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Loin de créer un clivage maître-élève, les philosophes de l'antiquité pratiquaient l'amitié avec leurs élèves...Qu'en penser?

2007-03-08 05:39:39 · 6 réponses · demandé par froid d'enfer 2 dans Arts et sciences humaines Philosophie

6 réponses

Aujourd'hui, et dans notre société, l'amitié comme principe pédagogique ne fonctionne pas...
Bien sûr que le maître ne trône pas sur sa chaire comme un monarque tout puissant, qui détiendrait le monopole d'un art abscons....
Néanmoins il détient le savoir, il a un rôle à tenir s'il se veut efficace et surtout crédible.
Son rôle est de distiller son savoir, tout doucement, avec respect et distinction.
Mais qu'on le veuille où non, plus son aura sera grande, plus il sera performant.
Relation assurément alambiquée, à la façon de vases communicants.
L'amitié nous place sur un plan d'égalité....rien "de pédagogique" (en tout cas) ne peut être déversé avec ce genre de relation.
On ne sanctionne pas, on ne reprend pas un ami, on ne lui demande pas non plus "d'évoluer"
En revanche une relation maitre-élève n'exclut pas la complicité, ni bien sûr la bienveillance.....mais cela n'a rien à voir avec l'amitié.

2007-03-10 11:17:31 · answer #1 · answered by ninoue 7 · 1 0

L'amitié est un partage d ' idées , de valeurs entre 2(ou plus )individus . Elle est fondée sur le respect , l' amour , ...
Cela existe sûrement chez les grands maîtres et quelques élèves élus .
Que ce soit en philo , en musique , en peinture , ...
La philosophie est au coeur de toutes les disciplines ,il me semble . C'est un art de vivre et d 'entendre la vie .

2007-03-08 05:53:52 · answer #2 · answered by Anonymous · 1 0

¨¨ Heu çà dépend de l'élève ou du prof ... Enfin moi j'aime bien bien m'entendre avec mes profs , comme çà en plus j'ai de bonnes appréciations dans mon bulletin et niveau notes ils sont plus sympa , de là à dire que çà va me donner envie de bosser , je ne crois pas ! ¨¨

2007-03-08 05:49:22 · answer #3 · answered by Euphorie 7 · 1 0

l'amitié, l'amitié, tu y vas peut-être un peu fort ! Dans l'Antiquité, un maître n'avait pas forcément 20 ou 25 élèves ! S'il y avait au moins du respect et de la sympathie ce serait déjà excellent.

2007-03-08 05:48:31 · answer #4 · answered by Anonymous · 1 0

ben oui ! c'est bien ...
est-ce que tu connais la charte de l'association " l'europe des consciences ", il y a de bonnes idées pour l'éducation dedans et pour d'autres choses aussi ...

2007-03-08 05:46:39 · answer #5 · answered by maricimaraj 7 · 1 0

L'amitié antique ne créait pas un "clivage" entre maîtres et élèves, mais une relation entre maître et élève. Jamais le maître n'oubliait qui il était, ni l'élève: ce n'était pas une relation fusionnelle, au contraire, même quand des rapports amoureux se tissaient entre le maître et l'élève.
Que faut-il en penser? Aujourd'hui, il y a deux choses qui rendent impensable une telle relation: la première est la loi, qui réprime les relations pédérastiques et pédophiles (de la racine pais/paidos, l'enfant en grec - d'où pédagogie, pédant, etc); la seconde, c'est que la philosophie antique était une manière de vivre, une discipline de l'esprit qui allait de pair avec la pratique du sport et de la guerre, disciplines du corps. Cet apprentissage était réservé aux enfants d'une élite restreinte, ce qui l'éloigne des idéaux modernes de transmission du savoir à tout le monde, même à ceux qui n'en veulent pas. L'appartenance à cette élite donnait le droit à cette éducation (en grec, paideia), par laquelle les jeunes éduqués se consacraient entièrement à la vie de la cité et se dévouaient au bien commun.
L'amitié comme principe pédagogique est une bien belle chose, qui appartient à un passé révolu, sauf quand elle se crée entre deux personnes privées, en dehors de tout cadre institutionnel.

2007-03-08 06:16:25 · answer #6 · answered by Anonymous · 0 0

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