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Sujet au goût du jour ... si l'on peut dire.
D'horribles souffrances, servir de cobaye, ne plus avoir de moyen pour parer à tout cela ... J'ai connu, espéré pour celle qui m'était si chère, en vain. Pourquoi ne pas accorder à ceux qui souffrent au-delà de ce que l'on peut imaginer et à LEUR demande, que cela cesse ?

2007-03-11 20:02:11 · 45 réponses · demandé par dauphinoise58 4 dans Actualités et événements Actualité et événements - Divers

45 réponses

Je pense qu'il y a beaucoup de confusion dans l'esprit des gens. Il faut déjà distinguer:
- L'euthanasie passive ou on arrete les machine, et on laisse faire la nature, celle aussi ou on sait parfaitement qu'augmenter la dose de morphine ou d'hypnovel va provoquer un arret respiratoire, mais ou le patient est dans une telle souffrance qu'il n'y a que ca pour le soulager.
- L'euthanasie active avec injection d'un produit mortel, comme le chlorure de potassium qui provoque un arret cardiaque.

Si la première me parait souhaitable et humainement morale et défendable (ce qu'en pratique nous faisons, et qui est tolérée), la seconde me parait extrèmemment dangereuse. Une législation me parait très difficle à faire sur ce sujet, et surtout, le cas ne se présente presque jamais (c'est réellement exceptionnel).

Quand à l'argument de "on achève bien les chevaux". Je tiens à rappeller que, pour moi, une vie humaine n'est en rien comparable à une vie animale (on ne nous envoie pas à l'abbatoir).

On garderais sans doute un animal en vie, si nous avions les moyens médicaux et surtout financier de le traiter au long cours par morphine, ou radiothérapie. Le garder en vie sans souffrance.

En ce qui concerne l'humain, il est hors de question que cet argument financier entre en jeu, car ne vous leurrez pas, si cette question de l'euthanasie est soulevée dans notre société, c'est aussi parce que tous ces vieux malades, ces cancereux sont improductifs et en plsu coutent chers à la société. Alors ca arrange tout le monde de s'en débarrasser au lieu de tout faire pour les soulager.

2007-03-12 00:02:21 · answer #1 · answered by dahutahes 5 · 0 0

L'acharnement therapeuthique est deja condamne par la loi dans la plupart des pays occidentaux. Etre contre l'acharnement therapeuthique ne signifie pas pour autant etre pour l'euthanasie. Ce dernier principe signifie choisir le moment de sa mort et la, je suis contre.

Bref, je suis contre l'acharement therapeuthique et je suis contre l'euthanasie.

Cela signifie que l'on ne peut infliger des soins qui ne menent a rien contre le gre du patient. Mais en France, pays de l'elitisme napoleonien primaire, on ne connait pas encore la transparence. Au Quebec ou en Suede, le medecin n'a pas le droit de cacher quoi que ce soit au patient et doit lui reveler la verite, ensuite le patient, RESPONSABLE de sa propre vie, fera sa decision et peut refuser un traitement. Le medecin qui ne respecte pas ce principe tout simple sera condamnable a de lourdes peines, mais en France, les gens se saisissent trop peu les tribunaux sous pretexte que les juges defendent mal le petit.

Mais la medecine, contrairement a ce qu'on pense, n'est PAS une science exacte. En effet, chacun reagis differemment et la sante mentale compte pour beaucoup dans le succes d'un traitement.

Bon, ici, je trouve qu'on ne parle que des cas extremes de gens qui ont subis les abus de l'acharnement et il est donc facile d'etre tous d'accord. Evitons les pieges de la propagande.

Si quelqu'un a subis un abus, il devrait tout simplement porter plainte. En societe, seule attitude morale pour eviter aux autres ce qu'on a subis.

