l'homme est un animal social: quel en est le prix à payer pour sa liberté?

Answer 1

"l'homme est l'animal qui doit se reconnaître humain pour l'être" Ce qui fait notre humanité c'est la conscience de ce qui nous différencie de l'animal et qu'on peut définir classiquement depuis Pic de la Mirandole par notre "dignité" (qu'Agamben traduit par "rang" et Legendre par "axiome"), c'est-à-dire par une "conscience de soi" qui est liberté et construction de soi. Il ne faut pas considérer cette conscience de soi comme le simple reflet d'une représentation de soi parallèle à la transparence des choses mais tout au contraire comme question, inquiétude, dette, manque de savoir, désir, incomplétude.
La lutte entre voilement et dévoilement "est la lutte intestine entre l'homme et l'animal". L'homme est donc le lieu d'un conflit, contre-nature, d'un effort toujours à recommencer pour s'ouvrir aux possibles et à l'universel, à la justice, au-delà de notre réalité immédiate et prosaïque, au-delà des corps. La culture se construit sur le sacrifice contre-nature, l'interdit qui noue l'animal à la parole, mais si l'homme est la question, il faut peut-être se méfier du fait que la religion se présente toujours comme la réponse.

Answer 2

je pense que la liberté est un état d'esprit, on peut se sentir libre en ville dans un gratte ciel avec un job de burocrate, ou dans une cabane au fond des bois, par ce que l'on s'épanouïe comme ça ou dans un style de vie, ou bien sûr on subi, dû aux responsabilités, aux endettements, aux liens affectifs, il y a mille et une raisons dans les deux sens, c'est pour cela que je pense que c'est une vue de l'esprit, libre ou enchaînée.

Answer 3

Bien sur , qu'il est sociable .Il a besoin de communiquer .
D'ailleurs la pire punition pour les prisonniers ,c'est la cellule d'isolement .
Le prix de sa liberté est en lui-même .

Answer 4

Tout dépend de la notion que l'on accorde à ce mot ambigü qu'est liberté. La question peut aussi bien être antinomique (être libre, est-ce intrinsèque à une société sociale ?) qu'être révélatrice : la liberté sociale ne se résumerait-elle pas à une solitude habitée d'être libre intérieurement, en conservant à l'extérieur toute sociabilité ? Là ou se pose une certaine étrangeté, c'est que chaque personne a un besoin précis ou non pour atteindre c'est susdite liberté ; le sentiment d'être "sociabilisé", d'être en permanent contact et intégré par les autres peut être perçu pour certains comme une sorte de libération, alors que d'autres sont en quête, indépendamment de leurs congénères, d'une solitude, philosophiquement parlant. Cela illustre le fait que chaque liberté n'a pas de sens véridique quant à sa signification, mais à au contraire une idée réelle de la part de celui qui la ressent.

Bien amicalement, bonne journée...

Answer 5

Sa liberté se trouve alors bornée par le respect dû à celle des autres. Conséquence superflue si l'homme savait vivre tout seul ou s'il disposait d'assez d'espace pour ne jamais entrer en contact avec ses congénères. Mais là encore, il devrait s'imposer comme limite à sa liberté de ne jamais tenter d'empiéter sur le territoire d'un autre.

Answer 6

cette affirmation n'engage que toi , l'homme pour moi n'est pas social car depuis le debut de l'humanité il ne pense qu'a faire la guerre et asservir les autres hommes , et meme avec la tecnologie ! il en profite pour continuer a s'entretuer c'est peut etre ça le prix a payer !! mais pas pour la liberté !! les gens qui on faim , soif, , sont opprimés, blessés, malades , etc....tu pense vraiment qu'ils sont libres.......

Answer 7

sa liberté s'arrête impérativement où commence celle des autres.......sous peine de ne plus pouvoir vivre en société!

Answer 8

Sûrement pas l'anarchie...

Answer 9

la solitude, l'exclusion, voilà le prix de la liberté .............

Answer 10

15 euros belges.