"Je connais tout son passé et ses trahisons successives ", assène Mme Veil qui raconte comment, au lendemain même de la qualification de Jacques Chirac au 1er tour, en 1995, le très balladurien Bayrou lui avait annoncé qu'il appelait sur le champ le vainqueur. "Tu pourrais attendre un peu", lui avait-elle rétorqué, jugeant indécent de se précipiter de la sorte "juste pour rester ministre de l'éducation nationale et continuer à ne rien faire." Comme fidèle il ne vaut donc rien et comme ministre, il est pire, selon l'ancienne ministre UDF : "J'avais fait un dîner chez moi, avec des démocrates chrétiens, pour faire comprendre à Bayrou qu'il ne fallait pas toucher la loi Falloux. Nous lui avons tous dit qu'il allait rallumer la guerre scolaire. Il a répondu qu'il s'en fichait, qu'il voulait pouvoir mettre ses enfants dans le privé. Il a surtout mis un million de personnes dans la rue ".
Quant à son projet présidentiel d'aujourd'hui, "ce n'est rien, sinon la cohabitation permanente".
2007-03-16
23:37:54
·
11 réponses
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demandé par
Anonymous
dans
Politique et gouvernement
➔ Élections
L'ancienne "sage" du Conseil constitutionnel, évoque aussi le problème des filles musulmanes voilées à l'école, sur lequel elle a travaillé lorsque le ministre de l'éducation s'appelait Bayrou : "Là non plus il n'a rien voulu faire et il n'a rien réglé".
Sources le monde .
2007-03-16
23:38:39 ·
update #1