Je peux vous donner donner de nombreux exemples dans l'autre sens. Si les medecins ne s'etaient pas acharnes sur mon pere qui souffrait le martyre apres un accident de gymnastique sportive, je ne serais pas la et mon pere, toujours vivant, n'aurait pas jouit d'une vie bien heureuse comme il a eu la chance. Dans les cas extremes, on ne sait jamais quand un traitement sera efficace et tous ceux qui ont survecus des moments horribles vont tous vous declarer qu'ils ont souhaites fortement la mort et maintenant ils sont tres heureux qu'on ne les ait pas ecoutes dans les moments de delirs.

Je crois que notre monde a aussi de serieux problemes avec la souffrance qui fait partie de notre lot a tous. Pourquoi ce monde cherche-t-il tant a effacer ce qui fait notre existence ? La science ne pourra pas nous offrir de devenir tous des Dieux superbes et immortels. Bien sur, si on peut utiliser une drogue qui nous permet de mourrir sans souffrir, je suis d'accord. Mais, nous vivons dans un monde de risques et lors d'accidents, les gens peuvent supporter de grandes souffrances, mais la nature nous inspire de survivre coute que coute.

De plus, je vois venir les gens qui voudront choisir le moment et modalites de leur mort et il pourrait y surgir une lucrative industrie autour de tout cela. Faites vos prearrangements et la societe s'occupe de tout. Quel ode a l'egoisme !
Voila, je vois aussi revenir les demons de l'eugenisme ou un gouvernement trop bien pensant, nous dicterait l'heure de notre mort et la maniere morale de le faire. Je vois poindre encore des signes de la decadance de notre civilisation.

Evitons que ce debat se serve des cas extremes d'acharnement therapeuthique pour justifier un autre extreme, l'euthanasie.

2007-03-11 23:30:31 · answer #2 · answered by laurentien 1 · 3 1

Ce n'est certes pas façile de légiférer sur le sujet mais il y a des exemples qui fonctionnent admirablement bien dans les pays limitrophes ! J'ai eu un voisin âgé qui s'est suicidé après avoir vécu l'acharnement thérapeutique subi par son épouse. Il a, par son geste, fait la preuve qu'il ne voulait pas souffrir et subir cet acharnement médical. "On achève bien les chevaux" et avec respect. Ce respect l'être humain, à sa demande, doit aussi y avoir droit !

2007-03-11 20:16:32 · answer #3 · answered by LeCroise974 6 · 3 1

Moi je suis pour , on ne laisserait pas souffrir un animal inutilement ,

Si la science ne peut plus rien faire, laissons la compassion prendre le relais

2007-03-11 20:12:18 · answer #4 · answered by lcos83 7 · 4 2

je crois que si les frais etaient a la charge des hopitaux en cas d achernement therapeutique, on verrait partir plus de malades sans souffrance et personne ne dirait rien
mais l argent est encore un appat .....les soins des derniers moments n offrent rien et l usage de la drogue pour annuler la douleur est trop controle.
une over dose sans douleur laisse partir les malades dans un etat de spleen et sans retour.
oui il faut laisser partir lesgens a l heure et pas apres avec des medicaments et des traitement sans fin et sans reussite

2007-03-11 20:10:41 · answer #5 · answered by les yeux ouverts provok adher 3 · 4 2

je ne suis pas pour l'euthanasie ,je ne suis pas non plus pour l'acharnement thérapeutique .je suis pour un accompagnement du malade. es que arrêter la souffrance est un crime ,ou bien la continuer est un crime , qui décide du moment ou l'on doit partir ?, est ce le moment est ce trop tôt est ce trop tard!! grande question

2007-03-12 01:46:49 · answer #6 · answered by fatma k 1 · 1 0

D'accord pour mourir dans la dignité mais attention au excès
exemple: de la proche famille qui se liquide d'un parent âgé

