Au-delà des difficultés d’organisation du travail entre les différents sites de production, la crise d’Airbus est principalement liée à la surévaluation de l’euro qui pénalise les exportations.
Les 10 000 suppressions d’emplois annoncées seront aussi inefficaces que les « saignées » des médecins de Molière qui croyaient au 17ème siècle qu’en vidant les malades de leur sang, on les guérissait.
Pour résoudre la crise d’Airbus, il faut plutôt mettre fin à la politique de l’euro cher en réformant la Banque Centrale européenne. N’oublions pas que l’A380 a été conçu avec un euro égal à un dollar alors qu’aujourd’hui il vaut 1,30 dollar soit un prix de vente des avions de 30% supérieur.
Il faut aussi rétablir un minimum la préférence communautaire aux frontières de l’Europe. Il n’est pas normal que Lufthansa, Air France, British Airways achètent en ce moment majoritairement des avions Boeing au détriment d’Airbus.
Enfin, face à des actionnaires privés défaillants, l’Etat doit reprendre la main, refuser la fermeture des sites de Méaulte et de Saint Nazaire, et développer massivement l’actionnariat salarié.
2007-03-08
08:39:33
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9 réponses
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demandé par
Aristote
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dans
Politique et gouvernement
➔ Gouvernement
La première solution censé serait déjà de sortir du pouvoir ceux qui ont amenés ce fleuron de l'industrie a se perte..........................
Le gouvernement peut être.
Ce qui me débecte c'est qui ont sorti de la SNCF un mec comme Gallois qui est sorti sous les honneurs des syndicats et être regretter par les syndicats de la SNCF il faut le faire, mais ils ont salués un homme de dialogue.................
Et ils l'ont balancé dans ce merdier, alors qu'ils savaient déjà ce que ça allait donner, et après ils parlent de ceux qui gâchent les compétences......................
Hé ben on verra comment Gallis va sortir de ce bordier, quoique l'homme est brillant, mais la il faut être un génie pour sauver la situation.........................
Du gâchis comme d'hab..............................
2007-03-08 11:42:55
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answer #1
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answered by AKASHA 7
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ben faudrait qu'ils arrivent à faire decoler leur A380 !
2007-03-08 16:42:15
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answer #2
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answered by souvenir vacances 3
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On va bientôt voir arriver le pic de production de pétrole. Le problème va se résorber tout seul car seuls les très riches pourront encore voyager à cause du prix du billet d'avion...
Le A380 pourra être transformé en bateau pour charters, à rames! Bonjour, la galère...
Plus sérieusement, le A380 ne se vend pas bien parce que les dirigeants, trop gourmands (à cause des primes de résultats), se sont lamentablement plantés sur les délais de fabrication. Il y a 6 mois de retard, au minimum...
Résultat, les clients potentiels annulent les commandes, ce qui est légitime (que feriez-vous si on vous annonçait qu'il faut attendre 6 mois de plus pour récupérer votre nouvelle automobile?). Ajoutez à ça l'euro surévalué face à un dollar sous évalué et le problème est complet...
Du coup, le titre perd 27% en bourse et l'entreprise va perdre 2 milliard d'euro par an pendant plusieurs années.
Donc on supprime 10 000 emplois et on récupère 2 milliards d'euro par an. CQFD.
Les sous-traitants vont racheter les usines et un beau jour, EADS les plantera à son tour pour aller faire fabriquer ses bouts d'avion en Chine, en Inde, etc.
Et rebelote, les 10 000 emplois et plus iront une fois de plus à la poubelle.
Nous ne sommes que les rouages d'une immense machine à fric qui nous bouffera tous un jour.
Mais où va tout cet argent? Si dans le corps humain, un organe s'accaparait tout le sang, qu'arriverait-il? Tous les autres crèveraient... C'est ce qui nous arrive aujourd'hui.
2007-03-08 16:56:38
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answer #3
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answered by JL 2
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avec la fin du pétrole bientôt il n'y aura plus d'avion,
2007-03-08 16:45:31
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answer #4
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answered by Anonymous
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Il faut arrêter les interventions de la politique et laisser Airbus se gérer tout seul.
