Je pense que tu veux parler des Jins (ou Djins)...
Pour les Arabes, les jinns représentent une autre race habitant la terre, ce sont des sortes d'esprits qui habitent les endroits déserts, les points d'eau, les cimetières et les forêts. Pour se manifester, ils prennent diverses formes, dont celles de l'homme ou des animaux, couramment des serpents. Le mot jinn ou 'ifrit (pluriel : 'afarit) désigne d'ailleurs à la fois ces esprits ainsi que certaines variétés de serpents. Leurs noms, paroles ou comportements, qui demeuraient étranges permettaient de les discerner des humains quand ils en prenaient la forme. Certains de ces esprits étaient, selon les légendes pré-islamiques, les muses des poètes : ce sont les hawajis (singulier : hajis). Comme les hommes, ils sont organisés en royaumes, États, tribus, peuples, ils ont des religions (dont celles de l'homme) et des lois.
En arabe classique et ancien : Jinni (masculin) Jinnia (feminin), pluriel : Jinna ou Jinn, dans certains dialectes arabes postérieurs Jinn, pluriel : Jnoun.
Dans l'Islam, les jinns sont des créatures dotées de pouvoirs surnaturels, ils ont été créés à partir d'un feu subtil (comme l'être humain l'a été à partir d'argile), ils sont appelés à croire et subiront le jugement dernier.
Les appellations des mauvais jinns sont :
* les 'Afarits (de 'Ifrit)
* les Maridins (de Marid)
Les démons, Shayatin (au singulier Shaytan, Satan pour les langues latines) sont de mauvais djinns.
On peut d'ailleurs noter que le mot « génie » (au sens merveilleux comme dans le conte d'Aladdin) est une francisation du mot « djinn ». La confusion avec le mot génie au sens commun (personne dotée d'une habileté intellectuelle remarquable) est semble-t-il intentionnelle. Il convient aussi de remarquer que dans l'arabe moderne le mot désignant un génie au sens commun du terme est 'abqari qui vient de 'abqar un oued de l'anciennne Arabie réputé comme étant un repaire de djinns.
Dans les Mille et une nuits, les jinns habitent la cité rose de Shadukiam. Le plus ancien jinn, par lequel ils jurent ou prêtent serment, se nomme Kashkash. D'après un grimoire médiéval (Le Livre du pouvoir), Ampharool est le jinn qui peut enseigner au magicien le secret du vol.
Victor Hugo a écrit un poème Les Djinns publié dans son recueil Les Orientales.
Dans la trilogie de Bartiméus, oeuvre de Jonathan Stroud, l'histoire raconte les épreuves de magiciens pouvant invoquer des djinns, créatures malfaisantes et bien souvent antiques ( comme Bartiméus ). Ils existent différents degrés d'esprit, principalement, du plus faible au plus fort : gnomoncule, gnome, foliot, djinn, afrit, marid et d'autres non dénominés ainsi que d'infinies quantités de petites créatures faibles et stupides.
2007-03-13 05:53:31
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answer #1
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answered by maow 6
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