2007-03-12 00:13:38 · answer #7 · answered by jbdm2 1 · 1 0

Je suis pour, quand il n'y a pas d'issue possible et que le malade LE DEMANDE même quand il ne souffre pas, mais ce n'est pas si simple.
Et pourquoi s'abriter une fois de plus derrière une loi, chaque cas est différent et quasi unique.
Le corps médical est en phase avec la famille pour pouvoir élaborer une fin digne sans souffrance du malade.
Je viens de perdre mon père qui avait plusieurs cancers, et c'est le cancer des os qui l'a emmené. Il a été en service paliatif 3 semaines, avec morphine continue... si la souffrance physique a été atténuée et/ou parfois soulagée, la souffrance morale a été jusqu'au bout présente. Je l'ai accompagné jusqu'à l'ultime moment et je peux dire que la morphine garde l'état de conscience du malade presque jusqu'à la fin.
Si parfois il n'en pouvait plus de souffrir, il luttait et s'accorchait toujours pour ne pas partir.... franchir la porte du dernier voyage, fait peur au malade.
L'accompagnement de la famille et sa présence est très très importante. Elle doit faire corps avec l'équipe médicale.
La loi ne reglera pas à elle seule cette question.
Je profite pour dire que l'équipe médicale des soins paliatifs est une équipe à qui je tire mon chapeau et à qui je suis reconnaissante tant pour les soins physiques que pour l'aide morale. Ces services doivent être plus nombreux.
Aujourd'hui je suis mal .... entre autre de savoir qu'il a beaucoup souffert.
je suis pour à condition qu'il s'agisse de la demande formulée du malade dans tous les stades de sa maladie.

2007-03-11 23:55:43 · answer #8 · answered by mariposa 1 · 1 0

C'est un sujet qui reste très sensible.
Je ne dirais pas proprement dit que je suis pour, mais je ne suis pas contre non plus.
Il faut juste faire la part des choses. Quelqu'un qui souffre au delà de ce que l'on peut imaginer a le droit de demander à partir, si on est sûre que cela est sans retour possible. Pourquoi garder quelqu'un dans un lit, qui est sous perfusion (notamment morphine), qui ne peut plus marcher, ni voir, entendre peu et qui a besoin d'aide pour les besoins vitaux (manger ou "aller" aux toilettes), si en plus cette personne ne supporte plus sa condition? C'est de l'acharnement. D'autant plus quand la famille aquièsce le désir du malade....

Il y a des cas extrèmes, où je trouve ça injuste de ne pas exausser leur dernier désir...

Par contre légaliser complètement l'euthanasie pourrait provoquer des dérapages. Il faut que cela reste des cas étudiés et réfléchis. Ne pas euthanisier une personne parcequ'elle passe par une phase un peu dépressive.
J'ai l'exemple de mon grand-père. Il est beaucoup diminué, parle parfois d'euthanasie dans ses phases de dépréssions. Mais à voir comment il était heureux de pouvoir tenir dans ses bras son 1er arrière petit-fils, même si il ne peut discerner son visage, car il est pratiquement aveugle...l'euthanasier, pour moi, serait pour le moment un crime. Même si des fois j'aimerais bien abréger ses souffrances...

Donc oui à l'euthanasie si c'est à leur demande et que c'est un cas d'extrème non-retour. Ou à la demande de la famille , toujours dans des cas d'extrème non-retour, quand la personne ne peut plus s'exprimer (coma de plusieurs années).

2007-03-11 21:02:32 · answer #9 · answered by Clg 3 · 4 3

Je suis pour qu'on laisse le choix au personnes, pourquoi ne pas faire comme pour les dons d'organes une caret que la personne portera sur elle indiquant son choix .

2007-03-11 20:34:04 · answer #10 · answered by nath94140 4 · 2 1

oui,tout à fait..il faut legiferer sur cela...la souffrance peut etre combattue.lorsqu'il y a plus rien à faire...il est donc important pour ceux qui le desirent de les aider a partir.

2007-03-11 20:28:05 · answer #11 · answered by Patrick de saintchef 7 · 2 1

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