Sarkozy explique la réduction de 20% soit 775.000 euros par la crise immobilière de 1997. Or cette crise immobiliere bien connu des agents immobiliers a duré de 1988-1995. En 1997, les prix de l'immobilier avaient déja remonté au cours normal.
* Le cycle 1988 – 1995 *
En 1988, Pierre Méhaignerie décide de débloquer les loyers pour relancer la construction immobilière.
L’effet est immédiat, à Paris les loyers grimpent jusqu’à leur paroxysme en 1992.
Face à cette montée des loyers, les investisseurs particuliers voient là une occasion de se lancer dans l’investissement locatif juteux.
Les primos-accédants face à cette montée subite devancent leur achat.
Parallèlement, le marché des bureaux connaît une spéculation croissante.
Les prix s’emballent jusqu’en 1991 année de l’arrivée des spéculateurs sur le marché résidentiel qui vont porter les prix des logements à une hauteur jamais atteinte.
Déconnectés, les autres acteurs sortent du marché.
2007-03-13
23:43:43
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9 réponses
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demandé par
Anonymous
dans
Politique et gouvernement
➔ Élections
Aveuglés par la croissance fulgurante des prix, les promoteurs lancent de nombreux programmes à blanc qui ne seront livrés qu’en 1993 pour certains.
A partir de 1989, pour répondre à l’inflation du pétrole liée à la guerre du Golfe, les taux directeurs remontent fortement. En 1991, ils ont repris +2,5 pts.
Pour profiter de l’aubaine, l’état augmente fortement les taux de mutation.
Début 1991, la prime de risque est largement négative. Fin 1991, les prix ont déjà baissé de 6%.
Déjà, en 1992, l’offre à la vente est équivalente au double de la demande solvable et le nombre de transactions chute fortement.
En 1994, les loyers baissent fortement en région parisienne et à Paris.
Dès 1992, la crise économique est bien présente et perdurera jusqu’en 1996, ce qui aura un impact largement négatif sur l’immobilier.
Suite de l’exode d’Ile de France : en 1992, Paris et la RP ont perdu 150000 habitants en 4 ans.
2007-03-13
23:43:59 ·
update #1