L'autre solution est de faire appel à des "techniciens", des gens moins politiques mais bons dans leur partie. La "société civile" que J.-P. Raffarin a essayé de promouvoir avec son premier gouvernement (ex. emblématiques : L. Ferry, F. Mer). Conclusion : pas mal mais des "politiques" arrivent mieux à faire passer des lois, ainsi va le monde.
Ca peut marcher si l'assemblée est elle-même fortement structurée, avec une majorité nette capable de suivre ces directions plus "techniques". Mais est-ce ce que propose M. Bayrou ? Non, au contraire, son Parlement serait lui-même composite et soumis à des jeux d'alliances par essence instables (je pense).
Les deux ne vont pas ensemble. Au final, ma vision du truc, c'est que les lois avanceraient plus à coup d'intérêts particuliers bien défendus plus que d'intérêt général bien compris. Est-ce ce que l'on veut ?
2007-03-12 19:48:16
·
answer #1
·
answered by Humpty a une envie de chocolat 6
·
2⤊
0⤋
Ce ne sont pas les ralliements qui lui manqueront après la victoire. Il aura alors un immense embarras, celui du choix.
Et s'il était vrai, comme Giscard l'avait dit en 1974, que la France voulait être gouvernée au Centre? Et sans l'affaire des diamants, elle l'aurait été sans doute 14 ans!
A noter que Giscard n'avait pas plus de réseaux en 74 que Bayrou aujourd'hui
2007-03-13 03:07:14
·
answer #5
·
answered by bwana 4
·
0⤊
0⤋
ha oui, tu est sure ? c'est pas un réseau ca alors ? :)
lire ici :)
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-876299,0.html?xtor=RSS-3224
L'équipe de F bayrou :
Autour de Jean Arthuis, président de la commission des finances du Sénat, et de Charles-Amédée de Courson, secrétaire de la commission des finances de l'Assemblée, se retrouvent Jean Peyrelevade, ancien directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy à Matignon et ancien président du Crédit lyonnais, les économistes Christian Saint-Etienne et Jean-Claude Casanova, éditorialiste associé au Monde.
D'autres personnalités, telles Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI, Michel Albert, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques, ou Edmond Alphandéry, ancien ministre de l'économie, ont également été associées. Les relations du candidat de l'UDF avec les milieux patronaux passent par Laurent Bruel, président de Plastic Omnium, et Michel de Fabiani, qui anime le comité Sully.
Sur les questions sociales, le président de la commission des affaires sociales du Sénat, Nicolas About, ainsi que la sénatrice du Nord Valérie Létard, auteure de plusieurs rapports sur la précarité et les minima sociaux, sont chargés d'animer la réflexion, ainsi que le député du Nord Francis Vercammer. M. Bayrou a beaucoup travaillé avec la secrétaire générale de l'association Le Coeur des halles, Danièle Huèges.
Pour les questions de santé, dont s'occupe Jean-Luc Préel, député de la Vendée, François Hab, chef de service à l'hôpital Tenon de Paris, et Claire Nihoul-Fékété, chef du service à l'hôpital Necker Enfants-Malades à Paris, font office de têtes de pont. M. Bayrou a aussi rencontré à plusieurs reprises, parmi les acteurs de la santé, le docteur Patrick Pelloux, spécialiste de la médecine d'urgence, sans que cela signifie un engagement de ce dernier en faveur de sa candidature.
Sur les banlieues, dont les députés Jean-Christophe Lagarde et Nicolas Perruchot sont les principaux intervenants, M. Bayrou a travaillé avec Aziz Senni, auteur de L'Ascenseur social est en panne, j'ai pris l'escalier (L'Archipel) et fondateur des Jeunes entrepreneurs de France.
C'est le général Morillon, élu au Parlement européen, qui s'occupe de la défense et de l'armée, avec les députés Hervé Morin et Philippe Folliot. Dans le groupe qui travaille sur ces questions, participe notamment le général Copel, auteur de Prévenir le pire (Michalon), spécialiste de la défense civile, ainsi que le préfet maritime Laurent Meur.
Les questions agricoles relèvent du député de la Côte-d'Or François Sauvadet et du sénateur de la Somme Marcel Deneux. Mais c'est l'ancien président des Jeunes agriculteurs Jean-Luc Duval qui est aujourd'hui chargé de développer l'exploitation centriste en milieu rural.
M. Bayrou s'est saisi des problèmes de l'environnement de longue date. Ainsi, il y a trois ans, s'est-il immergé dans ces questions en y consacrant plusieurs séances de travail avec l'équipe de Greenpeace. Aujourd'hui, ses principaux conseillers sont l'universitaire Jean-Marie Pelt et le spécialiste des questions de l'énergie Jean-Marc Jancovici.
En politique étrangère, avec les élus au Parlement européen Jean-Louis Bourlanges et Jean-Marie Cavada, l'UDF peut également compter sur l'ancienne conseillère de Romano Prodi, Sylvie Goulard, qui a mis fin au partage du pouvoir PS-UMP à la tête du Mouvement européen France. M. Bayrou entretient des relations de proximité avec des dirigeants comme les Italiens Romano Prodi ou Francesco Rutelli. Il revendique de bons contacts avec le Luxembourgeois Jean-Claude Junker ou l'Allemand Wolfgang Schäuble.
Depuis son passage au ministère de l'éducation nationale, il maintient un réseau tissé dans l'enseignement et de la recherche. "Il peut prendre son téléphone à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit pour demander un éclairage, confie ce haut responsable de l'éducation qui fait office de "plaque tournante". Il sait sur qui il peut compter pour la question qui l'intéresse." Il a rencontré à plusieurs reprises les acteurs de Sauvons la recherche.
2007-03-13 02:42:45
·
answer #8
·
answered by surprise2007 3
·
0⤊
3⤋