Hello,
Je suis juif alors je vais vous faire un témoignage "de l'intérieur", c'est à drie basé uniquement sur mon expérience personnelle - donc c'est sûr pas généralisable, mais quoique.
Pour l'intelligence, euh, là je ne sais pas comment sont vos amis mais des amis juifs j'en ai pleins et je vous assure que les imbéciles juifs sont - hélas! - plus que légion.
Pour la richesse par contre, bon bien sûr c'est la stéréotype antisémite de base ("les Juifs ils ont de l'argent, c'est des banquiers et ils ont le né crochu [et d'ailleurs vous saviez qu'à Shabbat on boit du sang d'enfant palestinien importé depuis Gaza? C'est pour ça qu'Israël fait une guerre tous les 2 ans et qu'il y a pleins de médecins Juifs dans le monde entier pour importer le sang et le revendre aux magasins Nicolas, dans le fond desquels il y a toujours une portes secrète que seuls les Juifs peuvent franchir en donnant un code secret, car oui TOUS les Nicolas de France sont tenus par des Juifs] ) (... Vous y avez cru ? C'est drôle ce que les cons peuvent croire sur les Juifs. Comme le gros malin au dessus qui croit que Sarkozy est Juif...).
Bref, pour la "richesse" ou en tout cas la "réussite", qui à mon sens est plus large que la richesse, il y a peut être pas que du fantasme, mais aussi une explication culturelle. L'héritage historique a déjà été évoqué ici (en Europe, les Juifs sont devenus banquiers et joailliers [un mot qui d'ailleurs a je pense la même racine que le mot juif : regardez en anglais "Jewish" et "jewelry"] car... on leur interdisait les métiers nobles qu'étaient l'armée et ceux liés à la possession de la terre. On leur a laissé les métiers "sales", donc liés à l'argent - pas franchement un "smart move" car ça a contribué à enrichir ces pauvres gens. Puis il y a eu, en Europe surtout, de très nombreux pogroms où les Juifs devaient fuire et tout abandonner, donc historiquement ils se sont dirigés vers des richesses plus immatérielles (= intellectuelles) comme la médecine, la science, l'art : ce qu'on a dans la tête, on ne peut pas se le faire voler.
Ca, c'est pour l'histoire, et tout le monde la connait, ou en tout cas peut faire l'effort de l'apprendre.
Ensuite, pour le présent, moi je peux vous dire comment j'ai appris de ma famille. Déjà, les familles juives tendent à être assez soudées, c'est à dire pour être précis, il y a un très fort respect des "anciens". Des anciens vivants d'une part, mais aussi des anciens morts. De ce que j'en comprends, ce respect des anciens ressemble un peu à ce qu'on voit dans les cultures asiatiques. Et aussi, en ce qui concerne les morts, il y a chez les Juifs un peu comme chez les Tziganes une place importante donnée à la mémoire, sauf que chez eux les traditions sont orales, alors que chez nous elles sont écrites, et que chaque "gnénération" ajoute sont lot aux écritures des générations précédentes (... donc au bout de 5000 ans ça fait BEAUCOUP de bouquins !). Bref, avec des ancêtres vivants que tu respectes et des ancêtres morts qui laissent des piles de bouquins derrière eux, quand tu grandis dans une famille juive, bah, tu as quand même moins de chance de ne pas avoir envie/ de te faire obliger à étudier, et à étudier quoique ce soit (science, médecin, littérature, art, religion): quand ton père était gamin il a grandi avec la présence plus ou moins rapprochée de montagnes de bouquins, et toit quand c'est ton tour bah y a aussi pleins de bouquins et ton père qui a étudié donc bah, impressionné par les bouquins et par respect pour ton père, t'as plus de mal à fumer des pets et à faire des tournantes. Mais bon, ça ne se généralise pas, ce ne sont que des impressions, que chacun vit à sa manière (= il y pleins de juifs qui fument des pets...)
Donc, déjà, tu pars avec un atout, c'est que l'étude est importante.
Ensuite, il y a la peur du lendemain. Peut être un peu moins chez les Juifs sépharades (= d'Afrique du Nord) qui eux sont, pour beaucoup (sauf je crois pour les Juifs d'Algérie) sont partis d'Afrique du Nord non pas en fuyant, mais simplement parce qu'il y a vait de meilleures opportunités ailleurs (Israël et France pour la quasi totalité). Mais, hormis en France, il faut bien voir que les Juifs sépharades sont une minorité : la plus grosse partie est ashkénaze (originiare d'Europe de l'Est) : la quasi totalité des Juifs américains le sont (il doit y avoir 5 ou 6 millions de Juifs aux USA, quasiment tous ashkénazes), la majorité des Israéliens le sont.
