la génétique pour des raisons militaires (le soldat du future et les armes chimiques...)
je développerai plus tard :-))
2007-03-10 23:54:30
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answer #1
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answered by FaZ 6
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Les limites sont celles imposées par l'éthique de la société. Ces limites existent quel que soit le domaine de recherche. Les chercheurs doivent respecter ces limites comme les autres citoyens et, comme les autres citoyens, en général ils le font.
C'est plus l'utilisation des résultats de recherches qui devrait susciter des craintes, mais il y a une confusion dans l'esprit des citoyens. En réalité aucune recherche n'est dangereuse en elle-même car elle ne vise qu'à augmenter notre connaissance du monde et cela n'est pas dangereux même si parfois ça donne un peu le vertige !!
2007-03-11 08:49:43
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answer #2
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answered by FabFlam 5
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La réponse est longue, je me suis lâchée...
Dans quels domaines? tous peuvent potentiellement générer des craintes.
Les plus connus sont le nucléaire (recherche et applications) et toutes les sources d'énergie propres qui lui ressemblent, l'agroalimentaire (manipulations génétiques), et les produits pharmaceutiques (les firmes pharmaceutiques ayant une réputation d'empoisonneurs publics). Les nanotechnologies commencent également à être dans le colimateur.
Les raisons? Difficile d'expliquer ce fait de société, je vais essayer de lister les raisons qui me viennent à l'esprit:
-Manque de transparence: les firmes ne veulent pas qu'on fourre notre nez dans leur recherche, secret industriel oblige, et brevets à la clé. Les recherches sont donc secrètes, et qui dit secret dit complot dans l'esprit des gens.
-Ceci dit trop de transparence n'est pas bon non plus, les personnes n'ayant pas de connaissances dans le domaine peuvent croire tout et n'importe quoi et mal interpréter. Il suffit de voir le nombre de non scientifiques qui véhiculent des théories absurdes et potentiellement dangereuses (régime groupe sanguin, naturopathie et allergies, aspartame...).
-La peur de l'inconnu, peur du progrès: ne disait-on pas dans les années 80 que les balladeurs allaient rendre les enfants autistes?
-La méfiance face aux autorités, l'argent et les magouilles politiques (cf sang contaminé, et autres scandales).
-La négation du risque dans notre société. La mort, la maladie sont tabous chez nous. On n'accepte pas de prendre un risque en prenant un médicament, on n'accepte pas le risque de mourir en voiture, en train ou en avion. Il faut se rendre à l'évidence, le risque zéro n'a jamais existé. Quand on développe un médicament, on mesure le bénéfice par rapport au risque. Les anticancéreux augmentent le risque de cancer, mais si on ne les prend pas on meurt. Par contre un antimigraineux n'a pas le droit de faire courir un risque grave.
-les groupes de pression fanatiques. Avec des démonstrations bidons, une théorie du complot et quelques mots du jargon scientifique, ils peuvent faire gober n'importe quoi aux gens qui les écoutent.
Pour éviter cette phobie, il faudrait que les gens aient un peu plus l'esprit critique et arrêtent de gober n'importe quoi. Et acceptent que quand une communauté scientifique mondiale répond "nous ne savons pas, nous n'avons pas encore les éléments pour savoir", ça n'est pas un aveu du genre "oui ce truc va vous tuer mais chut le gouvernement nous interdit de le dire". Ca n'existe pas.
Enfin, en ce qui concerne les limites, il y en a des tonnes!
-comités d'éthique obligatoires dans la recherche sur le médicament.
-l'éthique scientifique en général, on ne publiera jamais des résultats ayant une éthique discutable.
-les lois en application
-les "bonnes pratiques" (cliniques, de recherche, de laboratoire), garantissent l'éthique, la sécurité et la fiabilité des résultats.
-les Autorités Compétentes: dans chaque domaine, les règles se durcissent de plus en plus, les contrôles sont fréquents.
-le renouvellement des unités de recherche: une unité de recherche a le droit d'exister un nombre limité d'années (entre 2 et 6 ans, selon l'unité). Elle a obligation de justifier ses travaux si elle veut être reconduite et avoir des fonds de recherche. Un audit est pratiqué.
Au final, la peur de la science est globalement dû à l'ignoance des gens, mais on hésite à les informer parce que (en généralisant un peu):
_ils ne comprennent pas la moitié
_quand ça ne parle pas complot c'est pas intéressant
_si on leur a dit qu'il y avait complot ils ne vous croieront pas
_en plus de ça, on n'a pas le droit de dévoiler des infos pouvant tenir au secret industriel (les firmes sont rès paranos).
2007-03-13 09:40:40
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answer #3
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answered by Nadine 6
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