Il faut se méfier, quand on envisage de mettre au courant les parents, de ceux qui se vantent d'être ouverts d'esprits. Car devant le fait accompli, ce sont parfois ceux qui réagissent le plus mal.
Je pense que si les parents tombent de haut à l'annonce de la nouvelle, c'est qu'ils se sont entêtés à imaginer la vie de leur enfant, alors qu'elle n'est jamais comme ils l'auraient voulue ! Lorsqu'on a un enfant, pour moi, on ne peut contrôler deux choses : son sexe et son orientation sexuelle. Penser qu'en éduquant son mioche sur un modèle exclusivement hétérosexuel, il ne sera pas homosexuel peut conduire justement à ces grosses surprises qui ne devraient pas en être !
2007-03-12 23:20:59
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answer #1
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answered by Sté 3
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Vu que je suis gay moi même, je n'ai pas d'enfants, donc il ne pourrait pas m'annoncer son homosexualité, mais en sens inverse, quand j'ai révélé mon homosexualité à mes parents et mes proches, j'ai reçu des marques d'amour et de compréhension qui n'ont pas de prix.
Pour des parents "normaux", si leur enfant est heureux, il n'y a pas de critique à formuler, au contraire !
2007-03-12 17:46:04
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answer #2
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answered by tpgb 4
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En tant que parent, je serais toujours là pour mes enfants, hétéro ou homo. Je les aime, je les ai aimé dès que je les ai sentis bouger dans mon ventre, et je les aimerais jusqu'à la mort.
Je les soutiendrais, et quoiqu'il arrive je serais toujours de leur côté.
2007-03-12 14:24:11
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answer #3
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answered by myrabelle 7
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Difficile. Historiquement. Soi-disant. Et pourtant c'est si simple ! Je le sais : mes deux parents ont réagi fort mal à mon encontre quand je leur ai fait part (sans le vouloir vraiment, par hasard ou par "obligation" pour ne pas garder trop ça pour moi, ce n'est pas évident de vivre "ça" même si pour soi c'est naturel mais apparemment moins pour d'autres, surtout quand ça devient "les autres" en général en fait) donc de mon attirance pour des hommes (d'autres "jeunes hommes", en général, voire même, le cas échéant, pour les autres). Ma mère, qui se targuait d'un libéralisme ou d'une ouverture d'esprit de type même libération sexuelle à la 1968 ou autre, a été intrinsèquement et même physiologiquement intolérante (quasi crise d'hystérie sur le moment, ou peu après), et mon père tout autant, plus dans les propos {"Qu'est-ce que (c'est que) tu as dit à ta mère... ? Tu ne vois pas que tu lui fais du mal ?... C'est très difficile à vivre... On n'est pas d'accord...!! Ca nous fait du mal...!! Moi, je te vois finir avec une femme, une asiatique, de toute façon...! [!!?? <- ma réaction à ce dernier propos et aux précédents (tentative de reproduction par ponctuation adaptée -- adéquate voire idoine, donc...!)]"}. Pas facile, facile à vivre donc... Déjà sur le moment, et pendant un (long, assez long) temps. Mais j'ai survécu et je compte le faire encore, donc ! J'ai tant bien que mal continué mon chemin, ma route, appelons ça mon bonhomme (ou mon "petit" bonhomme de chemin), et, bon an, mal an, mon "parcours" se passe plutôt bien. Je crois que ça vaut même mieux qu'il m'aient dit, sans trop réfléchir, ce que "tout ça" leur faisait, car sinon ç'aurait sans doute pu être encore pire (même si je ne vois pas très, très bien comment, cela dit : certaines paroles peuvent, peuvent, blesser, oui, indéniablement ; par-delà, certaines réactions, tant qu'on n'a pas la possibilité de remettre des mots dessus, d'en reparler, et puis d'en rediscuter, ou tout au moins comme tout de suite de s'en ouvrir à autrui. Quant à savoir comment je réagirais moi, si j'avais un jour un enfant "homo", je pense que je réagirais bien, et même très bien, j'espère, et que j'éviterais de lui faire vivre un cheminement analogue au mien, en lui racontant au besoin (mais seulement, donc, si besoin était) mon histoire ou d'autres dont j'ai entendu parler, éventuellement, en le ou la rassurant, en le ou la mettant en garde, sans plus (pour le coup, éventuellement de façon très vaguement semblable, ou similaire, même à la rigueur, à la manière dont ont pu procéder spontanément mes parents, à la limite, donc : à voir je dirais, en prenant plus de distance voire de recul, donc, avec l'expérience que j'ai acquise au fil du temps, depuis cette époque), et en lui faisant confiance, comme un parent "normalement constitué" [sans sous-entendu ni d'un côté, ni d'un autre, je ne vois d'ailleurs pas quel(s) "sous-entendu(s)" ni quel "côté" !!]... Voilà !... Merci pour cette occasion inespérée et inconsciemment, intimement, confusément, "tant attendue" de me "décharger" de tout ce que je viens d'écrire : il est des "catharsis" (psychanalytiques, dirais-je probablement) relativement brèves, c'est un fait !!... Assez brèves, oui... Merci encore !!!...
2007-03-12 20:55:45
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answer #4
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answered by sports922003 2
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Pour moi il n'y a aucune différence ; ce qui compte c'est d'être épanouï(e), qu'on soit hétéro ou homo…
2007-03-12 14:17:37
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answer #5
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answered by Anonymous
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Expérience de mon cousin qui est gay:
Je suis la seule de la famille à le savoir mis à part ses parents!
L'expérience à été dure (Fin fond de la campagne, père agriculteur...)
Les premiers mois ont été très durs (dépression et culpabilité pour ma tante, déni total pour mon tonton). Puis petit à petit cela allait de mieux en mieux (ils ont rencontré "l'autre") et là cela va relativement bien.
Par contre refus que quelqu'un d'autre soit au courant (ha la campagne...)
Pour ma part je me considère comme ouverte d'esprit et pourtant...
Il est surtout difficile de se dire que son enfant n'aura pas la vie qu'on imaginais pour lui, le cap doit être difficile à passer car personne ne peut affirmer (les gays y compris) qu'il va sauter de joie quand son enfant lui annoncera son homosexualité: Pas par dégoût ou convictions à la con mais tout simplement car nous sommes tous conscients que cet enfant aura plus à se battre dans vie (contre les préjugés, l'homo-phobie, les risque d'attaques physiques...) qui est déjà assez compliquée aujourd'hui!
2007-03-13 05:18:18
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answer #6
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answered by faeriebb 2
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Si j'avais un enfant homo ? Ben je le sortirai dans le Marais pour qu'il sente pas tout seul... je lui parlerai de Rimbaud et Verlaine, de Jean Marais et Cocteau...bref, lui montrer que plein de poètes et de grands génies l'ont été et le vivaient très bien... et qu'on finit même par donner leur nom à des Tortues Ninjas des fois...
(^_^)
2007-03-15 07:40:00
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answer #7
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answered by Kim Sumi 5
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je te conseillerais de placer ta question ds -société et - ou - psycho -, ici tu risques d' avoir peu de parents, donc peu de réponses
2007-03-12 14:11:42
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answer #8
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answered by RED 7
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