Pour la critique de cet impératif, Nietzsche seul ne suffit pas. Hegel est nécssaire. Un voeu pieux.... en un sens oui, car c'est une loi trop sublime pour l'homme. Nieztsche croit déceler un "tu dois" derrière le "je veux". Mais Kant, déjà avait prévenu cette critique: le "je veux" de la loi morale est un "je dois". L'impératif catégorique c'est l'équivalence du devoir (je dois) et de la volonté. Quand à y voir une forme masquée de domination de la société sur l'homme..... c'est un peu être paranoïaque ;) mais Nietzsche a raison sur un point: cette loi ne pouvait naître que dans une conecption rigorite et protestante (bref, chrétienne).
Hegel a une critique plus rigoureuse. La loi morale de Kant ("Agis toujours de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse valoir en même temps comme principe d'une législation universelle") est vide de contenu. C'est une loi purement formelle. Elle ne dit pas, dans le détail, ce qui est bien de faire (ou mal). Cette loi n'est qu'un principe: c'est la forme du vouloir morale, mais elle ne permet pas de passer à l'action: elle ne dit pas ce qu'est le bien. Parce qu'en toute rigueur, elle ne permet pas de savoir quel maxime d'action précisémment pourrait être ériger en loi universelle (une maxime qui serait donc en morale, ce que la loi de la chute des corps de Newton est à la physique des corps).
Mais personnellement, j'aime cette morale de l'intention, chez Kant. L'impératif catégorique est bien la seule loi véritablement morale. Kant montre combien les gens agissent convenablement, mais pour de mauvaises raisons (par intérêt). Il parle de ce boulanger qui rend toujours convnablement la monnaie, sans jamais se tromper, allant jusqu'à rattraper ceux qui n'ont pas réccupérer la juste monnaie. Agit-il bien? Non répond Kant, parce qu'il agit par intérêt. Ce boulanger a peur de perdre des clients (et donc de l'argent) à cause d'une réputation de voleur que lui vaudrait le fait de garder pour lui le surplus de monnaie. c'est l'intérêt qui le pousse, pas la morale. Pour agir bien, ce boulanger devrait rendre la monnaie parce que c'est conforme au bien, à la loi moarle. L'impératif catégorique dit: "je veux X parce que je dois X", je veux parce que je dois, parce que c'est mon devoir. Le boulanger agissait selon de mobiles: "je veux X donc je fais Y" (c'est la règle de l'habileté: "je veux gagner de l'argent, donc je suis un bob boulanger"). Dans les faits, le résulat est le même (il rend la monnaie qu'il faut), mais pas dans l'intention. Le problème, est que l'on a jamais accès à l'intention d'autrui.... L'impératif catégorique, finalement, ne regarde que notre conscience et nous-même, parce qu'elle n'est que formelle. Mais j'aime bien ;)
2007-03-08 18:31:20
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answer #1
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answered by Gally Léo 5
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Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse en même temps valoir comme principe d'une législation universelle
l'impératif catégorique de kant impose à l'homme de se conformer aux préceptes de la loi moral , tandis que l'homme serait par nature enclin à se conformer au préceptes de la loi suivant la nature de ses désirs.L'imperatif catégorique oblige l'homme à agir que dans le cas ou et c'est important l'action peut se réaliser. C'est une nuance importante par rapport au fait de se conformer à une loi traditionnelle car l'impératif catégorique présuppose que la loi à laquelle tu dois te soumettre est universelle, juste (sous entendu par rapport aux valeurs de la morale).
2007-03-08 16:15:54
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answer #2
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answered by Hades et Persephone 7
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personnellement, je n'aime pas les impératifs ni les principes trop rigides, l'impératif kantien pour moi est plus une balise qu'un idéal à atteindre...
2007-03-09 04:30:49
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answer #3
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answered by Chut!Je me concentre ! 6
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La paix entre les nations doit dépasser les vÅux pieux du Temps des fêtes. Elle doit, tout en tenant compte du réalisme humain, chercher à contrer les conflits et les luttes qui sont le lot quotidien de l’humanité. Elle doit chercher, par tous les moyens disponibles, à créer cette volonté commune de vivre ensemble.
2007-03-09 02:27:41
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answer #4
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answered by ? 7
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OUI.
Sans vouloir me la raconter, je te conseille de lire Nietzsche qui est éclairant là dessus (dans sa critique des valuers, de la raison, de ce qui est absolu).
Même une action désintéressée (ie le devoir pour le devoir = impératif catégorique) doit avoir un motif.
2007-03-08 15:27:22
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answer #5
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answered by Anonymous
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c'est vrai que l'eglise n'a pas decourager cette"politique"...
2007-03-08 15:07:05
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answer #6
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answered by sakalme 4
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Pardon j'aimerais me concentrer car ta question mérite réflexion mais y a Villiers qu'arrête pas de me téma avec son regard de Satan et ça me perturbe
2007-03-08 15:03:23
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answer #7
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answered by Anonymous
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