissance de soi est nécessaire.
Je vous propose la seconde naissance, celle qui mène au surpassement, à la désocialisation (j'entend par là, la séparation de l'individu et de l'inconscient collectif), de la destruction du moi passé, pour devenir le moi présent. Déjà le conflit apparait, interférences temporelles, adversaires, interieurs, exterieurs, hier, aujourd'hui, moi et moi. Le pouvoir schizophrènique, l'être en mouvement.

Les chemins conduisant à l'endroit précis où "la destruction ne se conçoit pas comme point final, mais comme préliminaire" sont sans doute nombreux, mais il est bien entendu que le duel sera intérieur à partir d'ici.

2007-03-17 09:03:45 · answer #2 · answered by Améfaust félicidas 5 · 1 0

La connaissance de soi passe par la confrontation avec l'altérité.
Un stoïque ne transige pas, C'est un moraliste, matérialiste, dont la vertu principale consiste à accepter l'ordre "naturel" des choses.

2007-03-17 05:37:34 · answer #3 · answered by froid d'enfer 2 · 0 0

Non. La connaissance du Soi est diamétralement opposée a l'adversité, tel que dans les enseignements de Bouddha.
L'adversité n'est qu'une spéculation d'un l'esprit qui ne se connaît pas.

2007-03-17 04:30:10 · answer #4 · answered by Anonymous · 0 0

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