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scarificication ou recherches de la souffrance à des fins mystiques.

Mayas, certains animistes en Afriques ou en Amérique latine...

2007-03-15 03:47:08 · 6 réponses · demandé par Vinvin 6 dans Societé et culture Religions et spiritualité

chez certains hindouistes aussi apparemment.

2007-03-15 03:53:35 · update #1

C'est curieux qu'on retrouve le même phénomène dans des religions qui n'ont rien en commun.

2007-03-15 03:59:34 · update #2

6 réponses

La religion explore souvent les expériences « d’état de conscience décalés » : le but est de « communiquer avec les esprits » chez les indiens d’Amérique ou les Aborigènes d’Australie, d’atteindre « l’extase mystique » chez les chrétiens (thérèse d’Avila, je crois, était de celles-là), etc, on doit pouvoir trouver ça dans toutes les religions.

Et ça passe par de nombreux moyens :
1°- la souffrance physique, chez ceux que tu cites et bien d’autres : scarification, circoncision, piercings sacrés, fakirs, pénitence (un des noms des fouets cloutés de certains moines intégristes), silices et j’en passe

2° - ça peut aussi être par les drogues (des plantes hallucinogènes fumés par les chamans indiens dans leurs fameux calumets, pour parler avec les esprits, ou des extraits de coca chez les mayas)

3°- ça peut passer par le jeûne, une des méthodes les plus simples et qui portent le moins à conséquence : en se passant de nourriture, on ressent les choses plus forts, différemment, on est plus ouvert à ce qui nous entoure, etc... la plupart des religions ont leurs périodes de jeûne

4° - la prière, elle aussi, est en soi un moyen de ressentir les choses différemment : la méditation bouddhiste est très proche de la contemplation catholique, il s’agit de se poser en se concentrant sur sa respiration, dans une position qui dégage les poumons (donc, en lotus ou à genoux), avec une aide possible en positionnant ses mains d’une certaine manière (l’une au creux de l’autre ou les mains jointes, ce qui permet, par la pression d’une main contre l’autre, de s’assurer qu’on n’est ni trop crispé, ni assoupi)

Bon, et outre cette recherche de l’état de conscience décalé, il y a bien entendu la recherche des signes d’appartenance au même groupe,
que ce soit pour les « hommes-crocodiles » africains (qui se scarifient toutes la surface du dos pour imiter le cuir des crocos)
ou les tatouages maoris,
les coiffures indiennes (« a l’iroquoise », tout rasé avec une seule couette),
ou les peintures aborigènes...
le besoin de sentir qu’on est « ensemble » et de pouvoir voir qui est des nôtres ou pas au premier regard est très ancien et on peut y voir des résurgences, à mon avis, dans la mode et les fashions victims, où il faut avoir les dernières converse si tu ne veux pas être exclue du clan.. .

Enfin, c’est juste mon avis !

2007-03-15 04:22:50 · answer #1 · answered by Ecosyl 7 · 1 0

Vous avez le sado masochisme et le piercing outrancier ici aussi qui sont de vraies phenomenes de société
Comment l'expliquer ?? I don't know

2007-03-15 11:59:13 · answer #2 · answered by Anonymous · 2 0

Je dirais (il me semble l'avoir appris en histoire l'art il y a longtemps) que c'était aussi pour prouver la domination de l'esprit sur le corps (je résiste à la douleur que je m'inflige donc je me domine totalement).

Scarification sociale

La scarification en Afrique

La scarification sociale a une origine ancienne, on la trouve couramment pratiquée en Afrique (particulièrement en Afrique de l'Ouest) où elle a remplacé le tatouage qui se distingue mal sur les peaux sombres. La scarification sociale revêt une signification particulière, rituelle de passage à l’âge adulte ou appartenance à un groupe restreint.

La scarification en Australie et Nouvelle-Guinée

Les Aborigènes d'Australie et certaines tribus de Nouvelle-Guinée pratiquent ou ont pratiqué la scarification.

La scarification en Occident

En Occident, cette pratique a attiré les adeptes de modification corporelle qui la nomme parfois cutting (ou burning/branding bien que dans ce cas la pratique ne soit pas véritablement une scarification). La scarification laisse volontairement des cicatrices visibles, lorsque l'aspect esthétique est au cœur de la démarche, elle fait partie des modifications corporelles et s'apparente au tatouage, mais lorsque la douleur et la volonté de détruire s'érigent en but, elle devient une mutilation révélatrice d'un comportement pathologique. Cette scarification (principalement sur la partie intérieure des avant-bras est très répandue chez certains groupes de jeunes. On l'appelle « auto-scarification ».

2007-03-15 11:02:59 · answer #3 · answered by faeriebb 2 · 1 0

Pas pour tous mais pour beaucoup c'est juste une question d'esthétisme : c'est beau des dessins sur le peau ! ... et ça existe depuis la nuit des temps (Otzie qu'on a retrouvé dans la glace était tatoué, un tatouage n'étant qu'une scarification améliorée).

2007-03-15 10:57:24 · answer #4 · answered by vonfrak 3 · 1 0

Pour ce qui est de la souffrance a des fins mystiques, je rappellerai que la plupart des religions posent qu'il faut souffrir dans ce bas monde pour avoir son paradis. Ou alors, ce peut être pour savoir se détacher de son corps, atteindre un certain self-contrôle et ainsi prouver que l'on atteint l'âge adulte.

Il y a aussi toutes les symboliques (sociales et religieuses) portées par les scarifications: c'est un moyen de reconnaître une personne de valeur, ou un criminel; un signe d'infamie, de sacrifice aux dieux, ou la marque d'un exploit.

Bon, je ne suis pas une grande spécialiste, mais c'est ce que j'ai trouvé. :)

2007-03-15 11:17:27 · answer #5 · answered by Lady Fae 3 · 0 0

tu poses la question et tu donnes la réponse

religions primitives

2007-03-15 14:22:50 · answer #6 · answered by Reine d'Egypte♥ S golfeuse♥ 5 · 0 3

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