Selon les approches, la vie peut être appréhendée dans un sens métaphysique ou dans un sens biologique. Qu'est-ce qui, parmi ces deux approches, fonde l'autre? En d'autres termes, est-ce qu'il faut concevoir, comme primordiale, une certaine organisation complexe du vivant, de laquelle précisément il tire ce caractère, qui appelle son approche scientifique et les disciplines qui lui sont corollaires; ou est-ce qu'il faut concevoir celle-là comme secondaire et adventice par rapport à l'avènement d'un mystère qui interpelle l'homme quant à sa conduite, ses rapports ( au sens extensif du terme c'est-à-dire avec les autres créatures et avec le créateur ) et sa destinée?
Compte tenu de la loi des trois états d'Auguste Comte, il est tentant de poser, chronologiquement premier, la première approche. Mais la métaphysique n'est-elle pas au début et à la fin de tout? Auquel cas, cette première approche, n'est qu'une médiation, comme un amortisseur, entre le début et le commencement.
2007-03-16
07:07:52
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3 réponses
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demandé par
AUFKLARER1
2
dans
Arts et sciences humaines
➔ Philosophie
Le modus operandi, en d'autre termes le mécanisme de fonctionnement de cet amortisseur, ne se manifesterait-il pas en nous par l'idée de la toute puissance de trouver, avec le temps c'est-à-dire avec le perfectionnement des techniques et le raffinement des sciences, les solutions à tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés: les maladies, les infirmités, l'allongement de la vie, peut-être même une victoire sur la mort?
Sans vouloir céder à une disymétrie par rapport aux deux positions, encore moins faire preuve de pessimisme ou de méssianisme ou encore d'un esprit anti progressiste, ne nous est-il pas permis de formuler l'idée d'un mirage constructif de la science?
Dés lors, avec la faillite progressive des religions, quelle alternative nous reste-t-il?
2007-03-16
07:42:07 ·
update #1