Mettre ses divergences d'opinion en avant ? Ou, au contraire, essayer de privilégier les points communs comme assise d'un dialogue digne de ce nom ?
Je pose cette question car je me suis rendu compte, par la pratique, qu'il existait deux écoles de pensée assez différentes.
Autrement dit: celle qui consiste à:
> s'opposer à son interlocuteur dans un but "constructif" (presque par amour de la rhétorique)
> essayer de minimiser les différences socio-culturelles dans le but d'établir les bases d'un dialogue digne de ce nom.
Ne s'agissant pas d'une question polémique, je préférerais avoir à choisir entre des réponses modérées plutôt qu'à réfréner une envie de pleurer face à des réactions intolérantes voire Don-Quichottesques.
2007-03-09
23:29:55
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27 réponses
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demandé par
Vadim Badral Ali
4
dans
Arts et sciences humaines
➔ Philosophie
Je reconnais avoir fair preuve de redondance avec le terme "digne de ce nom"... mais j'ai été victime d'une imprécision informatique...
Et, pour un low-tech man in a high-tech-world, comme moi.. le fait d'uploader une question consiste déjà (en soi) d'une preuve d'émancipation technologique...
(Ouais.. je tappe à 2 doigts...)
2007-03-09
23:34:58 ·
update #1
@Bob l'Eclair: va éclairer d'autres enfants, s'il te plaît.. Je m'adresse à des 'adultes', ici.
2007-03-09
23:38:12 ·
update #2
Je rajouterais même que Bob l'Eclair (qui n'a même pas été foutu de taper des majuscules à son nom) représente précisément le genre de misère intelluctuelle qui me motive à poser ce genre de question...
Sans rancune, Bob l'Eclair de Nullité ?
2007-03-09
23:42:16 ·
update #3
A lire la "racine" de la question, je concevais déjà des éléments relatifs à la différence entre l'Homme et l'animal ou bien une remise en cause du paradoxe "intelligence artificielle"...
En bref, un travail autour du signifiant dans son sens large.
Or, la réponse est affectée d'une réduction du degré de liberté apportée par les précisions.
Il est interdit à polémiquer.... sauf en ce qui concerne le demandeur qui développe lui-même une polémique dans ses précisions.
Je n'aime pas les interdits. Mon intelligence me pousse à les décoder pour en comprendre l'objectif.
Je ne pense pas polémiquer en m'interrogeant sur le processus qui consiste à "mettre ses propres divergences d'opinion en avant" : a-t-on affaire à quelqu'un de bipolaire qui est capable de plusieurs opinions sur un même sujet et de mettre en oeuvre un monologue consistant à prouver à sa 1ère moitié qu'elle entre en divergence avec la seconde ?
"essayer de privilégier les points communs comme assise d'un dialogue" : ne serait-ce pas le principe de base du consensus mou ?
"s'opposer à son interlocuteur dans un but constructif" : c'est à mettre en relation avec l'un des concepts cités au-dessus ?
C'est un phénomène assez rare, hormis chez les "pairs" : ceux dont le niveau socio-culturel est suffisamment proche pour qu'ils acceptent de considérer l'autre comme assez "expert" pour apprécier son propre point de vue.
C'est donc, en effet, antinomique avec la négation des différences socio-culturelles qui engendre le déni de la compétence de l'autre à faire émerger d'un conflit socio-cognitif un concept valide.
"établir les bases d'un dialogue" pour aboutir à quoi ?
Plutôt que "minimiser les différences socio-culturelles", et, pour ma part, je préfèrerais les réduire.
Mais, là, à défaut de polémique, je vais me faire qualifier de donquichottesque !!!
2007-03-10 00:07:47
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answer #1
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answered by Solene S 3
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Intelligence vient du latin intellegere, dont le préfixe inter (entre), et le radical legere (lier) suggèrent essentiellement l'aptitude à relier des éléments qui sans elle resteraient séparés.
Ainsi en est-il de la lecture en tant qu'aptitude à saisir le sens qui unit les mots, les phrases, les paragraphes etc. au delà du simple déchiffrage discontinu des termes inscrits sur un support quel qu'il soit : papier, affiche, mur, écran de téléviseur, de cinéma ou d'ordinateur, etc.
C'est donc la capacité à saisir (et savoir utiliser) des liens entre des éléments disparates, c'est savoir lire au sens le plus large : lire les signes écrits par l'homme (sur le papier ou sur un écran d'ordinateur), mais aussi les signes inscrits dans la nature, voire même des signes au-delà de la nature (intelligence métaphysique), qui sont les éléments constitutifs du langage.
2007-03-10 07:41:33
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answer #2
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answered by Hannibal 6
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Capacité à faire :
- Thèse
- Antithèse
- Synthèse
et à "servir" à ton interlocuteur
ce qui te "servira" le mieux.