2007-03-10 09:12:55
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answer #5
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answered by lemon_zerga 2
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Certes la parité Euro dollar mais c'est un peu court ... et quant a la preference communautaire c'est a pleurer de rire ...Boeing serait trop heureux de faire jouer la preference americaine dans ses frontieres et hors de ses frontieres ...
je vous un lien d'article et deux extraits de cet article :
"Airbus affronte d'abord un accident industriel majeur. Les ratés du câblage de l'A380 et les dysfonctionnements internes de l'organisation productive révélés à cette occasion conduisent l'entreprise à enregistrer des pertes et à repenser dans l'urgence son organisation productive. Rien ne devrait empêcher une entreprise de redéployer ses moyens, de rationaliser son offre productive dès lors qu'elle se conforme aux lois sociales en vigueur. Or les candidats à la Présidentielle, à gauche comme à droite, entendent lui dénier ce droit au nom de la défense de l'emploi et de la préservation de l'outil industriel. Ségolène Royal propose de contraindre EADS à rembourser les aides reçues en cas de mise en œuvre de Power 8, elle propose aussi de recapitaliser EADS comme s'il s'agissait d' une entreprise française nationalisée. Nicolas Sarkozy veut que l'Etat français investisse dans EADS, sur le modèle d'Alstom, comme si le partenaire allemand n'existait pas."
"On comprend que les pouvoirs publics sollicités financièrement et socialement se soient emparés du dossier mais on comprend aussi que leurs interventions sont soit vouées à l'échec quand elles visent à interdire à l'entreprise de s'adapter, soit destinées à aggraver la crise si elles soumettent les aides remboursables à une conditionnalité sociale."
"Les Etats français et allemand sont une partie du problème, ils ne sont pas au-dessus de la mêlée, ils partagent la responsabilité d'une entreprise mal conçue dès l'origine : l'oiseau " EADS " inventé en 2000 ne pouvait pas voler. Faut-il rappeler ici que l'ancien modèle basé sur le " juste retour " et la coopération entre quatre entreprises indépendantes : Aérospatiale, DASA, BAE, et CASA avait permis la réussite de la gamme d'avions Airbus et que l'ambition assignée à EADS était de faire plus et mieux en contribuant à intégrer des entreprises nationales disparates et aux activités parfois redondantes.
La crise continue de l'A380, premier avion décidé dans le cadre d'EADS est l'illustration de l'échec de cette tentative. Echec patrimonial illustré par le retrait progressif des actionnaires privés, échec industriel avec la perte de maîtrise du projet A380 et les faux démarrages de l'A350, échec organisationnel et managérial avec les ratés de l'usine de Hambourg, échec enfin de la gouvernance avec la sempiternelle querelle franco-allemande du "qui décide, qui contrôle". Il faut prendre la mesure de ces échecs si l'on veut sauver Airbus."
http://www.telos-eu.com/2007/03/airbus_les_politiques_dans_les.php
2007-03-09 13:56:07
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answer #6
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answered by de_lege_feranda 4
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Il n’y a probablement plus trente-six solutions ; reste deux :
a) reprise de la partie française d’airbus par l’état socialiste avec à la clef construction de petits avions commerciaux simples et bon marché, et, fin de la recherche aéronautique « bleu-blanc-rouge ». Tant pis pour les autres partenaires européens à qui la France laissera le choix de la fermeture pure et simple ou la coopération avec le géant Boeing (déjà gros actionnaire du groupe).
b) EADS est en grosse difficulté grâce à l’incompétence et aux malversations financières des administrateurs français (socialistes !) du conseil d’administration. La direction actuelle du consistoire semble infiniment plus compétente. Laissons lui la possibilité de redresser la société, même si cela passe par une restructuration drastique sur les sites français peu rentables (32 heures, niveau de compétence des personnels moins élevé qu’en Allemagne, en Angleterre ou en Belgique, culture de l’absentéisme et des grèves de convenance, et c). Nombre d’actionnaires privés américains, chinois, et c. sont près à investir l’argent nécessaire au sauvetage de la société si et seulement si la nouvelle direction se décide à redresser fermement la barre !
Remarque : l’actionnariat salarié ne fonctionne de manière satisfaisante que dans une société ultra ou néo libérale où l’état n’a plus la main sur les entreprises. C’est peut-être ces idées trop à gauche des français qui font la frilosité de l’actionnariat privé pour les grosses sociétés d’origine française !
Mais je suis confiant dans le plan de restructuration et le pragmatisme des autres partenaires européens qui sont prêts à collaborer avec, par exemple, Boeing !
2007-03-08 20:47:55
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answer #7
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answered by Féelamour 3
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NON PAS LE GOUVERNEMENT!
jospin oui.
2007-03-08 20:14:35
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answer #8
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answered by guillaume l 7
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Pour résoudre le problème d'airbus il faut que les taxes soit les même dans toute les pays d'europe.
2007-03-08 16:47:32
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answer #9
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answered by Anonymous
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