Gérard Le Gall a sonné le tocsin, il y a une dizaine de jours, devant Jean-Louis Bianco et François Rebsamen, les deux directeurs de campagne de Ségolène Royal. Il a redit son inquiétude mercredi matin, à François Hollande et Julien Dray : "La situation politique est une patinoire. Tout le monde peut chuter, y compris Sarkozy. Mais sur cette patinoire, Bayrou avance, avec un phénomène de vases communicants entre son électorat et l'électorat Royal. Il y a donc désormais un risque statistique réel pour Ségolène au premier tour." Gérard Le Gall est l'homme des sondages de la campagne socialiste. Il était déjà celui de Lionel Jospin lors de la campagne présidentielle précédente. C'est notamment lui qui, quatre jours avant le 21 avril 2002, avait remarqué au cours d'une réunion au QG de la campagne socialiste : "Statistiquement, il y a quand même une proximité inquiétante des intentions de vote entre Le Pen et Lionel…" La phrase n'avait alors suscité qu'un scepticisme général chez les jospi
2007-03-07
22:19:49
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6 réponses
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demandé par
shaiulud1977
4
dans
Politique et gouvernement
➔ Élections
Source : Le Monde
2007-03-07
22:20:16 ·
update #1