Si tu parles de la mort aux gens "normaux" (j'exclus ceux qui ont un attrait malsain pour la mort), il te répondront quelque du type: "j'ai encore trop de choses à faire avant de penser à mourir". C'est donc que cette dimension de la mort est bien présente, en filigrane, à toute notre existence. Sinon opurquoi ajoutr "avant de mourir"? Ce n'est pa vraiment une pensée consciente (il faudrait vraiment être morbide pour toujours penser avoir en tête l'idée de mort. Mais c'est que cette dimension de la fin est consubstantielle à l'existence.
La mort est donc présente dans nos pensée, non comme "mort biologique", mais comme horizon ultime de l'existence et de l'action. Lorsqu'on agit, que l'on vit, on sent bien que cette vie et que cette action n'est pas marqué du sceau de l'éternité. Les animaux n'ont pas cette pensée de la mort, même si certains ont la faculté de sentir la fin arriver (je songe aux éléphant qui se rendent dans leur "cimetierre" pour y reposer). Mais si certains animaux peyvent "anticiper" ou ddeviner leur mort biologique, cette dimension existentielle de la fin (de la finitude, de la limite, etc.) est le propre de l'homme. Rousseau disait que "la conscience de la mort est l'une des première acquisition que l'homme ai faite en sortant de sa condition animale".
Pascal parlait de divertissement. C'est un peu ça l'idée; que sentant combien les choses de ce monde sont destinées à sombrer dans l'oubli et le néant, à commencer par lui-même, l'homme agit et vit dans un total oubli de soi, dans une fuite vaine mais libératrice de l'idée de la mort. On joue, on joue, on joue, avnt que la facheuse de nous emporte. Alors cette pensée n'est certes pas consciente, mais si l'on regarde notre existence, on se rend compte combien, à défaut d'être une pensée qui nous anime, l'idée de la mort se niche au coeur de notre existence pour mieux la révéler par contraste: comme les zones d'ombre dont le but est bien de révéler la lumière.
Cett vie aura bien une fin, alors hâtons-nous d'être des hommes avant que de tout perdre et de se dire, au moment de mourir, combien il dommage de n'avoir pas eu le temps de vivre dignement. Il faut vivre afin qu'au dernier souffle nous ayons des raisons d'être fiers de notre existence.
Alors, je ne sais pas si cela nous rend plus attentif à la vie, mais en tout cas, elle nous rend conscient de celle-ci. La conscience émerge avec la lumière de la mort. Momento mori.
2007-03-08 18:01:42
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answer #1
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answered by Gally Léo 5
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ou est-ce l'envie de vivre qui nous rend attentif à l'idée de la mort?
est-ce la peur de ne pas avoir le temps nécéssaire à la concrétisation de toutes nos envies qui nous fait souhaiter de ne pas arriver à la dernière porte?
est-ce la pensée de ne pouvoir se soustraire à cette fin qui nous pousse à y penser?
j'en sais absolument rien, tout ce que je peux te dire, c'est que j'ai encore trop de choses à faire sur cette terre pour franchir la porte. j'ai encore trop de gens pour lesquelles je veux me battre. j'ai encore trop de rêves et d'envies à vouloir concrétiser pour me laisser bercer par la mélodie de la marche funèbre.
j'ai encore toute ma vie à construire avant qu'elle ne se termine.
2007-03-08 17:18:31
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answer #2
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answered by ronaldboseret 5
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Je pencherais plutôt vers l'idée selon laquelle l'on prend concience de la fragilité de la vie en songeant à l'omniprésence de la mort, qui est bien malheureusement trop... éloignée de nos moeurs est ce dès le plus jeune âge. D'où une certaine répulsion, antagonisme entre la vie et la mort, alors qu'en réalité l'une ne pourrait être telle qu'elle est sans l'existence de son complémentaire. La mort, jadis, faisait entièrement partie de notre histoire, de notre vie encore en cours ; aujourd'hui, je regrette cette absence marquante de la mort autours de soi ; je ne veux bien entendu pas insinuer que l'on doit la mettre à tous les coins de rue, mais juste la rendre plus vivante. C'est à mon sens cette fatalité néfaste psychologiquement à nos proches qui provoque ce sentiment d'être davantage attentif à la vie. Non seulement à la vie des autres.
Amicalement...
2007-03-08 13:38:59
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answer #3
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answered by Anonymous
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non, c'est la vie qui est attentive ...
2007-03-08 13:11:13
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answer #4
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answered by maricimaraj 7
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je ne pense pas ! ce serait d'avantage un obstacle car l'idée de la mort nous empêcherait certainement de vivre pleinement !
on peut cependant constater que la vie est précieuse lorsqu'on constate que certains la gache betement !
2007-03-10 04:56:11
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answer #5
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answered by monicklhay94 7
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Elle nous pousse certainement à tenter de faire quelque chose, de laisser une trace , à être un peu économe de certains excés mais elle ne nous empéche pas d'être haineux et destructeur et aussi égoiste face aux générations à venir
2007-03-08 14:31:34
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answer #6
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answered by Hades et Persephone 7
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oui et avec beaucoup d'immagination!!!
2007-03-08 13:28:24
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answer #7
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answered by Anonymous
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on l'apprécie davantage, car on sait qu'elle est éphémère...
2007-03-08 13:23:57
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answer #8
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answered by Eurydice 7
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Non je pense que c'est plutot l'envie de donner un sens à sa vie. Si on n'y est pas attentif on peut difficilement influer dessus (dans le sens que l'on souhaite).
Pour moi, penser à la mort fait l'effet inverse : "A quoi bon, un jour je serai mort".
2007-03-08 13:19:07
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answer #9
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answered by Anonymous
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Oui. Si on ne pouvait pas se rassurer en se rappelant que l'on mourra un jour, ce serait insupportable. C'est paradoxal, mais c'est ce que disait aussi Lacan.
2007-03-08 13:18:56
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answer #10
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answered by Anonymous
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