English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

17 réponses

J'aime bien ta question.
J'aime me définir comme un libre-croyant! Ou un gnostique. Je ressens en moi un appel vers l'Invisible, je cherche à comprendre, je suis très sensible au sens du Sacré, à la quête spirituelle. Toutes les religions m’intéressent ; les rites, s’ils sont authentiques, « me parlent », et je peux ressentir le Sacré, la Beauté de toutes choses, dans une église, dans une mosquée, dans un temple, dans une synagogue, devant un cercle de pierres levées…

Le mot "Connaissance" revêt pour moi beaucoup de choses, j'ai l'intuition - forcément intime et personnelle - que nous faisons partie d'une grande harmonie, que nous avons, chacun de nous, un chemin strictement personnel à suivre, pour nous rapprocher, chacun à notre façon, du "Grand Tout" de notre origine, ce UN qu'on peut éventuellement appeler "Dieu", mais qui est en fait indicible.
A ce titre, ma conception se rapproche clairement de la première option. Pour moi, les religions ont été créées par l'homme, pour tenter de définir un chemin pragmatique, pratique, et – relativement - simple, pour s'élever, pour se rapprocher de notre dimension la plus divine, et donc la plus humaine, car apprendre à se connaître soi-même, au plus profond de soi, c'est aller vers l'autre, et se rapprocher de ce que l'on peut qualifier de "Dieu".
L'Homme a visiblement besoin qu'"on" lui indique un chemin, qu'"on" lui fournisse une règle, ou encore mieux: des interdits! C'est alors que son angoisse existentielle disparaît progressivement, car il sait alors ce qu'il peut faire, et ce qu'il ne peut pas faire, et il peut alors attendre la mort sereinement.
Et pourquoi pas ! Je crois en cela que la religion est très louable. Mais elle a ses limites, et ne peut s’appliquer à tout le monde.
Là où il y a risque de débordement, c’est quand le croyant, convaincu de la justesse de son chemin personnel, en vient à penser que l’Autre, celui qui ne croit pas comme lui, est « moins que lui », ou carrément représente un danger pour lui. Il n’a pas compris que toute religion est bonne, que toute croyance, non-croyance ou option philosophique est bonne, tant que ceux qui y adhèrent ressentent en leur fors intérieur qu’il s’agit là de LEUR chemin, et qu’ils y trouvent leur compte. Et certains athées, à ce compte, sont pires que certains religieux...
Autre danger corollaire : vouloir transformer les règles sociales, civiles, pour les mettre en concordance avec ses propres convictions religieuses. C’est normal de le vouloir, c’est tellement humain. Mais dans nos démocraties, c’est aussi oublier qu’il y a l’Autre ! La religion ne devrait que relier, jamais séparer…, sinon on parlerait de "séparation"!

Pour moi donc, il y a ce qu’on appelle « Dieu », qui est pour moi plus un « ressenti », un concept qu’un vieillard à barbe blanche, et il y a un chemin que l’on se crée pour y accéder, qui peut être la religion, mais aussi plein d’autres choses. La voie contemplative, la voie mystique, l’alchimie, la voie initiatique et ésotérique, et ainsi de suite…

Regardons les pouces en bas que suscitera cette réponse : ce sera un bon baromètre du degré de respect de l’Autre sur ce site…

2007-03-09 05:24:06 · answer #1 · answered by dours 5 · 3 0

Dieu a toujours été sans religion. Mais la dimension divine dépasse indéfiniment l'imagination humaine, alors, l'homme n'arrivant pas à comprendre extrapole en imaginant une dimension sa mesure qui est nécessairement fausse parce que tout ce qu'il préconise n'arrive pas à dépasser la dimension humaine, donc infiniment loin de Dieu.

2007-03-09 20:01:04 · answer #2 · answered by bahaoubira02 3 · 3 0

j'ai bien évidemment choisi la deuxième solution puisque je pratique le bouddhisme tantrique thibétain depuis 1977 et comme tu le sais sans doute le bouddhisme ne fait pas appel à la notion de dieu unique créateur

2007-03-09 10:03:59 · answer #3 · answered by qrieux1234 6 · 3 0

personnellement je ne rate aucune occasion de parler de ma religion l'islam mais j'essaye de convaincre les autres et de parler avec des preuves et j'accepte leur avis j'essaye pas de les obliger à croire ce qu'ils ne veulent pas

2007-03-09 14:02:57 · answer #4 · answered by Anonymous · 2 0

un dieu sans religion, je préfère mille fois. la religion m'emprisonne la spiritualité me libère...

2007-03-09 09:47:15 · answer #5 · answered by kymia 4 · 3 1

Une religion sans Dieu, comme le bouddhisme.
Un dieu, sans religion, je n'en connais pas, sauf chez les Grecs.

2007-03-09 09:47:12 · answer #6 · answered by molinia 3 · 2 0

C'est l'évidence une religion "sans dieu", tu a remarqué que je n'ai pas mis de majuscule à dieu ! Ce n'est pas lui qui est con mais ceux qui se servent de son "appellation" !!!

2007-03-09 09:43:47 · answer #7 · answered by LeCroise974 6 · 3 1

Un Dieu sans religion certainement, celui qui parle directement a ton esprit, a ton coeur et te donne a admirer la grandeur, la splendeur de l'univers, qui ne te promet pas le baton ou l'enfer si tu ne suits pas ce que les docteurs de la foi ou les Eveques de Rome ont décidé pour toi.
Pour moi celles que j'évoque sont des religions sans Dieu, Elles sont légion mais moi je refuse d'y adhérer.
Bonjour chez vous.

2007-03-09 10:01:55 · answer #8 · answered by LOUF Ne se soumettra pas, 4 · 2 1

une religion sans Dieu est une religion humaine.

un Dieu sans religion, j'en connais pas .

2007-03-09 09:41:17 · answer #9 · answered by Anonymous · 2 1

Ni l'un, ni l'autre. Les deux sont indissociables; car étant intimement liés.
En effet la religion est un moyen d'établir une relation ou une liaison, c'est comme tu veux, entre l'Être Absolu qu'Est Dieu et les êtres relatifs que nous sommes ( Hommes avec grand H).

2007-03-09 09:54:12 · answer #10 · answered by Chercheur de vérité 3 · 2 2

fedest.com, questions and answers