Et là, pas la peine de faire un petit rappel historique je pense, quand t'es Juif ashkénaze, t'as quand même pas mal de chance d'avoir un ancêtre qui a dû partir en courant, s'est échappé d'un camp nazi ou s'est violenter en Pologne ou en Moldavie au cours des 100 dernières années.
Donc, aussi heureux et épanoui sois-tu, tu sais toujours au fond de toi qu'il vaut mieux "au cas où" " on ne sait jamais" avoir d'autres "options" au cas où ça merde. Et que les options, c'est d'une part avoir un métier intellectuel (= médecin, chercheur, prof : on pourra t'enlever ta maison mais pas tes connaissances), d'avoir un peu voyagé (= je n'ai aucun chiffre mais juste un ressenti : je suis sûr qu'un étudiant Juif de fac a "en moyenne" plus envie de faire un ou deux ans à l'étranger qu'un pas Juif, impossible à mesurer/vérifier j'en conviens), et d'avoir des sous de côté qui pourront t'aider à te refaire ailleurs/ partir avec toi.
Après, il y a le coup de l'entraide. Alors là, je me marre.
Oui, en situation de crise, je crois que la mythologie juive veut qu'ils s'unissent "comme un faisceau de brindilles". Mais en pratique, ça c'est que du pipo.
L'entraide prend selon moi surtout la forme des oeuvres caritatives juives : un peu comme dans les bonnes familles catholiques, tu es généreux et tu donnes à ta paroisse. Bin, chez les Juifs c'est pareil, tu donnes à ton organisme juif local ou national qui donne à manger aux pauvres, et pis c'est tout.
La mythe qui veut qu'un Juif embuache un Juif parce qu'il est juif, c'est N'IMPORTE QUOI. Si vous avez autour de vous des amis entrepreneurs ou chefs d'entreprise juif (j'en suis un), demandez leurs "cash" : "est-ce que tu bosses avec des Juifs ou pas du tout?". Ils vous répondront invariablement la même chose "Le moins possible !!!". Pourquoi ? Ca m'est arrivé très souvent qu'un autre Juif, sous prétexte que tu es Juif, se permette une certaine familiarité, qui est ultra nocive pour les affaires. Tellement de Juifs "baissent leur garde" et oublient de se comporter professionnellement lorsqu'ils sont en affaire avec d'autres Juifs tout simplement parce qu'ils se sentent une communauté de vie avec toi (après tout, c'est vrai, ils ont les mêmes jours "off" que toi, eux aussi ce week-end ils étaient peut être à une bar mitzvah etc...), que ça crée un sentiment de prmosicuité (et, hélas, très souvent de "sans gêne") qui nuit terriblement à la relation professionnelle et donc au business.
Donc, à titre personnel et c'est quelque chose que je vous énormément autour de moi auprès de jeunes patrons ou jeunes professionnels bosseurs et brillants qui sont aussi Juifs : ils cherchent au contraire à bosser le moins possible avec les autres Juifs, justement pour éviter de "mélanger les genres".
Voilà messieurs dames, merci de votre attention et de votre intérêt, que ceux qui pensent que les Juifs possèdent tout l'argent et contrôlent le monde continuent à le pense, avec un peu de chance ça se réalisera ;-); et mort aux cons !
La bise
MT
2014-09-05 22:29:52
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answer #3
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answered by Anonymous
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Il y a des explications historiques en Europe : l'usure étant interdite aux chrétiens, les juifs sont devenus les banquiers des rois et des princes.
Je vois une autre explication, liée au rôle de la femme.
Jésus est le fils de Marie.
Marie est la fille d'Anne.
Ce sont les mères qui ont le plus d'importance chez les juifs, et non pas les pères.
Le résultat? Les garçons juifs doivent faire leurs preuves par eux-mêmes (études, réussite professionnelle, etc.).
La primauté donnée à la femme dans une société développe l'intelligence du groupe (voir le vide intellectuel de ceux qui oppriment les femmes). L'homme a la force bestiale du mâle , et le "macho" (qu'il s'agisse du musulman qui utilise la femme comme un objet au service de son plaisir et de son patrimoine, ou du bourgeois occidental ventripotent et transpirant qui se comporte exactement de la même façon) n'a comme gloriole que cette force animale. C'est un couillon, un biteux, comme vous voudrez, et son cerveau n'est pas plus développé que celui d'un verrat reproducteur dans une porcherie.
Le rôle de la femme chez les juifs oblige le jeune homme juif à s'élever personnellement dans la hiérarchie sociale. Il ne subit pas son passé familial. C'est un acteur de sa propre vie. Le résultat : de grands philosophes, de grands savants, de grands musiciens se sont épanouis chez les juifs.
2007-03-15 09:51:16
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answer #5
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answered by Civis M 6
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