@+
2007-03-10 17:34:23
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answer #3
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answered by purdey 5
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L'adaptation à son milieu à moins que ce soit se poser des questions dont la réponse entrainera une autre question et ainsi de suite.
2007-03-10 07:49:26
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answer #4
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answered by Puma 6
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l'intelligence c'est de savoir s'adapter
à tout environnement et en toute circonstance
je crois beaucoup à l'intelligence des mains
par exemple celle d'un créateur ou d'un bon bricoleur
En fait la main est à l'origine de l'intelligence
c'est elle qui a déterminé le cerveau humain
à fonctionner quand à partir de son premier éclat de silex il s'est dit qu'est ce que je peut en faire alors il a fait son premier outil
2007-03-10 07:41:25
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answer #5
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answered by ? 5
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Une politesse de l'esprit
2007-03-10 07:36:47
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answer #6
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answered by Sondage 5
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Définition de l'intelligence par Malraux, je suis d'accord à 100%
la destruction de la Comédie, plus le jugement, plus l'esprit hypothétique.
2007-03-11 03:03:52
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answer #7
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answered by sourireorange 5
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Pour vivre en bonne intelligence avec autrui, il faut savoir pratiquer l'art du consensus (sans être pusillanime pour autant).
Par contre, l'intelligence créative exige de savoir susciter le dissensus, afin de sortir des sentiers battus et rebattus (sans prendre systématiquement le contre-pied d'autrui ni ignorer délibérément ses conseils) .
Un être véritablement intelligent réalise la synthèse entre ces deux approches, sinon il sombre dans la sauvagerie ou la stérilité intellectuelle...
2007-03-10 21:41:47
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answer #8
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answered by Anonymous
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Intelligence vient du latin intellegere, dont le préfixe inter (entre), et le radical legere (lier) suggèrent essentiellement l'aptitude à relier des éléments qui sans elle resteraient séparés.
Ainsi en est-il de la lecture en tant qu'aptitude à saisir le sens qui unit les mots, les phrases, les paragraphes etc. au delà du simple déchiffrage discontinu des termes inscrits sur un support quel qu'il soit : papier, affiche, mur, écran de téléviseur, de cinéma ou d'ordinateur, etc.
Pour Jean Piaget, l'intelligence dérive de l'adaptation du sujet à son milieu. Il distingue deux types d'intelligence :
L'intelligence pratique ou sensori-motrice,
L'intelligence intériorisée (verbale ou réfléchie).
A propos du test Binet-Simon, il serait raisonnable de réduire l'intelligence à des performances de tests, mais ce n'est pas le cas même s'ils sont largement utilisés. Ils visent à quantifier (de façon relative, par rapport à une population « moyenne », et non de façon absolue) la capacité à percevoir, conserver, analyser et utiliser l'information en provenance de son environnement afin d'interagir avec celui-ci.
Il est clair que, selon le domaine, l'intelligence d'un individu est variable. De nombreux autistes, par exemple, restituent dans le plus grand détail des informations visuelles - bien plus fidèlement que des non-autistes. Cependant, la possibilité même de quantifier ce concept si vaste et complexe qu'est l'intelligence est une idée très mitigée. Plusieurs croient que l'on devrait renommer les tests de QI « tests de potentiel académique » (TPA) afin d'être plus précis quant à ce qu'ils mesurent.
En l'absence de définition commune, et d'instrument de mesure satisfaisant, de nombreuses définitions existent, qui se recoupent plus ou moins.
On peut dire que l'intelligence est l'ensemble des fonctions mentales mobilisées pour l'analyse, la compréhension, et l'organisation du réel en pensées (concepts) chez l'humain, à défaut de connaître celles des autres animaux, notamment les plus évolués.
On peut aussi définir l'intelligence comme étant la capacité à utiliser le raisonnement causal, l'imagination, la prospection et la flexibilité. Elle serait ainsi liée à la faculté d'adaptation, sans s'y réduire.
2007-03-10 14:25:38
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answer #9
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answered by shagohod 4
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Tu fais apparemment un amalgame avec les termes "intelligence", "pensée" et stratégies de communication. Ce qui semble t'intéresser est en fait le dialogue. Pour celui-ci, on adopte, consciemment ou pas, une stratégie en fonction du but recherché(convaincre, persuader, négocier, confronter des idées, flatter, nuire, etc.). Il ne s'agit nullement "d' écoles de pensée" mais de techniques de communication étudiées dans la rhétorique. Solene S( j'apprécie bcp.son avatar), ci-dessus, développe de manière très intéressante le sujet.
2007-03-10 14:12:50
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answer #10
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answered by froid d'enfer 2
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