Plusieurs milliers d'années avant notre ère, l'homme avait compris le rythme des années, des saisons, de la lune, l'alternance des jours et des nuits. Partout, il attribuait aux Dieux cette régularité cyclique. C'est peut-être pour essayer de s'affranchir de leur toute-puissance qu'il a essayé de domestiquer le temps en le dominant.
Les premières positions de constructions architecturales, un dolmen ou un menhir en Bretagne (France), un obélisque en Egypte, reposent sur des considérations diverses : tombes, marques de lieux religieux, repères pour voyageurs, repères astronomiques... Dans ce dernier cas, l'ombre du soleil ou de la lune tombe à un instant donné sur un lieu précis en lien étroit avec la religion.
Chez les Mayas et les Aztèques, à la même époque, les prêtres sont aussi astronomes. On a trouvé, conservés dans la pierre, des calendriers soigneusement enrichis de dessins de divinités, bien plus précis qu'en Europe.
Le gnomon, simple bâton planté verticalement dans le sol, permet facilement, en n'importe quel endroit, d'observer le mouvement de l'ombre du soleil ou de la lune. C'est l'ancêtre du cadran solaire. On le trouve partout : Amérique, Afrique, Bornéo... Mais son utilisation permet surtout d'effectuer des mesures astronomiques.
La période contemporaine (de 1880 à nos jours) est marquée notamment par une accélération considérable des progrès techniques et scientifiques ainsi que par la rapidité avec laquelle une découverte scientifique trouve une application pratique.
La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle sont marqués par la production et la diffusion massive de l'énergie électrique. Rien d'étonnant à ce que cette nouvelle source d'énergie soit employé pour actionner de nouveaux instruments de mesure du temps, les horloges électriques.
L'invention de la diode en 1904 puis la mise au point la triode en 1906 par Lee De Forest inaugurent les débuts de l'électronique. Mais ce n'est véritablement que grâce à la mise au point du transistor en 1948, puis du circuit intégré en 1958 que pourront naître les horloges électroniques et les montres à quartz que chacun d'entre nous porte désormais au poignet.
Le développement scientifique, c'est aussi la compréhension de plus en plus poussée de la structure de la matière et la mise en évidence des atomes. Atomes dont certaines propriétés seront exploitées pour la mise au point d'horloges atomiques dont la précision est stupéfiante.
Savoir plus...
L'Anglais John Ambrose Fleming invente en 1904 la diode qui est une ampoule de verre contenant deux électrodes séparées par un court espace. C'est le premier tube électronique. Il sera utilisé comme détecteur dans des récepteurs radios.
En 1906, l'ingénieur américain Lee De Forest, ajoute une troisième électrode, appelée grille, à la diode. Cette invention qui permet notamment d'amplifier un courant électrique faible est appelée triode.
2007-03-16 00:01:48
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answer #1
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answered by beahclub 5
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Je ne comprends pas sur quoi porte la question, la mesure du temps, climat ou le temps qui pass ? pour le temps qui passe le cher monsieur a bien repondu (ou madame ?) il manque un dernier detail : la constante "seconde" est calculable a partir de la radiation du Cesium 133, c est sa drée de radiation.
Pour ce qui est du temps meterologique on peut citer entre autres le barometre et le thermometre de galilée qui se base sur la celebre loi PV = nRT, pour les dates il faudrait voir ailleurs...
Sinon je peux expliquer le phenomene d'anticyclone auquel on assiste dans l'hemisphere nord. La terre tourne autour du soleil, c est pas nouveau, mais dans cette course se folle, se crée se qu'on appelle des forces d'inertie, dues justement a ce mouvement circulaire, et ces forces se calculent avec notamment varignan, pour trouver finalement que l'air chaud montant tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (sens direct) et de meme pour l'air froid, ce qui crée ces anticyclones.
Voila, j'espere avoir compris la question
2007-03-17 11:17:08
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answer #3
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answered by wideggt 2
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